(1)
L'assassin est un individu violent consommateur habituel de drogues. il n'a pas de maladie mentale caractérisée connue. Il est pleinement responsable de ses actes et en particulier celui de prendre des drogues pour augmenter sa violence ce qu'il a déjà dû faire dans le passé. Il n'y a pas de question isolée du discernement sinon pour disculper tout individu ayant fumé du cannabis, bu de l'alcool, s'étant injecté de l'héroïne etc. Ce qui n'est pas juste. Le discernement c'est de se rendre compte qu'étant violent la consommation de certaines substances augmente ma violence comportementale. À partir de ce discernement deux comportements: j'utilise cette consommation pour assouvir ma soif de violence ou bien je l'évite car je ne veux pas être précipité dans une spirale. Ce choix est parfaitement conscient car préalable à la prise de substances.
L'assassin est un individu violent consommateur habituel de drogues. il n'a pas de maladie mentale caractérisée connue. Il est pleinement responsable de ses actes et en particulier celui de prendre des drogues pour augmenter sa violence ce qu'il a déjà dû faire dans le passé. Il n'y a pas de question isolée du discernement sinon pour disculper tout individu ayant fumé du cannabis, bu de l'alcool, s'étant injecté de l'héroïne etc. Ce qui n'est pas juste. Le discernement c'est de se rendre compte qu'étant violent la consommation de certaines substances augmente ma violence comportementale. À partir de ce discernement deux comportements: j'utilise cette consommation pour assouvir ma soif de violence ou bien je l'évite car je ne veux pas être précipité dans une spirale. Ce choix est parfaitement conscient car préalable à la prise de substances.
(2)
L'autre responsabilité irréfragable est celle du chef qui interdit à ses subordonnés d'intervenir (leur raison d'être) alors que la vie d'un citoyen est en jeu. Cette dernière relève de l'enquête car elle peut avoir permis à l'assassin d'ôter la vie à sa victime. Je suis surpris que le lien évident n'ai pas conduit à l'ouverture d'abord d'une enquête interne à la police. Je rappelle que nous sommes en plein Paris me semble-t-il et que si ces fonctionnaires étaient insuffisamment préparés pour une telle intervention il a des unités spécialisées qui peuvent être sur place rapidement. Il n'est pas possible de ne pas évoquer le Bataclan.
Donc deux responsabilités qui ne sont pas liées. Attention aux amalgames. La justice et les experts (à la différence de la génétique ou de la bactériologie, en psychiatrie criminelle l'expertise est au mieux une opinion...) n'ont ni base scientifique ni antécédents médicaux pour supprimer la responsabilité pénale de l'assassin. La police et l'état n'ont, à ma connaissance, pas apporté d'éclaircissements sur les ordres donnés aux policiers présents ce qui constitue une reconnaissance de responsabilité.