Some preliminary thoughts...
1/ There is a myth which is terrible to fight: there is no continuous progress. History is as chaotic as possible and innovation too. The recent history of medical innovation is the perfect illustration of this factual assertion.2/ As all services in a market economy healthcare follow supply and demand except that subsidies increase demand. This increase depends on the ratio subsidy/premium and subsidy base.
3/ The business of an insurer is to use reimbursement wisely. The aim of a state-managed social security system is to reimburse maximally even with using public debt.
4/ The fallacy of the word "healthcare professional" is obvious: indeed in term of cost and quality of care, we have to look first to prescribers.
Quelques pensées préliminaires ...
1 / Il y a un mythe qui est terrible à combattre: il n'y a pas de progrès continu. L'histoire est aussi chaotique que possible et l'innovation aussi. L'histoire récente de l'innovation médicale illustre parfaitement cette affirmation factuelle.
2 / Comme tous les services dans une économie de marché, les soins de santé suivent l'offre et la demande, sauf que les subventions augmentent la demande. Cette augmentation dépend du ratio subvention / prime et base de subvention.
3 / L'activité d'un assureur consiste à utiliser le remboursement à bon escient. Le but d'un système de sécurité sociale géré par l'État est de rembourser au maximum même en utilisant la dette publique.
4 / L'erreur du mot «professionnel de la santé» est évidente: en effet, en terme de coût et de qualité des soins, il faut d'abord se tourner vers les prescripteurs.
Back to the report.
The first point is about the first subtitle: should health expenses should be reduced? The answer is: the question is very badly formulated. What reduction? Reduction of prices? Of tariffs? Of the cost of goods and services? Of demand? Of public, private expenses?
We are pleased to hear that the report was written by a group of experts including health economists and they have prudently chosen to remain anonymous. Indeed the subject is illness and care but not health. In this setting, expenses must be appropriate and strictly linked to illness and care. this is a major consideration as the French healthcare system is characterized by a great amount of cash reimbursement which is not linked to illness and care. I mean "indemnités journalières", "medical " transports and "cures thermales" without forgetting to mention the nebulous budget item: "other medical goods and services".
Retour au rapport
Le premier point concerne le premier sous-titre: les dépenses de santé devraient-elles être réduites? La réponse est: la question est très mal formulée. Quelle réduction? Réduction des prix? Des tarifs? Du coût des biens et services? De la demande? De dépenses publiques et privées?
Nous sommes heureux d'apprendre que le rapport a été rédigé par un groupe d'experts comprenant des économistes de la santé et qu'ils ont prudemment choisi de rester anonymes. En effet, le sujet est la maladie et les soins, mais pas la santé. Dans ce contexte, les dépenses doivent être appropriées et strictement liées à la maladie et aux soins. C'est une considération majeure car le système de santé français est caractérisé par une grande quantité de remboursement en espèces qui n'est pas liée à la maladie et aux soins. Je veux parler des indemnités journalistiques, des transports "médicaux" et des "cures thermales" sans oublier de mentionner le poste budgétaire nébuleux: "autres biens et services médicaux".
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