mardi 26 mai 2015

Numerus clausus: la forme la plus nuisible de l'étatisme

Errare humanum est perseverare diabolicum.

On admire nous simples français qui n'avons qui n'avons jamais passé un concours de haut fonctionnaire l'extraordinaire omniscience des énarques et autres hauts fonctionnaires du ministère très peu de la santé mais surtout de l'assurance maladie qui a fait des ajustements millimétriques du NC.
Songez y!
Combien de réunions, de modèles sophistiqués d'économétrie régionale pour une précision inégalée même au temps des soviets où l'état savait combien de pains au chocolat avaient été achetés puisqu'il ne s'en produisait pas. Ceci après des années magiques où la médecine a été traitée comme une marchandise dont l'état pouvait à sa guise fixer l'offre, la demande, les tarifs, et avec le résultat que nous voyons en clair devant nous.
Ce qui est aussi saisissant c'est la rédaction de ce commentaire journalistique tout dans la vraie information, le questionnement, la critique (au sens de critical), la réflexion, le rationnel. Un journalisme pravdaien bien récompensé par les subventions...

"Numerus clausus : la stagnation persiste




Paris, le mardi 14 janvier 2014 – Il semble que le gouvernement n’ait pas choisi, à l’inverse de certains de ses prédécesseurs, de faire de l’augmentation du numerus clausus l’une de ses armes face à la désertification médicale de certaines régions et la diminution annoncée de certains professionnels, en raison de départs massifs à la retraite prévus prochainement. En effet, ces dernières années ont été marquées par une stagnation des numerus clausus. L’année 2014 ne fait pas exception : les chiffres sont stables avec 11 791 étudiants autorisés à passer en deuxième année de médecine, 3 099 en pharmacie, 1 200 en odontologie et 1 016 en maïeutique. Si à la différence des autres disciplines, la pharmacie connaît une très légère augmentation (quatre places), cette filière n’a pas connu de progression massive depuis de très nombreuses années. Ces places supplémentaires en pharmacie favorisent les académies de Bordeaux (trois places), de Toulouse II (deux places), Tours (deux places), Corse (une place) et Nice (une place), tandis qu’arithmétique oblige certaines facultés voient leur numerus clausus diminuer. Ainsi, Reims perd cinq places. C’est plus globalement Montpellier 1 qui présente le numerus clausus le plus large en pharmacie (avec 188 places), tandis qu’en médecine Lille 2 culmine (448 places). Il est certain que cette quasi stagnation du numerus clausus de pharmacie contribuera à relancer les critiques des syndicats contre la réforme de la première année commune des études de santé (PACES), toujours très attaquée par les futurs pharmaciens, qui considèrent qu’elle a dévalorisé la filière.
M.P."

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