Ce discours est une émotion esthétique et intellectuelle.
Extrait:
"Regardez autour de vous. Les festivals culturels qui font le charme
inégalable des étés européens sont tous à son image et ressemblance.
L’esprit de Tante Céline plane sur la plupart des mises en scène de théâtre
et d’opéra. Qu’il s’agisse de Didon et Enée de Purcell ou de l’Odyssée
d’Homère, le propos est toujours le même : vaincre l’exclusion, célébrer
l’hospitalité, effacer les frontières, abattre les murs de la forteresse. Plus
de fable qui ne comporte sa leçon, plus de créateur qui ne soit transformé
en prédicateur. On fait dire et répéter à des poètes et des compositeurs
sans défense qu’aucune appartenance ne doit être tenue pour essentielle,
si ce n’est l’appartenance à l’humanité. Les innombrables descendants
que le traumatisme hitlérien a donnés à Tante Céline ne cherchent ni dans
Proust ni dans James ni dans Flaubert, ni dans Purcell ni dans Wagner,
ni dans Rembrandt ou Goya « la vraie vie enfin découverte et éclaircie »,
car la vérité, ils n’ont pas besoin de faire un détour pour y accéder, ils
sont convaincus de la détenir. Ce qu’ils demandent à l’art, c’est d’illustrer
cette vérité préalable, de la mettre en évidence et, pour faire barrage aux
mauvais penchants qui se sont donné libre cours dans les sombres temps
du vingtième siècle, de nous rappeler sans cesse à l’ordre du semblable.
- 5 -
Ainsi les musées sont aujourd’hui définis par leur grand Conseil
international comme des « lieux de démocratisation inclusifs ».
Dépositaires non de chefs-d’œuvre, ce qui réintroduirait la notion funeste
de supériorité, mais « d’artefacts et de spécimens pour la société », ces
établissements publics entendent « contribuer à la dignité humaine et à la
justice sociale, à l’égalité mondiale et au bien-être planétaire ». Édouard
Louis, l’écrivain français dont les traductions ornent toutes les devantures
des rares librairies américaines qui ont survécu à Amazon, n’est pas en
reste : « Si on n’écrit pas contre le racisme, ça ne sert à rien d’écrire. » Et
cet impératif s’applique, avec la même vigueur, aux auteurs morts : les
irrécupérables sont déconstruits ; les autres sont enrôlés dans la
campagne qui bat son plein en faveur de la reconnaissance de l’homme
par l’homme ou plutôt, et pour mettre enfin la langue à l’heure de
l’universel, de l’être humain par l’être humain. "
http://www.academie-francaise.fr/sites/academie-francaise.fr/files/3_discours_vertu_a._finkielkraut_.pdf
samedi 14 décembre 2019
A pledge for delivering a win win Brexit
The first international lesson of this tremendous victory of Tories in UK is probably for the European Union it’s different countries and eventually it’s people.
My understanding of the Brexit is that British people decided to leave the European union but not Europe. It is not a matter of geography as Brits know that they are in a committed continent, they know that we are in a network of very near economies but they decided to assume their own choices, decisions and policies.
Continental European people know that we are now in very durable sluggish economies. In this setting we appreciate trading with UK because we appreciate UK people. We are used to not only to trade with the UK people but also to rent houses, cars, to care for them in our hospitals when they live in continental Europe and to share with them our political visions. This was since the end of the World War II a mutual enrichment. It is your duty to allow that it lasts.
This is possible this is not probable if the precedent game will be played again.
My understanding of the Brexit is that British people decided to leave the European union but not Europe. It is not a matter of geography as Brits know that they are in a committed continent, they know that we are in a network of very near economies but they decided to assume their own choices, decisions and policies.
Continental European people know that we are now in very durable sluggish economies. In this setting we appreciate trading with UK because we appreciate UK people. We are used to not only to trade with the UK people but also to rent houses, cars, to care for them in our hospitals when they live in continental Europe and to share with them our political visions. This was since the end of the World War II a mutual enrichment. It is your duty to allow that it lasts.
This is possible this is not probable if the precedent game will be played again.
mercredi 11 décembre 2019
Turf war for the coronary crown: did stents went up too high in the sky?
https://www.bbc.com/news/health-50715156?fbclid=IwAR3BP-bnOkqYxM44WmARdfHxLBOnxLnUqMX11faV71hTpitggFS1NjpuK7s
The heart to contract needs oxygen and glucose. The coronary arteries provide both through an organized network fed by three main trunks. Atherosclerosis is a disease of the artery wall that narrows their lumen to obstruct it. Disease evolves and leads to obstruction either gradually or by breaking the depositing plaque accumulated at a given location and preferably at the bifurcations. This concerns coronary arteries such as cerebral, visceral or limb arteries. To overcome this obstruction, which limits the intake of oxygenated blood, cardiac surgeons first resorted to bypass surgery with either a vein or an artery, most often the internal mammary artery. This surgical procedure requires the medial opening of the thorax through the sternum and extracorporeal circulation. The first coronary artery bypass was performed on and was performed by.
On February 12, 1973, Andreas Gruentzig succeeded in the first dilatation of a coronary artery using a balloon introduced in the arterial system through the femoral artery at the groin. On March 15, 1980, Jacques Puel implanted the first stent in a coronary artery, a metal mesh expanded with a balloon and left on the spot so that the artery does not close after dilatation.
As a result, medical treatment, surgical treatment and endovascular treatment were in direct competition for patients with coronary artery disease.
For several years the empiricism of physicians oriented by coronarography has determined the advice given to patients. Rapidly in the United States, the disadvantages of these empirical choices determined by the mere experience of some doctors appeared deleterious for the patients. This was the beginning of the randomized trials, and the CASS study (https://www.ahajournals.org/doi/pdf/10.1161/01.CIR.68.5.939) published the 5 November 1983 found that thanks to an iconic randomized clinical trial, tritroncular patients, that is, those with atherosclerosis of the three main arteries of the heart, benefited out of any doubt about coronary artery bypass surgery while the other patients were not significantly improved compared to medical treatment. Numerous other clinical trials have followed one another in comparing different subgroups of coronary patients with medical treatment, surgical treatment and endovascular treatment. Even today there is a great deal of uncertainty in the advice we give to patients, especially in borderline forms, at the borders of well-established indications. The most recent randomized clinical trial between coronary artery bypass grafting and coronary dilatation with stent was published in the NEJM in 2019. The EXCEL clinical trial triggered a controversy that is not about to fade. What is it about?
Le cœur pour se contracter a besoin d'oxygène et de glucose. Les artères coronaires fournissent les deux grâce a Réseau organisée autour de trois troncs principaux. L'athérosclérose est une maladie de la paroi des artères qui rétrécit leur lumière jusqu'à l'obstruer. soit progressivement soit par rupture de la plaque de dépôt accumulés à un endroit donné et préférentiellement au niveau des bifurcations. Ceci concerne les artères coronaires comme les artères à destinée cérébrale, viscérale ou des membres. Pour pallier cette obstruction qui limite l'apport en sang oxygéné les chirurgiens cardiaques ont d'abord recouru au pontage soit avec une veine soit avec une artère, l'artère mammaire interne le plus souvent. Le premier pontage aortocoronarien a eu lieu le et a été effectué par.
Cette intervention chirurgicale nécessite l'ouverture médiane du thorax à travers le sternum et une circulation extracorporelle. Le 12 février 1973, Andreas Gruentzig réussit la première dilatation d'une artère coronaire à l'aide d'un ballonné. Le 15 mars 1980 Jacques Puel implanta le premier stent dans une artère coronaire, grillage métallique expandu à l'aide d'un ballonnet et laissée sur place afin que l'artère ne se referme pas après la dilatation.
Dès lors le traitement médical, le traitement chirurgical et le traitement endovasculaires était en concurrence directe pour les patients ayant une maladie coronarienne.
Pendant plusieurs années l'empirisme des médecins orienté par la coronarographie à déterminé le conseil donné aux patients . Rapidement aux États-Unis les inconvénients de ces choix empiriques déterminés par la seule expérience de quelques médecins sont apparus délétères pour les patients. C'était le début des essais randomisés et l'étude CASS a permis de déterminer grâce à un essai clinique randomisé emblématique que les patients tritronculaires c'est-à-dire ce qui avait une atteinte athéromateuse des trois artères principales du cœur bénéficient hors de tout doute du pontage aortocoronarien tandis que les autres patients n'étaient pas significativement améliorés par rapport au traitement médical. De nombreux autres essais cliniques se sont succédé comparant dans différents sous-groupes de patient coronarien le traitement médical, le traitement chirurgical et le traitement endovasculaires. Aujourd'hui encore il existe une grande incertitude dans les conseils que nous donnons aux patients notamment dans les formes limites, aux frontières des indications bien établie. Le plus récent essai clinique randomisés entre le pontage aortocoronarien et la dilatation des coronaires avec stent a été publié dans le NEJM le 2019. L'essai clinique EXCEL à déclenché une polémique qui n'est pas près de s'éteindre. De quoi s'agit-il ?
The heart to contract needs oxygen and glucose. The coronary arteries provide both through an organized network fed by three main trunks. Atherosclerosis is a disease of the artery wall that narrows their lumen to obstruct it. Disease evolves and leads to obstruction either gradually or by breaking the depositing plaque accumulated at a given location and preferably at the bifurcations. This concerns coronary arteries such as cerebral, visceral or limb arteries. To overcome this obstruction, which limits the intake of oxygenated blood, cardiac surgeons first resorted to bypass surgery with either a vein or an artery, most often the internal mammary artery. This surgical procedure requires the medial opening of the thorax through the sternum and extracorporeal circulation. The first coronary artery bypass was performed on and was performed by.
On February 12, 1973, Andreas Gruentzig succeeded in the first dilatation of a coronary artery using a balloon introduced in the arterial system through the femoral artery at the groin. On March 15, 1980, Jacques Puel implanted the first stent in a coronary artery, a metal mesh expanded with a balloon and left on the spot so that the artery does not close after dilatation.
As a result, medical treatment, surgical treatment and endovascular treatment were in direct competition for patients with coronary artery disease.
For several years the empiricism of physicians oriented by coronarography has determined the advice given to patients. Rapidly in the United States, the disadvantages of these empirical choices determined by the mere experience of some doctors appeared deleterious for the patients. This was the beginning of the randomized trials, and the CASS study (https://www.ahajournals.org/doi/pdf/10.1161/01.CIR.68.5.939) published the 5 November 1983 found that thanks to an iconic randomized clinical trial, tritroncular patients, that is, those with atherosclerosis of the three main arteries of the heart, benefited out of any doubt about coronary artery bypass surgery while the other patients were not significantly improved compared to medical treatment. Numerous other clinical trials have followed one another in comparing different subgroups of coronary patients with medical treatment, surgical treatment and endovascular treatment. Even today there is a great deal of uncertainty in the advice we give to patients, especially in borderline forms, at the borders of well-established indications. The most recent randomized clinical trial between coronary artery bypass grafting and coronary dilatation with stent was published in the NEJM in 2019. The EXCEL clinical trial triggered a controversy that is not about to fade. What is it about?
