samedi 13 juillet 2019

Vincent Lambert

Quelques points
1/ le libre choix de sa fin de vie existe dans la loi et il ne peut être supputé il doit être écrit. Donc l’inflation législative a un autre but.
Je précise que ce droit comme toute liberté individuelle (expression, religion, entreprise, propriété) est essentiel.
2/ le cas VL illustre la question de la tutelle. Ce sujet est d’une importance cruciale, comment le tuteur ou la tutrice peut il se substituer à la volonté non exprimée par écrit de la personne ? N’y a t il pas un conflit d’intérêt évident dès lors que l’individu qui est l’époux est en situation de faiblesse ? Quand il y a une assurance vie significative la tutelle est elle toujours confiée à l’autre époux?
3/ les csq de cet arrêt sur ordre de la justice de l’alimentation de l’hydratation et de l’euthanasie par sédation sont immenses: il y a plusieurs dizaines de patients dont la vie est maintenant suspendue à une décision de justice à venir si une partie veut se lancer dans une procédure
4/ les juges ont ordonné cette procédure sur la foi de témoignages. Est ce le texte de la loi ou bien une interprétation ? Auquel cas le paravent des expertises que brandissent les parties favorables à l’euthanasie tombent.

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