A blog for humans in the universe, to understand what we know now and to imagine what we don't know. To bridge the gap between the real world, its image in our brain and the ideas generated by.
Nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, ne trouvent pas de réponses adaptées à leurs besoins juridiques. Ces difficultés d’accès au droit concernent tant les petites entreprises que les particuliers. Elles sont bien entendu liées au coût des prestations juridiques mais pas seulement.
Plus de 9 Français sur 10 s’estiment ainsi démunis face aux démarches juridiques et administratives. L’émergence récente de « start-up du droit » et autres plateformes juridiques conduit à s’interroger sur les réponses susceptibles d’être apportées à la question de l’accès au droit.
À cet égard, l’idée d’une « uberisation » de l’économie est aujourd’hui en vogue. Elle désigne l’avènement, sur un marché donné, d’acteurs Internet proposant des services à la demande et soumis à des règles plus souples.
L’utilisateur placé au centre
Cette idée résonne avec une particulière acuité dans le monde du droit. Ce dernier est-il sur le point de connaître le même type de transformation que le secteur du transport ou, avant lui, de la musique ou l’édition ?
Il est clair que la mise en place de solutions numériques, disponibles à tout moment (« on demand ») et à moindre coût, va permettre de rendre le droit plus accessible. Concrètement, les innovations qui incarnent ce processus « d’uberisation » sont de trois ordres : de nouvelles solutions logicielles basées sur des algorithmes de génération documentaire, des outils sémantiques permettant de proposer des solutions juridiques directement à partir des requêtes web des utilisateurs, et toutes les innovations liées au « big data » et appliquées au droit.
Dans tous les cas, l’utilisateur est placé au centre. Il est désormais en mesure de faire lui-même, simplement et de manière sécurisée, un certain nombre de démarches juridiques et administratives. Les exemples sont bien entendu multiples : la création d’entreprise, le recrutement de salariés, le recouvrement de factures impayées, la protection des marques, etc.
La migration vers des solutions mobiles, la généralisation de la signature électronique, et la numérisation des procédures administratives et judiciaires vont accentuer cette tendance. Il est aujourd’hui tout à fait possible d’envisager une automatisation et une numérisation de la grande majorité des démarches juridiques et administratives simples concernant les petites entreprises et les particuliers.
Des tâches à forte valeur ajoutée
En Californie, plus d’une entreprise sur quatre est d’ores et déjà créées en ligne. Selon nos estimations, en France, plus d’un milliard d’euros pourrait être économisé tous les cinq ans en ayant recours à des services 100 % numériques. Ces innovations technologiques bouleversent bien entendu l’organisation actuelle des professions juridiques réglementées et suscitent des réactions sinon hostiles souvent ambivalentes.
En réalité, l’essor du numérique constitue une formidable opportunité non seulement pour les utilisateurs mais également pour les avocats, notaires et autres professionnels du droit. Ces derniers vont disposer de nouveaux outils de travail leur permettant de se concentrer sur des tâches à forte valeur ajoutée et auront la possibilité de s’adresser de manière efficace à une audience plus large via des plateformes Internet d’un nouveau genre.
Contrairement à ce qui se passe dans le secteur du transport, il est tout à fait possible et sans aucun doute souhaitable de développer une approche résolument collaborative : les besoins sont immenses et le marché partiellement adressé. C’est le chemin emprunté outre-Atlantique.
L’American Bar Association s’est ainsi récemment alliée à l’un des leaders américains du droit en ligne afin de rapprocher avocats et PME en quête d’une prestation juridique abordable. Uberisé ou pas, le marché du droit français est en pleine mutation. Disposant de nouvelles alternatives, les utilisateurs en sortiront gagnants en bénéficiant d’un meilleur accès au droit et aux professionnels du droit.
Pierre Aïdan, Stéphane Le Viet & Timothée Rambaud (cofondateurs de legalstart.fr)
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/06/19/vers-une-uberisation-du-droit_4658065_3232.html#d51Y1qO38oWzXLft.99
Given our hypothesis about the mechanism by which PPIs confer the increased risk, H2Bs (N = 12,796), an alternative treatment for GERD, are not expected to be associated with MI. Fig 1Aconfirms a lack of association (AOR 0.93; 95% CI 0.86–1.02).
Red Flag in 2000...
And for french speaking people this pearl of government analysis without subsequent action and on the contrary an extension to all french population of non copayment prescription and fees for 2016: "3- Anti-ulcéreux
Comparés à ceux d’autres pays, les niveaux de consommation et de remboursement de
cette classe, en particulier ceux des inhibiteurs de la « pompe à proton », ont de quoi
surprendre : 532 millions d’euros ont été remboursés par le régime général en 2012, ce
qui est supérieur à ce qui est observé (rapporté au nombre d’habitants) dans la plupart
des pays. On ne note pas de baisse sensible depuis 2008 si l’on tient compte de
l’évolution des parts des génériques. Malgré le manque, une fois de plus, de données
précises, nombre de prescriptions et de renouvellements (avec des consommations
inexplicablement prolongées), semblent être en dehors des recommandations. Les
indications de ces molécules sont en effet de trois ordres : (1) traitement du reflux
gastro-œsophagien et de l’œsophagite qui peut le compliquer, (2) prévention et
15
traitement des lésions gastroduodénales dues aux anti-inflammatoires non-stéroïdiens
chez les sujets à risque et (3) éradication d’helicobacter pylori et traitement des ulcères
gastroduodénaux. L’épidémiologie des ces risques ou affections, en tenant compte des
durées moyennes de traitement pour chacune d’elles, est loin de justifier le niveau de
consommation observé en France."
Madame Jouanno mise au monde par Sarkozy, qui ne représente plus qu'elle-même, arrive encore à faire parler d'elle comme d'une personnalité politique. Nous savons que son écho n'est que médiatique grâce a ses positions «progressistes» qui aiguisent l'appétit des journalistes. Sa litanie est le libéralisme sociétal dont elle ose prétendre qu'il est progressiste alors que de toute évidence il s'agit d'une déconstruction systématique et étatiste. Pour le reste elle revient tout doucement à l'étiage qui est le sien.
Sarkozy refera t il des erreurs de cette dimension?
Quand on y réfléchit et qu'on lit les déclarations de NKM on peut réellement miser sur une récidive très probable.