Comment ne pas être frappé par ce paradoxe?
La criminalité, la délinquance, l'incivisme font des ravages non plus seulement dans le neuf trois mais partout... Et pendant ce temps l'état voit son autorité bafouée.
Le pouvoir est dans son rôle républicain.
Le président de la république a envoyé un signal fort aux différentes communautés impliquées dans les épisodes de guerre civile de ces dernières semaines. Il a aussi touché aux symboles: la nationalité, l'expulsion d'un pays dont on brule les gendarmeries et dont on veut tuer les policiers. La gauche a bien sur hurlé mais sans convaincre car elle n'a pas de solutions.
Tant que le mythe de l'origine socio-économique n'aura pas été mis à terre il en sera ainsi, les premiers immigrés de l'après guerre avaient des foyers Sonacotra et pas de services publics, la deuxième génération a des logements rénovés à coup de milliards de la "politique de la ville" des gymnases, des bibliothèques des abri-bus, des centres sociaux, des foyers socioculturels, jamais les conditions n'ont été aussi favorables et la drogue, le trafic, le crime, la haine des français, la violence explosent. La sous culture est un aussi un vecteur de cette violence:
"tirez sur les keufs, si tu en vises un, tu ne le rates pas, une balle dans sa race, toutes les banlieues de Paname brûlent la police"
L'ouvrier de Boulogne Billancourt avait peut être la carte CGT mais il ne chantait pas ces chansons de rap.
Cherchez l'erreur! Et bien sur ce sont les plus vulnérables qui paient les premiers avec la peur de parler, de témoigner...
Les juges poursuivent une politique à sens unique: laxisme pour les uns autoritarisme pour les autres.
Les juges envoient eux un tout autre signal et c'est eux qui détiennent le pouvoir réel. Qu'on en juge.
Détention provisoire pour un septagénaire qui se défend au troisième cambriolage et pas de prison pour des "jeunes" qui en surnombre tabassent des flics dont une femme qui a le nez cassé autant dire que c'est du lourd... Traduit en incitations cela signifie: attention braves gens ne vous armez pas et ne vous servez même pas d'un couteau de cuisine, subissez le cambriolage les vexations, donnez tout de suite le fric ou le code du coffre, bref fermez là ou bien on va vous coffrer. En revanche si vous battez des flics pas de souci vous sortirez libre et vous pourrez continuer à les narguer. La ligue de défense des femmes battues ne s'est même pas fendue d'un communiqué!
Cet épisode n'est pas unique, rappelons aussi les déclarations catastrophiques de la procureur de la ville où a été brulée une gendarmerie et qui annonçait à la télévision que les recherches policières ne commenceraient qu'après les obsèques du gitan abattu par les policiers lors d'un contrôle de véhicules. N'était ce pas un trouble caractérisé à l'ordre public qu'une telle attitude? Un engagement à recommencer pour les auteurs de cet épisode de guerre qui coutera plusieurs millions d'euro puisque la justice leur permet de fuir tranquillement avant que ne commence les opérations policières...
Tels sont les faits ils sont accablants et ils produiront des effets politiques c'est inévitable malgré la formidable campagne de désinformation de tous les médias français et étrangers. Un petit mot pour le New York Times qui se permet de critiquer notre président. Pour de semblables faits n'oublions jamais sinon on ne peut avoir une opinion équilibrée sur ce débat qu'aux USA le septuagénaire serait libre et que les "jeunes" qui ont battu des policiers seraient en prison pour plusieurs années voire aurait reçu une balle! Après on peut discuter de tout mais rétablissons de saines comparaisons basées sur des faits.
Ce qui apparaît de plus en plus nettement à travers ces épisodes de guerre civile c'est que la première génération de l'immigration voulait et a réussi à s'intégrer mais que la deuxième génération veut intégrer tous les français de force dans une société différente ethnoculturellement, fortement islamisée ou antiblancs et fortement criminogène.
Depuis 20 ans les mêmes répètent leurs discours de wishful thinking sur l'intégration, la prévention, l'éducation et l'aide économique, la réalité démontre que malgré des efforts colossaux cela ne marche pas. Cette obstination a un nom: l'idéologie. Elle est mortelle pour des sociétés développées et vieillissantes qui assurent pour l'instant à tous les français un niveau de protection très élevé.
Les juges souvent par idéologie détricotent toutes les politiques sécuritaires (exemple des peines non appliquées...), ils ont une responsabilité majeure dans le déclin de nos sociétés car sans règle de la loi il ne peut y avoir de confiance en l'avenir.
Références
http://www.lepoint.fr/societe/police-hortefeux-porte-plainte-contre-l-auteur-de-tirez-sur-les-keufs-13-08-2010-1224820_23.php
PS1
1/ Le maire de Grenoble confirme parfaitement que la délinquance n'est pas un problème économique, le quartier de la Ville Neuve est "le plus fourni en services publics et équipements sportifs et culturels" RMC le 26 Août 2010.
Ceci au passage confirme qu'il existe une discrimination positive en dépenses publiques, une véritable insulte pour les payeurs de taxes et les travailleurs qui en France créent de la richesse. La politique de la ville est bien un dictat idéologique de la gauche et un fantastique levier électoral rien de plus, c'est à dire une dette sans retour.
2/ 40 tonnes de haschich par an, cocaïne et héroïne on ne le dit pas car ce serait trop grave!
3/ Une Kalash pour 100 euro c'est à Grenoble
4/ "Un dysfonctionnement de la justice a conduit à relacher des personnes inculpées pour trafic de drogue à Grenoble, cela à causé un traumatisme chez les policiers et les travailleurs sociaux (sic)!" le maire de Grenoble le même jour sur la même antenne...
Voilà les paramètres de ce que j'appelle me semble-t-il à juste titre une guerre civile, dans un contexte où un certain nombre de pouvoirs ont décidé de contribuer à détruire la société occidentale ouverte et libre.
PS2
La libération sous contrôle judiciaire de Monsif Ghabbour qui a braqué récemment le casino d'Uriage d'après la presse et des enregistrements vidéo confirme pleinement mon analyse, les Juges envoient chque fois que nécessaire des signaux de laxisme qui ne peuvent être considérés comme un produit du hasard ou bien comme certains juges le déclarent comme un mauvais boulot juridico-administratif des policiers...
dimanche 15 août 2010
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