lundi 16 septembre 2019

Draghi's stances on econ growth in the eurozone

First the bad news:
"This assessment is broadly reflected in the September 2019 ECB staff macroeconomic projections for the euro area. These projections foresee annual real GDP increasing by 1.1% in 2019, 1.2% in 2020 and 1.4% in 2021. Compared with the June 2019 staff macroeconomic projections, the outlook for real GDP growth has been revised down for 2019 and 2020."

In countries where the public expenses are so mechanical that salaries in the public sector will cost at least 1% of growth, this scenario is near a true recession.



Then some expectations:

"While labour cost pressures strengthened and broadened amid high levels of capacity utilisation and tightening labour markets, their pass-through to inflation is taking longer than previously anticipated. Over the medium-term underlying inflation is expected to increase, supported by our monetary policy measures, the ongoing economic expansion and robust wage growth."

"All countries should reinforce their efforts to achieve a more growth-friendly composition of public finances."


There is another wish:

"The implementation of structural policies in euro area countries needs to be substantially stepped up to boost euro area productivity and growth potential, reduce structural unemployment and increase resilience. The 2019 country-specific recommendations should serve as the relevant signpost."
Or this one
"Regarding fiscal policies, the mildly expansionary euro area fiscal stance is currently providing some support to economic activity. In view of the weakening economic outlook and the continued prominence of downside risks, governments with fiscal space should act in an effective and timely manner. In countries where public debt is high, governments need to pursue prudent policies that will create the conditions for automatic stabilisers to operate freely."
In summary, Mario Draghi, who is leaving the ECB presidency and reordering a new set of QE, is urging the governments of the eurozone to take their responsibilities in the pro-growth policies as monetary policies are touching the end of quantitative measures.

There are three pattern og governments:
- those with fiscal space, he provided the advice to spend efficiently and timely
- those with high debt, he urged them to let the "automatic stabilisers" to operate freely.
The issue is that in highly indebted countries France, Italy, the automatic stabilisers are not operating freely as governments tuned the rates of redistribution and of taxes continuously since the 2007 crisis (and before). They have distorted the market economy toward negative incentives to work and high-level incentives to live on social security subsidies.

All these years since the 2007 crisis the ECB put in the zone very powerful measures of monetary policy. Governments of France and Italy interpreted those measures even the most extreme as negative rates and large QE programs as a substitute for reforms, especially in the labour market. Despite the crisis is over for several years, those governments didn't move the set of social stabilizers according to Keynesian policies, id est by alleviating taxes and encouraging job creation. By their unwilling to do reforms they bought votes but stopped economic growth. 













D'abord la mauvaise nouvelle:

"Cette évaluation est largement reflétée dans les projections macroéconomiques des services de la BCE de septembre 2019 pour la zone euro. Ces projections tablent sur une augmentation annuelle du PIB réel de 1,1% en 2019, 1,2% en 2020 et 1,4% en 2021. Comparées aux projections macroéconomiques des effectifs de juin 2019 , les perspectives de croissance du PIB réel ont été révisées à la baisse pour 2019 et 2020. "



Dans les pays où les dépenses publiques sont si mécaniques que les salaires dans le secteur public coûteront au moins 1% de la croissance, ce scénario est proche d'une véritable récession.





Puis quelques attentes:

"Alors que les pressions sur les coûts de main-d'œuvre se sont intensifiées et amplifiées avec le taux d'utilisation élevé de la capacité et le resserrement des marchés du travail, leur répercussion sur l'inflation prend plus de temps que prévu. L'inflation sous-jacente devrait augmenter à moyen terme, grâce à nos mesures de politique monétaire , l’expansion économique en cours et la forte croissance des salaires ".



"Tous les pays doivent intensifier leurs efforts pour parvenir à une composition des finances publiques plus favorable à la croissance".



Il y a un autre souhait:

"La mise en œuvre des politiques structurelles dans les pays de la zone euro doit être considérablement accélérée afin de stimuler la productivité et le potentiel de croissance de la zone euro, de réduire le chômage structurel et de renforcer la résilience. Les recommandations par pays de 2019 devraient constituer un indicateur pertinent."

Ou celui-ci

"En ce qui concerne les politiques budgétaires, l'orientation budgétaire légèrement expansionniste de la zone euro apporte actuellement un certain soutien à l'activité économique. Compte tenu de l'affaiblissement des perspectives économiques et de la persistance des risques de dégradation, les gouvernements disposant d'une marge budgétaire devraient agir de manière efficace et rapide. Dans les pays où la dette publique est élevée, les gouvernements doivent mener des politiques prudentes qui créeront les conditions permettant aux stabilisateurs automatiques de fonctionner librement. "
En résumé, Mario Draghi, qui quitte la présidence de la BCE et réorganise un nouvel ensemble de QE, exhorte les gouvernements de la zone euro à prendre leurs responsabilités dans les politiques de croissance, alors que les politiques monétaires touchent à la fin des mesures quantitatives.

Il existe trois types de gouvernement:

- ceux qui ont une marge de manœuvre financière, il a conseillé de dépenser efficacement et en temps voulu


- ceux qui ont une dette élevée, il les a exhortés à laisser les "stabilisateurs automatiques" fonctionner librement.

Le problème est que, dans les pays très endettés que sont la France et l’Italie, les stabilisateurs automatiques ne fonctionnent pas librement, les gouvernements ajustant les taux de redistribution et d’impôts de manière continue depuis la crise de 2007 (et avant). Ils ont faussé l’économie de marché en créant des incitations négatives au travail et des incitations de haut niveau à vivre des subventions de la sécurité sociale.
Toutes ces années depuis la crise de 2007, la BCE a mis en place dans la zone des mesures très puissantes de la politique monétaire. Les gouvernements français et italien ont interprété ces mesures, même les plus extrêmes, comme des taux négatifs et d’importants programmes d’assouplissement quantitatif comme un substitut aux réformes, en particulier sur le marché du travail. Malgré la fin de la crise depuis plusieurs années, ces gouvernements n'ont pas modifié l'ensemble des stabilisateurs sociaux conformément aux politiques keynésiennes, en allégeant les impôts et en encourageant la création d'emplois. En refusant de faire des réformes, ils ont acheté des voix mais ont stoppé la croissance économique.

https://www.ecb.europa.eu/press/pressconf/2019/html/ecb.is190912~658eb51d68.en.html

https://www.investopedia.com/terms/a/automaticstabilizer.asp

https://www.ecb.europa.eu/press/tvservices/webcast/html/webcast_pc_youtube.en.html

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