Le cœur pour se contracter a besoin d'oxygène et de glucose. Les artères coronaires fournissent les deux grâce a Réseau organisée autour de trois troncs principaux. L'athérosclérose est une maladie de la paroi des artères qui rétrécit leur lumière jusqu'à l'obstruer. soit progressivement soit par rupture de la plaque de dépôt accumulés à un endroit donné et préférentiellement au niveau des bifurcations. Ceci concerne les artères coronaires comme les artères à destinée cérébrale, viscérale ou des membres. Pour pallier cette obstruction qui limite l'apport en sang oxygéné les chirurgiens cardiaques ont d'abord recouru au pontage soit avec une veine soit avec une artère, l'artère mammaire interne le plus souvent. Le premier pontage aortocoronarien a eu lieu le et a été effectué par.
Cette intervention chirurgicale nécessite l'ouverture médiane du thorax à travers le sternum et une circulation extracorporelle. Le 12 février 1973, Andreas Gruentzig réussit la première dilatation d'une artère coronaire à l'aide d'un ballonné. Le 15 mars 1980 Jacques Puel implanta le premier stent dans une artère coronaire, grillage métallique expandu à l'aide d'un ballonnet et laissée sur place afin que l'artère ne se referme pas après la dilatation.
Dès lors le traitement médical, le traitement chirurgical et le traitement endovasculaires était en concurrence directe pour les patients ayant une maladie coronarienne.
Pendant plusieurs années l'empirisme des médecins orienté par la coronarographie à déterminé le conseil donné aux patients . Rapidement aux États-Unis les inconvénients de ces choix empiriques déterminés par la seule expérience de quelques médecins sont apparus délétères pour les patients. C'était le début des essais randomisés et l'étude CASS a permis de déterminer grâce à un essai clinique randomisé emblématique que les patients tritronculaires c'est-à-dire ce qui avait une atteinte athéromateuse des trois artères principales du cœur bénéficient hors de tout doute du pontage aortocoronarien tandis que les autres patients n'étaient pas significativement améliorés par rapport au traitement médical. De nombreux autres essais cliniques se sont succédé comparant dans différents sous-groupes de patient coronarien le traitement médical, le traitement chirurgical et le traitement endovasculaires. Aujourd'hui encore il existe une grande incertitude dans les conseils que nous donnons aux patients notamment dans les formes limites, aux frontières des indications bien établie. Le plus récent essai clinique randomisés entre le pontage aortocoronarien et la dilatation des coronaires avec stent a été publié dans le NEJM le 2019. L'essai clinique EXCEL à déclenché une polémique qui n'est pas près de s'éteindre. De quoi s'agit-il ?
The consequences of litigation verdicts based on uncertain scientific interpretations
https://www.cato.org/publications/commentary/roundup-usual-suspects
Why the p rule of the null hypothesis is not applied in the tort system while it is the rule in scientific papers?
First, we need to learn the practical examples of dealing with uncertainty in medicine.
Cancer
CVD
Two levels: is the null hypothesis rejected?
What is the certainty or the uncertainty of this rejection?
Is there other methods of dealing with uncertainty?
Why the p rule of the null hypothesis is not applied in the tort system while it is the rule in scientific papers?
First, we need to learn the practical examples of dealing with uncertainty in medicine.
Cancer
CVD
Two levels: is the null hypothesis rejected?
What is the certainty or the uncertainty of this rejection?
Is there other methods of dealing with uncertainty?
Psychanalyse: une expérimentation délirante et catastrophique dénoncée de l'intérieur
Une démonstration limpide sur les errements et mystifications de Freud, mais aussi ceux de ses disciples célèbres, Jacques Lacan, Françoise Dolto ou Philippe Grimbert.
Entretien.
Jacques Van Rillaer : J'ai été un adepte de la psychanalyse jusque vers 1978. Ma « déconversion » s'est faite par étapes et avec beaucoup de tensions intérieures, car j'avais effectué une didactique freudienne et défendu en 1972 ma thèse de doctorat sur la psychanalyse (quatre membres du jury sur cinq étaient psychanalystes…). La notion de pulsion de mort chère à Freud m'avait alors semblé une explication trop facile pour rendre compte des agressions, des autodestructions, des répétitions d'expériences douloureuses, etc. Ce concept m'apparaissait comme une pseudo-explication. Mais je me sentais encore freudien. Dans mon université (Louvain), la psychologie clinique et la psychiatrie étaient alors totalement freudiennes. En 1968, j'avais passé six mois à l'université de Nimègue aux Pays-Bas, où la psychanalyse était tombée en désuétude. Dans le département de psychologie clinique, un assistant était allé se former aux thérapies comportementales aux États-Unis. J'ai assisté à des traitements efficaces de phobies. Pour ce trouble, c'était un acquis. Après avoir publié en 1975 un livre freudien, mon éditeur m'a proposé d'en écrire un autre. J'ai alors cherché à préciser ce qui était original chez Freud et ce que cela valait vraiment. C'est alors que j'ai découvert le livre formidable d'Henri Ellenberger, À la découverte de l'inconscient, paru en français en 1974. Ellenberger avait été formé à la psychanalyse, mais son éthique luthérienne l'avait empêché d'idolâtrer Freud. Il montrait que le célèbre Viennois n'était pas aussi original qu'on le croit habituellement. Il révélait que la fameuse Anna O., « première psychanalysée », dont Freud n'avait cessé de répéter qu'elle avait été guérie de tous ses symptômes, n'avait pas du tout bénéficié de « la cure par la parole ». La malheureuse n'avait cessé de se détériorer et dut être placée dans un institut psychiatrique où elle resta cinq ans, avec des interruptions. J'ai réalisé que Freud avait menti de façon incroyable. Un incident important pour ma déconversion fut que des confrères lacaniens avaient consacré deux soirées à chercher la signification des phrases par lesquelles Lacan concluait son interview à l'ORTF : « L'interprétation doit être preste pour satisfaire à l'entreprêt. De ce qui perdure de perte dure à ce qui ne parie que du père au pire. » Lacan pouvait dire n'importe quoi et on en faisait l'exégèse sans penser qu'il avait pu dire une sottise. Les dévots, comme les théologiens, cherchent toujours un sens profond à toute parole sacrée. J'ai perdu la foi catholique en même temps que celle dans la psychanalyse. Dans les deux doctrines, on faisait des interprétations des dogmes de façon à les justifier coûte que coûte.
