vendredi 14 décembre 2018

G comme GJ, comme Génériques?

Ce médecin est pathétique. Cette hantise des Génériques est un non sens mais il en fait une "bataille". La solution c'est de prescrire en DCI et que le patient choisisse s'il veut telle ou telle marque. Il faut qu'il reprenne ses cours de pharmaco, les Génériques sont des médicamenst comme les autres et certains sont maintenant identiques à des médicaments brevetés dont le brevet est arrivé à échéance mais certains patienst veulent toujours la marque. Qu'ils la paient. Cela me rappelle la maman qui n'a pas d'argent pour le steak mais achète des chaussurees Nike parce que son fils l'exige. Enfin il n'a pas compris que le monopole de la sécu est la clé de la plupart des problèmes de l'exercice médical en France.









"de moins en moins de médicaments remboursés sous prétexte que ce sont des médicaments de confort ; on leur impose les génériques, des médicaments de 2ème qualité qui génèrent des problèmes de tolérance, qui compliquent notre exercice au quotidien.



On a tous les jours des règles supplémentaires qui viennent nous...menotter les mains.

Les projets que j'avais -avoir une maison, payer des belles études à mes enfants, j'ai du mal à les réaliser. J'ai la corde au cou vis-à-vis des banques.

Je n'ai pas adhéré au mouvement des Gilets jaunes à titre personnel : en tant que médecin, on est quand même moins impacté que les autres, même si on a vu les difficultés s'accroître en 20 ans. Les projets que j'avais -avoir une maison, payer des belles études à mes enfants, j'ai du mal à les réaliser. J'ai la corde au cou vis-à-vis des banques.
Mais c'est surtout pour mes patients que je me mobilise. J'ai un patient de 83 ans, d'origine tunisienne, qui a travaillé toute sa vie et qui a failli être expulsé de son logement. Il payait 1500 euros pour un deux pièces HLM au lieu de 400 euros : ne parlant pas français, il n'avait pas su envoyer les papiers à la bonne personne… Quand on voit ces gens-là mis au ban de la société alors qu'ils devraient avoir le droit au respect, c'est insupportable.

J'ai moi-même été en conflit avec la CPAM sur la prescription des génériques. J'ai été montré du doigt, stigmatisé, convoqué plusieurs fois, menacé de sanction financière parce que j'inscrivais "non substituable" sur chacune de mes prescriptions. C'était mon cheval de bataille. A partir du moment où j'avais un problème avec un patient, un générique, je me devais de protéger tous mes patients. La pression était telle que j'ai été obligé de changer mes habitudes… mais je les ai vite reprises. L'obligation de justifier médicalement la mention NS [mesure du PLFSS 2019, Ndlr] va juste me faire perdre encore plus de temps pour protéger mes patients.


Je ne serai pas satisfait tant qu'on n'aura pas rétabli le respect de l'humain."

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