mardi 7 avril 2020

What was the percentage of government spending in the Soviet Union's GDP?



This is a difficult question, because of the reach of the Government in the USSR, its spending cannot be precisely defined. Communist countries did not use GDP as a measure - they used a concept of National Income which excluded some depreciation and most services. I'll take 1970 as a target because figures because it represents a "mature" period of the Soviet story, after the rapid growth of 1950 and before the distorting effect of the informal or black economy which grew quite rapidly afterwards.
Household consumption expenditure in 1970 is said to be 204.5 bn (US dollars) and Government consumptionthe same year 67.3 $bn, so approximately one quarter of the total consumption was by Government.(1) Government ultimately controlled the formation of capital but it might not seem fair to include that (in a Western accounting this would be private sector spending), but if we do, the proportion of Government influence over GDP rises to around half. (1)

In 1971 there were 1,935,000 higher administrative persons occupied in "organs of State and economic administration and organs of cooperative and public organisations" out of around 242 million, so the cost of running the executive could be guessed to be around 1% of the total. (2) Arguably we could add the cost of the Communist Party to that, but all of the admin was done by Party members anyway; few were directly paid by the Party and members were expected to volunteer for many functions and most apid dues that varied from 10 kopeks to 3 percent of salary, depending on the person's income.(7)

The State ran Military, Health services and Education. Western experts guessed the cost of the Soviet military from 12 percent to 20 percent of the gross national product, or 25-40% of the State budget. (3) Health may have been in the region of 2.5- 4.5% of GDP, ie 5-8% pf the total state budget. All health personnel were state employees. (4), (5). Education was said to be 6.8% of GNP in 1970 or % of Governemnt budget 12.8% as a percentage of Government expenditure. (6) (I've used this multiplier to adjust some of the former Government. expenditure percentages into GDP figures).

The proportion of the consumer sector was a lot smaller in 1970 at 47% than it was in 1990 at 60%. That shows that the numbers are very sensitive to time changes and should not be taken as written in stone.

lundi 6 avril 2020

Hospital beds: the huge mistakes about them (in french)


"Ça fait quelques semaines maintenant qu’un certain nombre de spécialistes de la récupération nous rabâchent que la diminution du nombre de lits d’hôpital en France serait le signe d’une destruction volontaire de nos services publics.
Rappelons les faits :
En gros, on a atteint un maximum entre 1979 et 1981 avec 11.1 lits d’hôpital pour 1 000 habitants. Depuis, ça n’a fait que baisser année après année pour atteindre un peu moins de 6 lits pour 1 000 habitants au dernier pointage (en 2017).
À l’exception de quelques pays (la Chine mais surtout la Corée du Sud), c’est un phénomène mondial : le nombre de lits d’hôpitaux baisse partout. En Suède, ils sont passés de 15 lits / 1 000 hab. dans les années 1980 à 2.2 aujourd’hui (4 pour le Canada) !

Faut-il y voir la conséquence de politiques « néolibérales » visant à « détruire » notre système de santé ?
Pas du tout : c’est principalement la conséquence des progrès de la médecine et du simple fait que, lorsque c’est possible, nous préférons tous rentrer chez nous.
Exemple : dans les années 80, une appendicectomie c’était une semaine d’hospitalisation. En 2000, vous étiez sur pied en 3 jours et aujourd’hui, l’affaire peut être réglée dans la journée.
Autre exemple : dans les années 1980, une jeune maman restait une bonne semaine à l’hôpital après avoir accouché. Aujourd’hui, c’est 3 ou 4 jours et parfois même moins.
En moyenne, la durée de séjour dans un hôpital en France est passée de 12.3 jours en 1974 à 5.6 jours aujourd’hui : une division par deux (malgré le vieillissement de la population) qui justifie amplement qu’on ait réduit le nombre de lits.
Bref, juger des moyens alloués à nos hôpitaux sur la seule base du nombre de lits n’a absolument aucun sens : c’est nier les progrès considérables faits par la médecine en 40 ans.
Plus pertinent : de 2011 à 2017, le nombre de médecins dans la fonction publique hospitalière a augmenté de presque 10% (de 106 593 en 2011 à 117 086 en 2017). On est quand même très loin de la diète que certain nous décrivent.
Si l’hôpital (notamment public) connait des difficultés (notamment financières) ce n’est donc vraisemblablement un problème de moyens mais plus parce qu’on lui en demande trop — la pénurie de médecins de ville (liée au numerus clausus) n’y est sans doute pas pour rien.
Et c’est aussi sans doute un problème d’organisation lié à nos très administratives méthodes de gestion de tout ce qui est public. Ça mériterait un audit sérieux (idéalement et à mon avis, un audit fait par des auditeurs issus du monde privé).
(Sources : #Thread de Guillaume Nicoulaud sur Twitter)
PS (de @robin)/ si 17 000 lits de nuit ont été fermés ces dernières années près de 6000 lits de jours ont été créé (un lit de jour a un taux de rotation x2 x3 par rapport à un lit de nuit) - Il faut également tenir compte dans ce décompte de lits de la fermeture des petites maternités.
En revanche, oui il manque du personnel (Merci les 35 heures) et notamment des infermières et aides-soignants et surtout leurs salaires doivent être significativement réévalués."


"1/ c'est là que les fonc territoriaux comprennent qu'ils se sont fait b... pour les 35 heures et le blocage des salaires et maintenant que toute négo est impossible alors qu'il manque de soignants."





dimanche 5 avril 2020

French people and the mythical belief of infallibility

From a dear friend:
"...A few words about the anthropology of France.
Like some remote Bedouin tribes, France is a pure face-saving and accusatory society. It is socially unacceptable to admit to a mistake and, if something goes wrong, an external culprit must be designated.
Thus "we don't have enough masks" simply cannot be said. It becomes "masks are useless and those who ask for them are irresponsible". "We don't have enough tests" becomes "Tests are useless and we don't believe the German figures". "We acted too late" becomes "Those who say we acted too late threaten national unity". Etc, etc.
However - and just like in other primitive groups - this anthropological constraint on language also creates an interesting freedom. Language is entirely free of any obligation linked to logic or internal consistency. While "we are facing a shortage of our own making" cannot be said, "masks are useless, we are efficiently ordering billions of them and you will be punished if you don't wear them" is not problematic at all..."
Statism is a consubstantial disease of collectivism.


Authority argument is still very strong in France
"Je suis un vieux médecin avec plein de titres. Je suis rythmologue et j'ai enseigné entre autres dans cette discipline de la cardiologie, j'ai été conseil dans l'industrie de 1968 à 1990,environ...j'ai connu à ce titre les études ouvertes et les études contrôlées... Il est tout à fait clair que les études contrôlées sont plus scientifiques, cela dit il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain..."
Instead of developing a rational approach of this choice: doing the least biased clinical trials...

"Didier Raoult mérite tout le soutien des vrais libéraux parce que dès le départ il s'est opposé au confinement global. La chloroquine est un détail pour moi, c'est cette position pour la liberté qui compte vraiment !
Une personne qui soutient le confinement global est pour moi ennemie de la liberté."
The art of confusion, a stupid approach of rationality.
 
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