Mme Dati, alors garde des Sceaux, avait fait un lapsus devenu célèbre au cours d'une interview sur les fonds d'investissement. Elle voulait dire « une inflation quasi nulle ». Je doute qu'elle ait eu l'« intention réprimée » de parler d'un acte sexuel (rires). Fellation et inflation ont le même nombre de syllabes et la même terminaison. Freud cherchait toujours « en profondeur » ce qui serait « inconsciemment refoulé ». Il applique cette formule indistinctement à nombre de phénomènes.
Mais le freudisme n'a-t-il pas eu le mérite d'imposer sur la place publique la notion d'inconscient, le rôle des rêves, les traumatismes d'enfance ou l'importance d'être écouté quand on souffre ?
Chacune de ces idées se trouve bien avant ! Au XVIe siècle, Montaigne écrivait : « Je trouve que nos plus grands vices prennent le pli dès notre plus tendre enfance et que la direction de notre caractère est principalement entre les mains des nourrices. » La notion d'inconscient apparaît dès l'Antiquité, puis est développée par exemple par Leibniz et devient banale au XIXe siècle, notamment chez Schopenhauer et Nietzsche. On n'a pas attendu Freud pour comprendre que nos conduites participent à tout moment de processus auxquels nous ne réfléchissons pas ou que nous ignorions ! Ce que Freud dit de l'inconscient est d'ailleurs contestable. Il y a bien sûr des processus inconscients, nos goûts et peurs fonctionnent de manière irréfléchie. Mais chez Freud, il y a un renvoi automatique à un Inconscient, conçu selon le mot de Lacan comme « un sujet dans le sujet ». Ce que vous dites de manière consciente ne serait qu'un masque de ce que vous ne voulez pas savoir. Quant aux rêves, ils ont dès l'Antiquité été interprétés pour prédire l'avenir et pour guérir. Les rêves peuvent être interprétés de beaucoup de façons, fait qui est d'ailleurs au départ de conflits d'écoles de psychanalyse. En science, lorsque des théories se contredisent, on essaie de réexaminer les faits et d'organiser de nouvelles observations ou expérimentations permettant de trancher. Mais la stratégie de Freud immunise contre toute objection. Freud maintient coûte que coûte ses théories. Il qualifiait tout disciple qui le contestait de refoulé, névrosé, paranoïaque (son diagnostic favori), etc. Il psychiatrisait l'opposant. Il était dogmatique et autoritaire.
Certes, il a promu l'écoute patiente des patients. Le problème, c'est qu'il les écoutait en décodant tout en fonction de sa théorie et aboutissant toujours aux mêmes choses : l'Œdipe, la castration, le refoulement sexuel, la relation avec la mère et l'homosexualité refoulée...
Freud a parlé sans détour de sexualité dans une société puritaine...
Il a parlé clairement de sexualité à une époque où cela ne se faisait guère. Les célèbres Trois essais sur la théorie sexuelle sont joliment écrits, alors qu'à l'époque les sexologues publiaient en latin les ouvrages ou les passages crus, comme c'est le cas chez Krafft-Ebing. Freud écrit pour la population. C'est assez nouveau et audacieux. Mais Freud n'a pas toujours bien théorisé la sexualité, expliquant par exemple que la masturbation affaiblit le caractère et conduit à la névrose.
Un de ses apports est de faire de la psychothérapie en privé. Les médecins qui pratiquaient l'hypnose ou l'analyse psychologique, comme Pierre Janet, recevaient à l'hôpital. Freud recevait chez lui. Malheureusement, il n'obtenait guère de meilleurs résultats que ses confrères, notamment parce qu'il ne se rendait pas compte que certains patients souffraient de pathologies neurologiques relevant de la médecine. Dans certains cas, ses traitements avaient des effets franchement négatifs, du fait que les patients ruminaient indéfiniment des problèmes liés ou soi-disant liés à l'enfance. Ces malheureux pensaient qu'au moment où ils allaient découvrir la vérité inconsciente, tout allait s'éclairer et qu'ils seraient guéris. C'est une illusion.
Freud a écrit que, pour les phobies et les troubles obsessionnels compulsifs, il faut de l'action, pas seulement des interprétations. C'est une idée capitale que reprendra Alexandre Herzberg, un psychiatre-psychanalyste qui fuira l'Allemagne nazie et pratiquera à Londres une « psychothérapie active », notamment un traitement des phobies qui sera l'ancêtre de la thérapie comportementale.
Vous rappelez les interprétations délirantes de psychanalystes célèbres, telle Françoise Dolto expliquant que la constipation chez les femmes est un « exhibitionnisme anal »...
Françoise Dolto disait des choses raisonnables. Elle avait une conception personnaliste de l'éducation. Être attentif à l'enfant, c'est bien sûr une très bonne chose. Mais elle a dit aussi plein d'absurdités freudiennes et lacaniennes. Par exemple, elle affirmait que « l'enfant autiste est télépathe », « voyant ». Elle expliquait que la constipation pour les femmes est « un moyen grâce auquel elles se masturbent symboliquement la zone érogène anale et soustraient ainsi leur Moi aux intérêts libidinaux génitaux si douloureux pour leur narcissisme ». Elle estimait que le mot « lire » évoque chez certains enfants le tabou du « lit conjugal des parents », ce qui expliquerait des difficultés scolaires, tout comme le mot « écrire », évoquant les « cris entre les parents »... Dolto n'avait aucun souci scientifique. Sa gloire est étonnante. Le succès de la psychanalyse s'explique principalement par le fait qu'il n'y avait alors guère d'alternatives. À l'époque de Freud, la psychiatrie ne guérissait pas, la situation était dramatique. On enfermait les patients et on leur a faisait subir des traitements épouvantables comme la lobotomie. Freud a essayé de bien faire et était convaincu qu'il allait découvrir la clé de tous ces problèmes.
