Dans toute "réforme" qui conserve le principe de la répartition il faut de nouveaux prélèvements obligatoires. Qui va les acquitter?
C'est en réalité la seule question intéressante. Faisons de l'arithmétique du cours préparatoire:
- 3,7 Milliards d'euro sont ajoutés au montant des autres PO.
- Employeurs: 2 milliards ce qui détruira un certain nombre d'emplois
- Epargnants: 1 milliard ce qui détruira un peu plus la confiance car ces épargnants ont déjà payé l'impôt
- "hauts revenus": 0,675 milliard avec bien sur un effet seuil, au dessous pas de surprélèvement et au delà on paye, un modèle d'équité.
Il est stupéfiant de constater les arguments du parti socialiste et des syndicats de gauche y compris la CFDT qui parlent d'une réforme pour les riches!
Mais cette nouvelle augmentation des PO ne résoudra pas le déséquilibre entre les payeurs qui sont les actifs toujours moins nombreux et les bénéficiaires toujours plus nombreux.
En revanche l'augmentation continue des PO crée une distorsion de concurrence en faveur des entreprises étrangères de L'UE ou plus loin qui va nous empêcher de profiter de la baisse de l'euro. Ce graphique démontre bien l'impasse du business model de France SA: trop de dépenses publiques trop de PO mais aussi trop de dettes. Autrement dit malgré des PO records nous sommes obligés d'emprunter depuis 35 ans pour couvrir les dépenses publiques! Un vrai cauchemar où nous a plongé l'UMPS. Mais bien évidemment aucun parti politique n'a à ce jour remis en cause le "keynésianisme à la française". La prochaine décennie sera dominée par le désendettement et la contraction de la dépense publique un effort hors de portée pour un pays qui n'a pas mis sa force de travail au travail.
jeudi 1 juillet 2010
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