samedi 21 septembre 2019

La question de la retraite est cruciale pour l'économie




Retraites : et si les Suisses avaient raison ?drapeau suisse by Fabienne D.(CC BY-SA 2.0)

Les Suisses ne consacrent aujourd’hui pour leur retraite que 7,5 % de leur PIB (grâce notamment au recours à la capitalisation), mais malgré cette marge de manœuvre, ils préfèrent allonger encore leur durée de travail.
Un sondage (Smartvote) fait en Suisse, le 19 août, révèle que la majorité des candidats à la députation est en faveur d’un recul de l’âge de la retraite à… 67 ans. Impensable ici. Pourtant, s’il y a une chose à expliquer dans cette période de consultation sur la loi retraite, c’est comment peut-on s’en tirer, chez nous, sans bouger significativement l’âge de la retraite ni augmenter la durée de cotisation ?

SURCHARGE POUR LES ENTREPRISES

Rappelons quelques faits. Quand Mitterrand en 1983 a lancé l’idée de la retraite à 60 ans, il y avait quatre cotisants pour un retraité et l’espérance de vie était de 72 ans, soit 12 ans de retraite en moyenne. Aujourd’hui l’espérance de vie est de 84 ans, ce qui fait 22 ans de retraite. Et il n’y a plus que 1,7 cotisant par retraité. En 36 ans, la durée de retraite a été augmentée de 83 % et le pourcentage de ceux qui cotisent réduit de 57 %.
On en a remis une couche avec les 35 heures, qui reviennent à annihiler au moins quatre ans de cotisation. Pour faire simple, le ratio cotisants-retraités a été divisé par cinq. On a certes doublé la part du PIB consacrée aux retraites à 13,8 % (sous Mitterrand le ratio était d’environ 7 %), mais au prix d’une surcharge accrue pour nos entreprises. Il y a aussi eu des gains de productivité, mais la situation n’est absolument pas tenable.
Les Suisses ne consacrent aujourd’hui pour leur retraite que 7,5 % de leur PIB (grâce notamment au recours à la capitalisation), mais malgré cette marge de manœuvre, ils préfèrent allonger encore leur durée de travail. On dira : « Ils sont différents ! » Regardons alors nos autres voisins : le départ à la retraite se situe partout entre 65 et 67 ans. Si partir à 67 ans est un argument électoral de l’autre côté de la frontière, est-ce parce que le chocolat qu’ils consomment leur dérègle l’esprit ou parce que devant les faits ils sont, contrairement à nous, humbles et capables de se remettre en question ?

En réalité les Suisses ont un système équilibré
1/ La question de la répartition des risques et de la répartition de la mutualisation est fondamentale
2/ mutualisation totale au premier pilier
3/ moindre au deuxième et 
3/ nulle au 3ème 
avec chaque fois un avantage fiscal

https://www.contrepoints.org/2019/12/12/360146-diversifier-le-systeme-des-retraites-devrait-etre-le-veritable-enjeu-de-la-reforme

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/25/la-robotisation-devrait-engendrer-la-disparition-de-14-des-emplois-d-ici-20-ans-selon-l-ocde_5454666_3234.html

https://www.lemonde.fr/economie/article/2016/05/20/pour-l-ocde-9-des-emplois-sont-menaces-par-les-robots_4923165_3234.html

https://www.institutmolinari.org/2019/12/10/retraites-francaises-sortir-de-limpasse-preparer-lavenir/

https://www.institutmolinari.org/2019/12/11/lci-special-retraites/


https://www.lecourrierdesstrateges.fr/2019/12/13/retraites-les-enseignants-obtiennent-une-loi-de-programmation-immediate-a-10-milliards-deuros/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=la-fin-de-l-impunite-pour-les-antifas-par-charles-weizmann_146&fbclid=IwAR320-9ZV2-SklVbpceWJH43VMRrjvHwbqJPY6tleR8ImBeuq4BNm6hTfIg

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