mardi 13 novembre 2018

Mon identité n'est pas négociable et curieusement à vous lire la vôtre non plus

https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/01/24/nuit-des-idees-achille-mbembe-l-identite-n-est-pas-essentielle_5068460_3232.html?fbclid=IwAR0c2LU1zNEOKc5nL3pSFnGcmdyax3nlWc1T-iCZecLwkiVFICaG53lBApk


"Par ailleurs, le propre de l’humanité, c’est le fait que nous sommes appelés à vivre exposés les uns aux autres, et non enfermés dans des cultures et des identités. Mais tel est aussi le cours que prend désormais notre histoire avec d’autres espèces sur cette Terre. Vivre exposés les uns aux autres suppose de reconnaître qu’une part de qui nous sommes devenus trouve son origine dans ce que la philosophe Judith Butler appelle notre vulnérabilité. Celle-ci doit être vécue et entendue comme appel à tisser des solidarités et non à se forger des ennemis. En vérité, ce que l’on appelle l’identité n’est pas essentiel. Nous sommes tous des passants. Alors qu’émerge lentement une nouvelle conscience planétaire, la réalité d’une communauté objective de destin devrait l’emporter sur le culte de la différence."

Et là on est dans le délire qui peut conduire au viol... Comment faire mr ou mme si vous ne pouvez pas jouir? Je vais vous montrer. Un philosophe? Aucunement.



"On ne l’a pas suffisamment fait ressortir, mais à la racine du racisme propre aux sociétés prises dans les rets du néolibéralisme se trouve la difficulté de jouir. Cela étant, les pulsions racistes sont ­devenues des pulsions de type libidinal.

Pour fonctionner, le racisme a besoin de la fiction selon laquelle il y aurait des corps purs, des cultures pures, du sang pur. Or, il n’existe aucun corps humain qui soit pur, diaphane. En matière de corps, de religion, de culture ou de sang, le blanc n’existe tout simplement pas. Tous les corps sont gris ocre et obscurs. Et c’est ce qui fait d’eux des corps vivants et humains, et à ce titre poreux, ouverts sur ce qui les fait vivre, sur la chair du monde."

La modernité c'est tout simplement la médiocrité formelle et des idées. En revanche cette médiocrité est parafaitement lisse pour le politqiuement correct.

"D’autre part, le projet de l’en-commun fait place au passant. Le passant renvoie en dernière instance à ce qui constitue notre condition commune, celle de mortel, en route vers un avenir par définition ouvert. Etre de passage, c’est cela finalement la condition humaine terrestre. Assurer, organiser et gouverner le passage et non instruire de nouvelles fermetures, telle est à mon sens la tâche de la démocratie à l’ère planétaire."

Ce philosophe autoproclamé est un faussaire des idées et un opportuniste qui a sauté dans le bateau de l'immigrationnisme des zélites totalement délirantes d el'occident en déclin. C'est plus facile pour vendre.
Cette tribune complaisamment accueillie par l’immonde est anti humaniste, c’est l’anti-humanisme de la gauche, des verts, de Macron, Juppé, Raffarin et Sarkozy. Celle de l'identité malheureuse décrite par Finkielkraut.
Déshumaniser et aller vers des clones numérotés. Nier les origines pour construire sur une tabula rasa qui n’existe pas l’homo collectivus mélangé et égalitaire, un cauchemar et surtout une prochaine extinction.
Nous ne sommes pas des passants nous sommes des transmetteurs, de gènes, de savoirs, de propriétés, de culture et des bâtisseurs de civilisations...


Eloge de la diversité c'est à dire le respect de l'identité



Aucun commentaire:

 
Paperblog