jeudi 21 mars 2019

Pharmacogénétique: le fantasme éthique


Il y a des carrières qui sont très opportunes. Nous avons des éthiciens, bientôt des éthicologues... Quand le scanner et l'IRM sont arrivés avec leur stock de données numériques les mêmes interrogations oiseuses se sont fait jour. Où allons nous si on découvre que je suis différent des autres! C'est pourtant le cas et c'est cette différence qui fait la richesse de l'humanité et la difficulté de la médecine. Au moyen âge je suppose que de brillants esprits auraient trouvé non éthique de créer des cartes d'identité avec une photo couleur! Atteinte inadmissible à l'intimité que cette invention venue de Mars! Mais revenons à la pharmacogénétique. La pharmacogénétique est un progrès pour certaines thérapeutiques à condition que des séries l'établissent formellement c'est à dire par des études controllées randomisées. Nous sommes dans ce processus et quand il sera avancé les patients feront leur choix. Entre faire une hémorragie intracérébrale ou refaire une thrombose et gérer plus surement son traitement anticoagulant, vraiment les choix seront vite faits. Il faut ajouter que dès aujourd'hui nous pourrions en France voir diminuer le nombre de complications des traitements anticoagulants par les antivitamine K grace à l'autosurveillance des résultats biologiques par le patient. Cette technique n'est pas remboursée et donc non utilisée en France sauf tout récemment pour les enfants. Or il a été prouvé que cette autosurveillance diminue significativement les complications. En Allemagne plus de 100 000 appareils ont été acquis par les patients, chez nous par une subtile alchimie entre les intérêts corporatistes et le coût ce remboursement n'est pas encore intervenu.

Car dans tout cela ce qui est en cause c'est le coût. "sans soulever de nombreuses questions éthiques, politiques et sociales." Votre sous titre sacrifie à une pensée socialisante qui vise à voir partout le politique, le social... La seule question après l'efficacité c'est de savoir combien cela coûte et qui va payer. Et de ce point de vue les éthiciens ne sont pas d'un grand secours sauf à retarder l'émergence de la pharmacogénétique en agitant la peur et le risque du progrès, air connu. Plus les avancées seront imporatntes en génétique mais aussi en thérapie génique plus la question des choix de remboursement sera aigue. La sécu a choisi le social, l'aménagement du territoire en remboursant tous azimuts ce qui n'est pas du soin : IJ, transports, cures thermales, hospitalisations inutiles, médicaments sans efficacité, associations médicamenteuses inappropriées, elle n'a plus d'argent pour la pharmacogénétique et de moins en moins pour les soins lourds, quoi de plus logique? Le parc d'IRM est ridicule mais nous avons encore beaucoup de radios faites avec des radiations ionisantes qui décide? N'est-ce pas là un problème éthique?

Mais il y a plus, la pharmacogénétique est un pas vers la médecine personnalisée, alors que nous sommes immergés dans la médecine de masse, gouverné par les recommandations pour tous et finalement interdit de pe(a)nser l'individu pour ne nous intéresser qu'au groupe. Cette transition sera difficile pour nos esprits formatés à la pensée collectiviste et persuadés (de force) que la génétique n'est rien et que le milieu fait tout.


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mardi 19 mars 2019

Numerus clausus

Le NC était une planification de type soviétique c'est à dire décidée dans un ministère à Paris alors que l'économie, les biens, les services et les personnes sont mobiles dans l'UE. Le but en effet était de restreindre l'offre car l'offre crée la demande c'est EXACT. Mais les énarques, notamment un qui m'a fait un exposé à ce sujet alors qu'il était dir cab de Mme Aubry (X ENA), sont assez nuls en économie de marché. Voilà pourquoi. A quoi sert de restreindre l'offre si la gratuité rend la demande INFINIE et que les TARIFS déconnectés du marché créent une incitation négative pour la pratique médicale par rapport à l'administration du système de soins ou au salariat en général? Et bien uniquement à créer un effet d'éviction sur la ressource humaine qui est envahie par le petit risque et provoquer une pénurie de TEMPS MEDICAL. Nous y sommes.
Mais il n'est pas contestable que la suppression du NC est favorable, et que malheureusement aucun gouvernement de ce que l'on appelle la droite ne l'a prise comme aucun gouvernement de gauche.

ISF

Xavier Fontanet, ancien PDG d' Essilor international : la violence de l'ISF ( 2016 )
« L'ISF est populaire, 71 % de nos concitoyens se prononcent encore aujourd'hui contre sa suppression. Une action amenant toujours une réaction en sens inverse, le pays s'est, en fin de compte, tiré une balle dans le pied.
Quelque 300.000 personnes ( 1 % des ménages ) assurent 33 % de l'IR et 100 % de l'ISF, c'est dire leur poids dans les recettes publiques. En majorité, ce sont des entrepreneurs. Selon le New World Health, 43.000 personnes auraient quitté notre pays depuis quatorze ans, avec leurs familles. Cette saignée de probablement 500 milliards d'euros ( soit 10 fois les capitaux de notre BPI ) explique en partie pourquoi notre PIB marchand ne croît plus. L'exil est le résultat d'une violence faite à des gens qui ont pourtant créé richesse et emplois. Ils se sentent punis et pensent que leur avenir n'est plus ici.
Tout cela rappelle la révocation de l'Édit de Nantes. On a oublié qu'à l'époque, le PIB de la France était à peu près celui de l'Allemagne, de l'Angleterre, des Pays-Bas et des États-Unis réunis. Le départ de 200.000 huguenots donna un coup de fouet aux industries suisses et hollandaises ainsi qu'à l'agriculture allemande. À l'époque, La Fontaine se moquait des entrepreneurs en écrivant « La Laitière et le Pot au Lait ».
Bill Gates et Steve Jobs, encore gamins il y a quarante ans, ont créé deux entreprises dont la capitalisation représente 50 % du PIB de notre pays. L'ISF, s'il avait existé aux États-Unis, aurait chassé ces locomotives qui tirent la région de Seattle et la Californie. On peut se demander si notre pays n'a pas fait une jolie bourde en poussant dehors ces 43.000 entrepreneurs. S'ils étaient restés, avec leur capital et leur énergie, il n'y aurait peut-être plus ici ni déficit budgétaire, ni déficit commercial, ni chômage de masse.»

The total war: destroying capitalism

As the Marxist theory of human exploitation appeared to be wrong, as the Marxist theory of the self-destruction of capitalism appeared to be wrong, as the actual socialism or communism in residual countries of the world appeared to be criminal, impoverishing and anti-humanist, leftists and other anticapitalists faced the emergency to find another angle of attack.

As capitalism brings wealth for all the people in a society, as its resiliency is high, collectivists must find a criminal reason for killing it.



This crime is the alleged fact that capitalism destroys the planet. Convergence between ecologists and collectivists is obvious. The second ones are weak now because their dream of progress by socialism revealed impossible. A weak economy, feeble invention and innovation, a high risk of disasters as famine, nuclear accident or production collapse, not saying about the lack of freedom,  demonstrated that socialism or communism cannot deliver progress and happiness.  


They began by the accumulation of false facts about GW which is now called Climate Change. Then they manipulated opinions by apocalyptic predictions and hyping all events which could be used in their favour. The recent show of Greta Thunberg is a very risky example of this kind of manipulation. 


https://www.zerohedge.com/news/2017-02-03/un-official-admits-global-warming-agenda-really-about-destroying-capitalism?fbclid=IwAR0TVGyjGYvemTr7Nt54no-wao0MGVo1N0kRXLh4kq_CozUeMF6ktBgvh5o

https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/mar/15/capitalism-destroying-earth-human-right-climate-strike-children?CMP=fb_gu&fbclid=IwAR0PiZCZtw60dMD-5dqmXqEFAg04YOCl-BLGwpJPdcSpwubQH1RuQIUO6bE

C Lehmann se trompe de diagnostic, de traitement et aussi de cibles: un désastre, le rétrogradisme médical français

AVIS D’EXPERT - Médecin généraliste et romancier, le Dr Christian Lehmann dénonce les conséquences de la désastreuse politique de santé pratiquée au cours des trente-cinq dernières années.
Dénoncer une politique de santé sans analyser comment fonctionne le système de soins est un aveuglement ou bien une complicité. Il n'y a pas de politique de santé. Il y a un monopole syndicalo-étatique qui fait ce qu'il veut du système de soins et l'immense majorité des médecins qui signent la convention est complice car c'est un engagement unilatéral de leur part et un blanc seing pour l'état et ses syndicats subventionnés.



