vendredi 19 juillet 2019

Il y a là l’extraordinaire prétention des médiocres politiques de ce temps

"On n’a rien fait d’illégal", répète Séverine de Rugy

A cran et souvent en larmes, Séverine de Rugy ne comprenait pas l’emballement. «On n’a rien fait d’illégal», répétait-t-elle. Elle comprenait que les photos puissent choquer. Cette fille de profs – comme son mari – assure qu’elle n’aime pas le luxe. En tant que journaliste, elle a, bien sûr, couvert le Festival de Cannes, rencontré des célébrités et raconté leurs vies. Avec le recul, elle admet avoir été dépassée par le faste et le protocole. Elle regrette de ne pas avoir pu disposer d’une sorte de «guide des usages dans les palais de la République», dit-elle. Piégée par une amie qui a donné, selon elle, les photos à Mediapart pour un sombre règlement de comptes, elle plaide «l’imprudence». Entre naïveté et manque de discernement, Séverine de Rugy voulait tout faire pour sauver la carrière de son mari. Peine perdue.

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