L'étrange silence autour du culte de Michel Foucault
Bizarrement, au moment où le camp progressiste ne parle plus que de sexe, de consentement, de harcèlement, exige l'épuration de la littérature et du cinéma, dénonce à longueurs de journées dans les médias la "culture du viol" et la "domination masculine" en invoquant l'autorité du Saint Patron des LGBT Michel Foucault, personne ne remet en question la complaisance de ce dernier à l’égard des crimes pédophiles. Cela semble être un aspect tabou de Foucault, tant son œuvre est devenue un mantra, sa personnalité une vache sacrée. L'icône des minorités opprimées, des trans et des marginaux. Il est même devenu l'auteur le plus cité du monde dans les sciences sociales, les gender studies et les cultural studies des universités du monde entier. Or Michel Foucault a signé avec Dolto, Althusser, Simone Beauvoir et quelques autre sommités intellectuelles, une lettre demandant au gouvernement de l'époque la légalisation de la pédophilie, qu'on appelait pas encore pédocriminalité. Plus tard, dans son Histoire de la sexualité, il fait l'éloge du sado-masochisme, d'une sexualité libertaire, écrit de longs passages pour défendre la pédérastie avec les adolescents, en tant que pratique éthique et philosophique. Et en 1979, dans un entretien à France Culture, il déclare que les enfants sont capables de relations érotiques librement consenties avec des adultes, bien qu'il refusât de parler de sexe, car selon lui la notion de sexualité est utilisée par le pouvoir psychiatrique et judiciaire :
"C’est difficile de fixer des barrières. Une chose est le consentement, une autre est la possibilité pour un enfant d’être cru lorsque, parlant de ses rapports sexuels ou de son affection, de sa tendresse, ou de ses contacts, autre chose donc est la capacité que l’on reconnaît à l’enfant d’expliquer ce qu’il en est de ses sentiments, ce qu’il en a été de son aventure, et la crédibilité qu’on lui accorde. Or, quant aux enfants, on leur suppose une sexualité qui ne peut jamais se porter vers un adulte, et d’un. Deuxièmement, on suppose qu’ils ne sont pas capables de dire sur eux-mêmes, d’être suffisamment lucides sur eux-mêmes. Qu’ils n’ont pas suffisamment la capacité d’expression pour expliquer ce qu’il en est."
jeudi 13 février 2020
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