1/ pour les patients souffrants, que je sache, tout médecin peut administrer des antalgiques puissants appropriés à son état et par la voie la plus adaptée. Comme pour tout traitement il faut agir avec prudence. Le risque de complications de ces traitements antalgiques puissants est important. On ne peut pas d'un côté écrire des articles sur les complications des opioïdes et ne pas rappeler que la prescription c'est le diagnostic la molécule la dose et la surveillance.
2/ alors le midazolam. Il eut été plus intelligent de ne pas choisir l'affaire judiciaire en cours afin au moins d'échapper à la critique d'une saillie corporatiste. A-t-on vraiment besoin de cette benzo à domicile? Probablement assez peu souvent d'après la littérature. Nous avons une autre benzo, le lorazépam qui a aussi une action assez courte et qui peut être utilisé à domicile.
3/ Plutôt que de réclamer du midazolam ce qu'il faut arriver à faire c'est que les décisions de sédation palliative soit bien multidisciplinaires et que les équipes mobiles de soins palliatifs soient impliqués chaque fois que nécessaire.
4/ Il serait intéressant de savoir précisément les conditions dans lesquelles les français meurent à domicile. Alors en fonction des résultats une discussion autour de cette benzo pourrait être productive.
https://web.archive.org/web/20100120111123/http://www.rcplondon.ac.uk/media/Press-releases/Pages/National-care-of-the-dying-audit-2009.aspx
de Graeff A, Dean M (February 2007). "Palliative sedation therapy in the last weeks of life: a literature review and recommendations for standards". Journal of Palliative Medicine. 10 (1): 67–85. doi:10.1089/jpm.2006.0139. PMID 17298256
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