Vous vous moquez aussi du psychanalyste et écrivain Philippe Grimbert, pour qui la cigarette chez l'homme « serait le substitut du phallus de la mère »...
Philippe Grimbert a publié une Psychanalyse du fumeur dans la collection « Renouveaux en psychanalyse ». C'est un livre complètement fou ! Il reprend l'idée de Freud que « l'effroi de la castration à la vue de l'organe génital féminin ne reste vraisemblablement épargné à aucun être masculin ». On se demande bien comment, avec ça, expliquer le succès de la pornographie (rires). Pour Freud, le fétiche est ainsi « le substitut du phallus de la femme (de la mère) auquel a cru le petit garçon et auquel il ne veut pas renoncer ». Grimbert se sert de cette « trouvaille » pour expliquer le tabagisme. Il écrit : « La cigarette, exhibée comme un phallus et venant obturer le vide de l'orifice buccal associé au sexe féminin, demeure le signe d'un triomphe sur la menace de castration et une protection contre cette menace. » Voilà qui va être utile pour lutter contre la tabacomanie... C'est hallucinant. En relisant ce genre de textes, je me suis demandé comment j'ai pu accepter cela sans rire ni m'interroger pendant tant d'années. Cela fonctionne comme une croyance religieuse...
Vous qualifiez Jacques Lacan de « génie de l'imposture intellectuelle »...
Lacan a tenté de rendre la psychanalyse scientifique, notamment par la grâce de son jargon logico-mathématique. C'était un illusionniste, son érudition était gigantesque, mais sa rigueur scientifique nulle. Il a donné l'impression d'être très avide d'argent. De nombreuses anecdotes vont en ce sens, par exemple le fait qu'il ne rendait jamais la monnaie. Mais le pouvoir était probablement l'enjeu le plus important. Lacan a analysé le plus d'apprentis analystes possible en faisant des séances de plus en plus courtes. Les postulants acceptaient de se faire ainsi traiter, car avoir fait une analyse chez lui donnait du prestige. Lacan a prôné un retour à Freud en critiquant la psychanalyse américaine, mais il a développé des idées fort différentes. Chez Freud, le sexuel est primordial, chez lui, c'est le désir d'être reconnu. Pour Lacan, l'inconscient ce sont des jeux de signifiants, des jeux de mots. Le complexe d'Œdipe, il le prend parfois au sens freudien, mais à d'autres moments, le désir d'avoir « un commerce sexuel avec la mère » est à entendre comme « le désir de fusion avec l'objet naturel, la Mère », et « l'envie de mettre à mort le père » signifie « la confrontation au porteur de la Loi ».
Les lacaniens ne s'entendent pas sur l'intérêt de ses derniers séminaires. Les uns disent qu'à partir d'un certain moment, il est devenu dément et racontait n'importe quoi. D'autres le prennent « en entier » et commentent sans réserve tout ce qui est sorti de sa bouche.
Comment expliquez-vous que la France soit, avec l'Argentine, le pays où l'influence de la psychanalyse demeure la plus forte ?
Quand les didactiques à durée variable de Lacan n'ont plus été reconnues par l'Association internationale, il a créé sa propre école. En 1964, il a ouvert tout grand les portes de la psychanalyse. La Société française de psychanalyse exigeait d'être psychiatre ou psychologue pour devenir psychanalyste. Avec Lacan, tout le monde était le bienvenu. Les grandes figures du lacanisme sont des anciens jésuites comme François Roustang, des philosophes ou normaliens comme les frères Miller, Jacques-Alain et Gérard, des historiens comme Élisabeth Roudinesco qui, elle, règne encore sur la rubrique psy du Monde. Je rappelle à son sujet que son ignorance de la psychologie est flagrante. Elle écrit par exemple que « le behaviorisme est une variante du comportementalisme », ce qui revient à dire que le skateboard est une variante de la planche à roulettes…
En 1967, Lacan a fait un pas de plus dans l'« ouverture » à la profession d'analyste. Il a déclaré que « le psychanalyste ne s'autorise que de lui-même ». Ainsi les freudiens orthodoxes ont été complètement submergés par les lacaniens. Ces derniers se retrouvent partout, même dans les plus petites villes de France. Insistons sur le fait que le titre de « psychanalyste » n'est protégé nulle part dans le monde, contrairement à « psychologue », « psychiatre » et « psychothérapeute ».
Quel avenir voyez-vous pour la discipline ?
La psychanalyse va résister longtemps, du moins en France. Une des raisons est que les nominations à l'université se font par cooptation. Dans les départements de psychologie clinique et de psychiatrie, ceux qui sont en place font nommer des gens du même bord. Dans les universités anglo-saxonnes, cela a changé avec l'adoption de critères assez sévères, notamment le nombre de publications dans des revues scientifiques de haut niveau. Comme les psychanalystes ne publient guère dans ce genre de revues, ils sont pénalisés. Vous savez, les religions ne meurent pas si vite que cela. Et des gens intelligents, à qui on a expliqué comment sont fabriqués les pilules homéopathiques, continuent à les avaler…
Pour conclure : Freud et Lacan sont-ils vraiment, selon vous, des charlatans ?
