Publié le 12/10/2010
Le keynésianisme de la relance est à bout de souffle, il a d'abord ralenti la machine et aujourd'hui il est hors jeu. Il reste à essayer le protectionnisme, cela tombe bien avec toute cette création monétaire les monnaies fiduciaires baissent...
Quelques aspects de la guerre monétaire en cours et à venir.
Tout d'abord il convient de rappeler que c'est la dette qui entraîné la crise financière et non pas la crise qui a entraîné la dette. Dans le montant de la dette publique accumulée des pays industrialisés la crise n'est responsable que d'environ 15 % du montant. Dans ces conditions c'est bien la dette par son insoutenabilité qui a entraîné la crise, laquelle a culminé au moment de la faillite de la banque Lehman.
Tout d'abord il convient de rappeler que c'est la dette qui entraîné la crise financière et non pas la crise qui a entraîné la dette. Dans le montant de la dette publique accumulée des pays industrialisés la crise n'est responsable que d'environ 15 % du montant. Dans ces conditions c'est bien la dette par son insoutenabilité qui a entraîné la crise, laquelle a culminé au moment de la faillite de la banque Lehman.
Une overdose de keynésianisme.
Dans ce contexte les gouvernements des pays industriels qu'il s'agisse des pays développés ou des pays émergents se sont lancés dans des politiques keynésiennes dite de relance. C'est aux États-Unis que cette politique a connu le plus grand développement avec un plan de stimulation de l'économie tout à fait gigantesque. Ce plan de stimulation est financé par de la dette publique et par d'autres mécanismes comme le quantitative easing qui consiste à imprimer de la monnaie électronique pour acheter des actifs aux banques ou aux fonds hypothécaires et ainsi injecter des liquidités dans l'économie. Cette politique est aussi très favorisée par un taux d'intérêt de base à zéro ce qui est le cas aux États-Unis actuellement mais aussi pratiquement en Europe.
Mais voilà les politiques keynésiennes ne donnent pas les résultats souhaités. En effet si l'activité économique reprend très légèrement il n'y a pas de création d'emplois et les déficits s'accumulent à la fois sous la forme de déficits sociaux ou de déficit liés à de nouveaux plans de stimulation basés sur de l'investissement public et donc de nouvelles dettes.
Mais voilà les politiques keynésiennes ne donnent pas les résultats souhaités. En effet si l'activité économique reprend très légèrement il n'y a pas de création d'emplois et les déficits s'accumulent à la fois sous la forme de déficits sociaux ou de déficit liés à de nouveaux plans de stimulation basés sur de l'investissement public et donc de nouvelles dettes.
Protectionnisme pour désigner un coupable (la Chine) et relancer les emplois!
Dans ces conditions on va essayer le protectionnisme. Le protectionnisme est difficilement acceptable par les autres pays sous la forme de taxes à l'import des marchandises. Les accords commerciaux précédents la crise les interdisent. C'est pourquoi le protectionnisme actuel est basé sur la dévaluation de la monnaie. À défaut d'imposer une taxe à l'import des marchandises on va par la dévaluation de la monnaie accorder une subvention à l'exportation et comme la monnaie du pays s'est dévaluée, les importations vont devenir plus chères ce qui revient à leur imposer une taxe virtuelle à l'entrée. Il y a aussi de petites mesures comme rendre plus cher un permis de travail pour un migrant etc. Cette guerre des monnaies ne peut s'envisager que dans une compétition à la dévaluation ce qui est en train de se produire entre la livre sterling, le dollar, le yen japonais et a contrario la réévaluation du réal brésilien ou du yuan chinois. La FED joue cette carte à fond pour des raisons surtout électorales... On sait que c'est un jeu dangereux car le protectionisme peut ralentir la croissance mondiale ce qui aura des conséquences sur les exportations des pays industrialisés. mais ce protectionisme est légal, peu importe qu'il fasse évaporer la valeur du dollar! C'est justement le but et en période plutôt déflationniste on ne voirt pas arriver l'inflation.
Europe et la BCE
L'euro dans cette compétition des monnaies joue une carte assez particulière. Il est en train de se laisser réévaluer alors même que les Allemands ne souhaitent pas poursuivre les émissions monétaires sous la forme de quantitative easing permettant à la BCE d'acheter des actifs européens en particulier de la dette souveraine. Toutefois les allemands souffrent moins que les autres pays de la zone euro car vis à vis du mark l'euro est plus faible ce qui leur donne un avantage alors que par rapport au franc l'euro est plus fort ce qui aggrave notre situation déjà fortement dégradée par d'autres facteurs internes. Idem pour les pays du Sud en plus grave. C'est pourquoi la croissance en Europe peut-être menacé par ce type de variations monétaires très volatiles.
L'euro dans cette compétition des monnaies joue une carte assez particulière. Il est en train de se laisser réévaluer alors même que les Allemands ne souhaitent pas poursuivre les émissions monétaires sous la forme de quantitative easing permettant à la BCE d'acheter des actifs européens en particulier de la dette souveraine. Toutefois les allemands souffrent moins que les autres pays de la zone euro car vis à vis du mark l'euro est plus faible ce qui leur donne un avantage alors que par rapport au franc l'euro est plus fort ce qui aggrave notre situation déjà fortement dégradée par d'autres facteurs internes. Idem pour les pays du Sud en plus grave. C'est pourquoi la croissance en Europe peut-être menacé par ce type de variations monétaires très volatiles.
En savoir plus sur http://archives.lesechos.fr/archives/cercle/2010/10/12/cercle_31406.htm#GzG2h8bBGWmwj4UO.99
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire