Le point de ralliement le plus pittoresque est à la fois celui qui offre une lumière irréelle sur la montagne Sainte Victoire c’est le village de Puyloubier.
Faire le tour de la montagne par le Tholonet permet de passer au barrage de Bimont et pourquoi pas de faire un bike and run en faisant le tour du barrage et du lac Zola, environ 10 km de trail.
Ce côt de la Sante Victoire est très lumineux le matin |
Cette merveilleuse route de Puyloubier à Saint Antonin sur Bayon |
La route est vallonnée et le soleil cogne |
La Sainte-Victoire
La tradition locale associe le nom de Sainte-Victoire au souvenir de la grande victoire de Marius contre les Cimbres et les Teutons en 102 av. J.-C. dans les environs d'Aix, au cours d'une bataille dont l'emplacement exact n'est pas connu avec certitude. Or l'ancien nom attesté de la montagne, inchangé de nos jours en provençal, est mont Venturi. Camille Jullian puis Michel Clerc, à la suite de Frédéric Mistral, ont montré que la légende de l'association du nom de la montagne à la victoire de Marius, même si la confusion Venturi-Victoire est antérieure, a été forgée par « les imaginations de pauvres esprits comme Solier et d'érudits véreux comme Fauris de Saint-Vincens » à partir des xviiie – xixe siècles. Cette légende s'est si profondément ancrée dans l'imaginaire provençal que le prénom Marius, auparavant quasiment introuvable (il n'y avait pas un seul Marius dans le bataillon envoyé de Marseille à Paris en septembre 1792), est devenu populaire. Aucun trophée célébrant la victoire de Marius et pouvant témoigner de la permanence d'un souvenir populaire n'a été sérieusement identifié. De même le nom du village de Pourrières ne vient pas du campus Putridi où sont censés avoir pourri les corps des Germains vaincus, mais du latin porraria, « champ de poireaux », décliné en Porreriis ou approchant. Michel Clerc fait de toute cette affaire un « exemple excellent de formation d'une légende pseudo-populaire ».
Pour les deux historiens, le nom originel de la Sainte-Victoire, Ventur ou Venturius, conservé en provençal comme Santo Venturi, est un nom indigène plus ancien que la présence romaine, sans doute ligure.
Terre de légende, magie de lumière... Petite histoire de Saint-Ser (où je n'ai voulu m'arrêter au risque de ne pas repartir...)
Natif de Lyon au 5e siècle, Saint Ser était un ermite qui se retira dans une grotte de la Montagne Sainte-Victoire. Ses vertus exemplaires et sa foi chrétienne attirèrent de nombreux fidèles et constituèrent un modèle pour les habitants du pays.
En ce temps-là, Euric, souverain Wisigoth, violent et cruel, farouchement hostile à l’église, régnait sur la Provence. Son pire adversaire fut saint Ser. Vers l'an 484, refusant de se soumettre et méprisant les menaces, saint Ser fut décapité par les émissaires d'Euric. Le lieu de son supplice fut celui de sa sépulture et sa mémoire resta vénérée dans toute la contrée.
Aujourd'hui, la chapelle de Saint-Ser, bâtie dans une grotte de la montagne, reste un lieu de pèlerinage où les habitants de Puyloubier et des environs se rendent chaque année, le 24 mai pour office religieux.
Faites vos plans de circuits... |
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