Il faut revenir à la définition du Petit Robert. Un charlatan, c'est quelqu'un qui prétend avoir des moyens de guérison merveilleux et qui séduit son public avec de beaux discours. Selon cette définition, Freud et Lacan sont des charlatans. Freud prétend avoir trouvé un moyen de guérison qui en réalité est peu efficace. Il a produit des discours séduisants dans un fort beau style, ce qui lui a valu le prix Goethe de littérature. Mais l'expression convient surtout à Lacan. Il se moquait des gens et a raconté n'importe quoi. En 1977, il a confessé que « notre pratique est une escroquerie, bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c'est quand même ce qu'on appelle d'habitude du chiqué ». Puis, en 1978 : « la psychanalyse n'est pas une science. [...] C'est un délire, un délire dont on attend qu'il porte une science ». Je ne comprends pas comment son gendre Jacques-Alain Miller a pu publier ces enregistrements ravageurs. Il a reproduit ces propos, alors que Lacan dit textuellement qu'il s'agit d'une pseudoscience et d'une « escroquerie ». Lacan devenait-il dément, comme on l'a dit, ou a-t-il simplement jeté le masque ? Pour revenir à Freud, signalons que la publication de sa correspondance a mis en évidence de graves mensonges. En 1896, dans des lettres à son ami Wilhelm Fliess, il explique que son « cabinet est vide » et qu'il n'a terminé aucune cure, alors même qu'il venait d'affirmer publiquement avoir guéri 18 hystériques. On se demande pourquoi toutes ces lettres ont été conservées (notamment grâce à Marie Bonaparte), alors qu'elles sont catastrophiques pour la psychanalyse. On en revient au parallèle avec la religion. Les êtres humains ont besoin d'avoir des croyances auxquelles ils peuvent se raccrocher coûte que coûte. Ainsi beaucoup ont cru qu'il y a des vérités révélées dans les textes de Freud et Lacan. Ils les ont sacralisés.
et toujours l'excellent article sur l'autisme:
mardi 10 décembre 2019
lundi 9 décembre 2019
AntiFa are totalitarian people.
https://www.washingtonpost.com/opinions/yes-antifa-is-the-moral-equivalent-of-neo-nazis/2017/08/30/9a13b2f6-8d00-11e7-91d5-ab4e4bb76a3a_story.html?fbclid=IwAR1zcZP-BDJiE5z8CbHPkz7aNlFh-Iq69uaYyGJPnitIp9GxBibxPBWD8KQ
Opinions
Yes, antifa is the moral equivalent of neo-Nazis
Berkeley demonstrations turn violent
Left-wing counterprotesters clashed with right-wing protesters and Trump supporters on Aug. 27 in Berkeley, Calif. (Photo: Josh Edelson/The Washington Post)
By Marc A. Thiessen
ColumnistAugust 30, 2017
This column has been updated.
Last weekend in Berkeley, Calif., a group of neo-communist antifa — “anti-fascist” — thugs attacked peaceful protesters at a “No to Marxism in America” rally, wielding sticks and pepper spray, and beating people with homemade shields that read (I kid you not) “No Hate.” The Post reports how one peaceful protester “was attacked by five black-clad antifa members, each windmilling kicks and punches into a man desperately trying to protect himself.” Members of the Berkeley College Republicans were then stalked by antifa goons who followed them to a gas station and demanded they “get the [expletive] out” of their car, warning, “We are real hungry for supremacists and there is more of us.”
The organizer of the anti-Marxism protest is not a white supremacist. Amber Cummings is a self-described “transsexual female who embraces diversity” and had announced on Facebook that “any racist groups like the KKK [and] Neo Nazis . . . are not welcome.” The protest was needed, Cummings said, because “Berkeley is a ground zero for the Marxist Movement.”
As if to prove Cummings’s point, the antifa movement responded with jackboots and clubs — because their definition of “fascist” includes not just neo-Nazis but also anyone who opposes their totalitarian worldview.
And let’s be clear: Totalitarian is precisely what they are. Mark Bray, a Dartmouth lecturer who has defended antifa’s violent tactics, recently explained in The Post, “Its adherents are predominantly communists, socialists and anarchists” who believe that physical violence “is both ethically justifiable and strategically effective.” In other words, they are no different from neo-Nazis. Neo-Nazis are the violent advocates of a murderous ideology that killed 25 million people last century. Antifa members are the violent advocates of a murderous ideology that, according to “The Black Book of Communism,” killed between 85 million and 100 million people last century. Both practice violence and preach hate. They are morally indistinguishable. There is no difference between those who beat innocent people in the name of the ideology that gave us Hitler and Himmler and those who beat innocent people in the name of the ideology that gave us Stalin and Dzerzhinsky.
Bree Newsome: Nonviolence isn't just a tactic, it's a goal
Bree Newsome: Nonviolence isn't just a tactic, it's a goal (Gillian Brockell, Kate Woodsome, Jesse Mesner-Hage/The Washington Post)
The United States defeated two murderous ideologies in the 20th century. So we should all be repulsed by the sight of our fellow Americans carrying the banners of either movement, whether they are waving the red flags of communism or black flags of Nazism. Yet we are not. Communism is not viewed as an evil comparable to Nazism today. As Alex Griswold recently pointed out, the New York Times has published no fewer than six opinion pieces this year defending communism, including essays praising Lenin as a conservationist, explaining why Stalinism inspired Americans, and arguing that the Bolsheviks were romantics at heart and that women had better sex under communism. Can one imagine the Times running similar pieces about the Nazis?
My mother and grandfather fought the Nazis in Poland during World War II, and her family then endured the Stalinist terror that followed, when Nazi occupation was replaced by Soviet domination. So forgive me if I see little moral distinction between the swastika and the hammer and sickle. Both are evil, and their modern adherents need to be condemned — especially when they dare to commit acts of violence in our midst to advance their hateful visions.
Both the left and the right have a responsibility to police their own movements. In the 1960s, William F. Buckley excommunicated the John Birch Society, widely believed then to be anti-Semitic and a proponent of nutty conspiracy theories, from the respectable right, and today, conservatives have a responsibility to do the same with the white nationalists of the alt-right.
