samedi 20 juillet 2019

L’appel « pour la science »

Je pense que cet appel comme tous ces appels militants qui font état d’une lutte sont des attrape-nigauds. Il consiste fondamentalement à considérer que toutes les parties sont des bons samaritains. Du point de vue des médias subventionnés et des journalistes défiscalisédje suis très très très dubitatif.
La confiance est un sentiment fragile qui ne peut venir que de la liberté d’expression et de l’absence de conflit d’intérêt dans le plus important est l’argent public.

https://www.lopinion.fr/edition/politique/science-ne-saurait-avoir-parti-pris-l-appel-250-scientifiques-aux-192812
La science n’existe pas. Il y a des faits expérimentaux, des interprétations des théories scientifiques qui sont tous le fait d’êtres humains.
Le journalisme scientifique ne peut pas être fait par des littéraires. Pour être journaliste scientifique aujourd’hui c’est-à-dire créer de la valeur à partir d’articles scientifiques il faut un niveau de PhD en biologie ou en sciences exactes
 Et les scientifiques sont d’abord des personnes qui découvre ou innove dans le domaine du monde réel celui de la physique de la chimie ou de la biologie.  Ceci étant dit la principale qualité d’un scientifique et de mesurer le risque que ses conclusions dans l’interprétation des faits expérimentaux soit erroné. Je rejette l’hypothèse nulle car je constate des différences mais je ne le fais qu’en étant conscient qu’il y a une probabilité même si elle est faible que je me trompe.
 Dès lors la liste des insertion indiscutable prend une autre allure. Elle est intéressante dans le sens où elle recadre le débat scientifique mais elle est dangereuse dans la mesure où elle ne ménage pas la probabilité de l’incertitude d’une insertion de surcroît les scientifiques signataires se sont fait piéger par le vocabulaire c’est-à-dire la sémantique. Sur les vaccinations il n’est pas hexa de dire que toutEs les vaccinations sont bénéfiques. Le vaccin est une immunothérapie active donc le traitement il obéit donc à la règle absolue du rapport bénéfice risque. On ne discute pas le bénéfice risque aujourd’hui pour la rougeole puisque nous n’avons pas de traitement de l’infection une fois déclaré. On ne discute pas le bénéfice de l’actuel vaccin contre la polio milite puisque c’est la même situation et les séquelles peuvent être extraordinairement lourde. En revanche sur la grippe c’est beaucoup moins clair et sur le papillomavirus les preuves sont encore assez Fragile. L’exemple est intéressant mais il a été caricaturé. On ne fait pas avancer le débat en voulant établir un cordon sanitaire autour d’une vérité qui serait supposé scientifique car intangible.

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