Les soins traditionnels sont limités dans leur efficacité par un plafond de verre qui est le concept de causalité directe ou indirecte à une ou plusieurs causes. Ce concept est issu d'une simplification extrême des processus infectieux aigus où l'on considère que les défenses immunitaires ayant failli un microorganisme se développe...
En réalité toute maladie et surtout dans le cas des maladies chroniques est un dysfonctionnement polygénique polyfactoriel dont la complexité ne peut être gérée que par l'organisme lui même les soins se contentant de donner les moyens réels à l'organisme de le faire.
Que cela signifie-t-il? Il s'agit de reprendre les modifications environnementales dans une perspective évolutionniste et les adresser une à une en les hiérarchisant... Cette approche prend en compte la dimension de complexité du corps humain dans son adaptation à la survie au cours de l'évolution. Cette dimension nous échappe en très grande partie sur le plan scientifique car elle combine es interactions permanentes de tous les métabolismes avec l'adaptation de ces derniers en fonction des tendances lourdes de l'environnement. C'est pourquoi mettre à contribution l'organisme est une des solutions pour accéder indirectement mais surement à cette complexité.
La vison holistique qui est aveugle du temps est fécondée par la médecine évolutionniste. Les soins "moyens" à des populations "moyennes" sont très inefficaces et nous allons vers une médecine de précision où la personnalisation permettra de sortir du traitement "moyen". Néanmoins la limite perceptible est l'absence de perspective évolutionniste par exemple dans des maladies métaboliques comme le syndrome métabolique, l'obésité ou le diabète type 2. La régénération cellulaire et organotissulaire prendra le relais de l'allopathie mais se heurtera encore longtemps à la stabilité génomique.