Those on the left have responsibilities as well — responsibilities few are meeting. On Monday I asked the office of House Minority Leader Nancy Pelosi (D-Calif.) for her statement of condemnation. To her credit, Pelosi issued a strong statement Tuesday, declaring, “The violent actions of people calling themselves antifa in Berkeley this weekend deserve unequivocal condemnation, and the perpetrators should be arrested and prosecuted. In California, as across all of our great nation, we have deep reverence for the Constitutional right to peaceful dissent and free speech. Non-violence is fundamental to that right.”Good for her. So why haven’t more leading Democrats done the same? After Charlottesville, the media rightly demanded that President Trump and all Republicans condemn the neo-Nazis and the KKK. So where are the calls for Democrats to condemn antifa — and the brutal public condemnation for those who fail to do so? If black-clad neo-Nazis had attacked peaceful protesters at a “No to Racism in America” march in Berkeley, politicians in Washington would be falling over themselves to express their disgust — and any who failed to do so would be vilified. But when neo-communists commit this kind of violence, they get a pass from the left.
That cannot be allowed to stand.
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Opinions
Yes, antifa is the moral equivalent of neo-Nazis
Berkeley demonstrations turn violent
Left-wing counterprotesters clashed with right-wing protesters and Trump supporters on Aug. 27 in Berkeley, Calif. (Photo: Josh Edelson/The Washington Post)
By Marc A. Thiessen
ColumnistAugust 30, 2017
This column has been updated.
Last weekend in Berkeley, Calif., a group of neo-communist antifa — “anti-fascist” — thugs attacked peaceful protesters at a “No to Marxism in America” rally, wielding sticks and pepper spray, and beating people with homemade shields that read (I kid you not) “No Hate.” The Post reports how one peaceful protester “was attacked by five black-clad antifa members, each windmilling kicks and punches into a man desperately trying to protect himself.” Members of the Berkeley College Republicans were then stalked by antifa goons who followed them to a gas station and demanded they “get the [expletive] out” of their car, warning, “We are real hungry for supremacists and there is more of us.”
The organizer of the anti-Marxism protest is not a white supremacist. Amber Cummings is a self-described “transsexual female who embraces diversity” and had announced on Facebook that “any racist groups like the KKK [and] Neo Nazis . . . are not welcome.” The protest was needed, Cummings said, because “Berkeley is a ground zero for the Marxist Movement.”
As if to prove Cummings’s point, the antifa movement responded with jackboots and clubs — because their definition of “fascist” includes not just neo-Nazis but also anyone who opposes their totalitarian worldview.
And let’s be clear: Totalitarian is precisely what they are. Mark Bray, a Dartmouth lecturer who has defended antifa’s violent tactics, recently explained in The Post, “Its adherents are predominantly communists, socialists and anarchists” who believe that physical violence “is both ethically justifiable and strategically effective.” In other words, they are no different from neo-Nazis. Neo-Nazis are the violent advocates of a murderous ideology that killed 25 million people last century. Antifa members are the violent advocates of a murderous ideology that, according to “The Black Book of Communism,” killed between 85 million and 100 million people last century. Both practice violence and preach hate. They are morally indistinguishable. There is no difference between those who beat innocent people in the name of the ideology that gave us Hitler and Himmler and those who beat innocent people in the name of the ideology that gave us Stalin and Dzerzhinsky.
Bree Newsome: Nonviolence isn't just a tactic, it's a goal
Bree Newsome: Nonviolence isn't just a tactic, it's a goal (Gillian Brockell, Kate Woodsome, Jesse Mesner-Hage/The Washington Post)
The United States defeated two murderous ideologies in the 20th century. So we should all be repulsed by the sight of our fellow Americans carrying the banners of either movement, whether they are waving the red flags of communism or black flags of Nazism. Yet we are not. Communism is not viewed as an evil comparable to Nazism today. As Alex Griswold recently pointed out, the New York Times has published no fewer than six opinion pieces this year defending communism, including essays praising Lenin as a conservationist, explaining why Stalinism inspired Americans, and arguing that the Bolsheviks were romantics at heart and that women had better sex under communism. Can one imagine the Times running similar pieces about the Nazis?
My mother and grandfather fought the Nazis in Poland during World War II, and her family then endured the Stalinist terror that followed, when Nazi occupation was replaced by Soviet domination. So forgive me if I see little moral distinction between the swastika and the hammer and sickle. Both are evil, and their modern adherents need to be condemned — especially when they dare to commit acts of violence in our midst to advance their hateful visions.
Both the left and the right have a responsibility to police their own movements. In the 1960s, William F. Buckley excommunicated the John Birch Society, widely believed then to be anti-Semitic and a proponent of nutty conspiracy theories, from the respectable right, and today, conservatives have a responsibility to do the same with the white nationalists of the alt-right.
Those on the left have responsibilities as well — responsibilities few are meeting. On Monday I asked the office of House Minority Leader Nancy Pelosi (D-Calif.) for her statement of condemnation. To her credit, Pelosi issued a strong statement Tuesday, declaring, “The violent actions of people calling themselves antifa in Berkeley this weekend deserve unequivocal condemnation, and the perpetrators should be arrested and prosecuted. In California, as across all of our great nation, we have deep reverence for the Constitutional right to peaceful dissent and free speech. Non-violence is fundamental to that right.”Good for her. So why haven’t more leading Democrats done the same? After Charlottesville, the media rightly demanded that President Trump and all Republicans condemn the neo-Nazis and the KKK. So where are the calls for Democrats to condemn antifa — and the brutal public condemnation for those who fail to do so? If black-clad neo-Nazis had attacked peaceful protesters at a “No to Racism in America” march in Berkeley, politicians in Washington would be falling over themselves to express their disgust — and any who failed to do so would be vilified. But when neo-communists commit this kind of violence, they get a pass from the left.
That cannot be allowed to stand.
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dimanche 8 décembre 2019
Historical facts about Islam in France
Les musulmans sont entrés pour la première fois en 714 dans ce qui était la France de l'époque.
Ils se sont emparés de Narbonne, qui est devenue leur base pour les 40 années suivantes, et ont pratiqué des razzias méthodiques.
Ils ont ravagé le Languedoc de 714 à 725, détruit Nîmes en 725 et ravagé la rive droite du Rhône jusqu'à Sens.
En 721, une armée musulmane de 100.000 soldats mit le siège devant Toulouse, défendue par Eudes, le duc d'Aquitaine.
Charles Martel envoya des troupes pour aider Eudes.
Après six mois de siège, ce dernier fit une sortie et écrasa l'armée musulmane, qui se replia en désordre sur l'Espagne et perdit 80.000 soldats dans la campagne.
On parle peu de cette bataille de Toulouse parce qu'Eudes était mérovingien.
Les Capétiens étaient en train de devenir rois de France et n'avaient pas envie de reconnaître une victoire mérovingienne.
Les musulmans ont conclu alors qu'il était dangereux d'attaquer la France en contournant les Pyrénées par l'est, et ils ont mené leurs nouvelles attaques en passant à l'ouest des Pyrénées.
15.000 cavaliers musulmans ont pris et détruit Bordeaux, puis les Pays de la Loire, et mis le siège devant Poitiers, pour être finalement arrêtés par Charles Martel et Eudes à vingt kilomètres au nord de Poitiers, en 732.
Les musulmans survivants se sont dispersés en petites bandes et ont continué à ravager l'Aquitaine.
De nouveaux soldats les rejoignaient de temps en temps pour participer aux pillages.
(Ces bandes n'ont finalement été éliminées qu'en 808, par Charlemagne)
Les ravages à l'est ont continué jusqu'à ce qu'en 737 Charles Martel descend, au sud, avec une armée puissante, et reprend successivement Avignon, Nîmes, Maguelone, Agde, Béziers et met le siège devant Narbonne.
Cependant, une attaque des Saxons sur le nord de la France obligea Charles Martel à quitter la région.
En 759 enfin, Pépin le Bref reprit Narbonne et écrasa définitivement les envahisseurs musulmans.
Ces derniers se dispersèrent en petites bandes, comme à l'ouest, et continuèrent à ravager le pays, notamment en déportant les hommes pour en faire des esclaves castrés, et les femmes pour les introduire dans les harems d'Afrique du Nord, où elles étaient utilisées pour engendrer des musulmans.
La place forte des bandes se situait à Fraxinetum, l'actuelle Garde-Freinet (le massif des maures).
Une zone d'environ 10.000 kilomètres-carrés, dans les Maures, fut totalement dépeuplée.
En 972, les bandes musulmanes capturèrent Mayeul, Abbé de Cluny, sur la route du Mont Genèvre.
Guillaume II, comte de Provence, passa 9 ans à faire une sorte de campagne électorale pour motiver tous les Provençaux, puis, à partir de 983, chassa méthodiquement toutes les bandes musulmanes, petites ou grandes.
En 990, les dernières furent détruites. Elles avaient ravagé la France pendantdeux siècles……
La pression musulmane ne cessa pas pour autant.
Elle s'exerça pendant les 250 années suivantes par des razzias effectuées à partir de la mer.
Les hommes capturés étaient emmenés dans des camps de castration en Corse, puis déportés dans les bagnes du Dar al islam, et les femmes d'âge nubile dans les harems.
Les repaires des pirates musulmans se trouvaient en Corse, Sardaigne, Sicile, sur les côtes d'Espagne et celles de l'Afrique du Nord.
Toulon a été totalement détruite par les musulmans en 1178 et 1197, les populations massacrées ou déportées, la ville laissée déserte.
Finalement, les musulmans ayant été expulsés de Corse, Sicile, Sardaigne, du sud de l'Italie et de la partie nord de l'Espagne, les attaques sur les terres françaises cessèrent mais elles continuèrent sur mer par des actions de pirateries.
Ce n'est qu'en 1830 que la France, exaspérée par ces exactions, se décida à frapper le serpent à la tête, et à aller en Algérie détruire définitivement les dernières bases des pirates musulmans. Ce fut l’origine et la raison de notre présence en Afrique du Nord.
Vous savez ce qu'est devenue ensuite l'Algérie… et l'histoire ne s'est pas figée……
Ce qu'il y a de frappant, c'est qu'entre 714, la première entrée, et 1830, l'écrasement définitif des pirates barbaresques, il s'est écoulé plus d'un millénaire, ce qui montre qu'ils ne renoncent jamais...
Et aujourd'hui, effectivement, ils reviennent en masse, par le biais "pacifique" d'une immigration de peuplement,
qui exploite à fond les failles de nos lois, de nos principes démocratiques, et de nos avancées sociales...!
Bientôt ils seront assez nombreux pour prendre démocratiquement le pouvoir dans les villages, les banlieues, les villes, les régions, les pays d'Europe !
Car les exemples des "printemps arabes" qui se déroulent sous nos yeux en Tunisie, Libye, Egypte, montrent s'il en était besoin que les "modérés" se font toujours évincer par les enragés ! Qui ne cherchent qu'une chose : appliquer la charia et transformer nos pays d'Europe en un "Dar al Islam", une terre d'islam.
Il suffit de voir les exactions actuelles contre les chrétiens d'Afrique du Nord, d'Egypte, d'Indonésie, du Nigéria, etc. pour imaginer quel serait le sort réservé à nos familles, à nos peuples européens de souche judéo-chrétienne !
La France est le pays européen avec la plus importante population musulmane qui augmente très rapidement avec l’immigration de peuplement et la natalité.
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