Médecin généraliste depuis trente-cinq ans, j’ai vu se succéder les ministres, les réformes de la dernière chance, les économistes dédaigneux, sans que soit jamais remis en question le paradigme martelé depuis les années 1980: la santé coûtait trop cher et les patients irresponsables étaient poussés à la dépense par des médecins profitant d’une situation de rente.
Les soins en général, les soins indispensables mais aussi les plus inutiles, les cures thermales, les transports, les IJ et les avantages en nature coutent de manière obligatoire aux français environ 200 milliards par an, c'est considérable. Donc les soins ne coutent pas trop cher mais certains soins et des avantages qui n'ont rien à voir avec les soins ne devraient bien sur pas incomber à la mutualisation obligatoire par les prélèvements sociaux. Malheureusement pour le docteur Lehmann, il prit dans le passé position CONTRE toute franchise sur les soins non graves alors que justement rendre gratuits seulement les soins essentiels est un objectif intelligent car il préserve les ressources pour les patients qui en ont vraiment besoin  (Appel contre la franchise sur les soins). Mais il a aussi eu des mots gentils pour ces confrères: "Le secteur 2, cher et non conventionné, il l'appelle «la médecine L'Oréal», «je demande un dépassement parce que je le vaux bien». " Non C Lehmann ce n'est pas le secteur 2 qui est l'Oréal c'est la sécu qui abuse de son monopole. Il est temps de contraindre ce mammouth épuisé à la concurrence. Cette démagogie sur les riches est la marque de fabrique des collectivistes qui osent affirmer que le tarif de 25 euros correspond au coût réel du service rendu. 



Le médecin généraliste était considéré comme une bactérie dont l’apparition dans un bassin de population antérieurement sain suffisait à générer des dépenses, comme si par sa seule présence ce docteur Knock contaminait les bien portants. Et parce que, comme le disait l’humoriste H.L. Mencken, «pour chaque question compliquée il y a une réponse simple, évidente et fausse», ministres et économistes tombèrent d’accord: diminuer le nombre de médecins en exercice comblerait le trou de la Sécurité sociale, selon l’adage lumineux «moins de médecins, donc moins de maladies, et moins de dépenses».


Quelle contrevérité! Il a été prouvé à maintes reprises que POUR LE PETIT RISQUE l'offre crée la demande. Comme la gratuité a rendu la demande infinie ces deux faits créent un emballement de la consommation de soins. Ne pas connaître les bases de l'économie du système de soins est regrettable et surtout terriblemment irresponsable. 
Le médecin généraliste a "bénéficié" ces dernières années de différentes mesures d'inspiration égalitariste comme le même tarif de consultation, l'allongement de la durée des études, l'internat "pour tous"... Ces mesures sont un échec gigantesque d'une part car elles ont aggravé la situation de pénurie et d'autre part parce qu'elles ont appauvri les médecins. Le médecin généraliste à qui tous les syndicats ont promis l'égalité avec les "spécialistes" est tellement sous payé par un employeur en situation de monopole que personne ne veut aller au contact des patients: risqué, dangereux sur le paln économique et harassant à cause de la bureaucratie. Les généralistes l'acceptent car ils préfèrent la tyrannie de la convention et sa médiocre rente à la liberté d'exercer sans convention.


Trente-cinq ans plus tard, toujours aux manettes, ces génies n’ont pas désarmé. L’exemple le plus lumineux est probablement Gilles Johanet, ex-directeur de la Caisse nationale d’assurance-maladie, architecte forcené de la diminution drastique du nombre de médecins formés dans les années 1990. Après un passage aux assurances privées AGF en 2006 où il tente de mettre en place un service de médecine pour VIP, il se retrouve procureur général à la Cour des comptes, poste d’où il peut continuer, en manteau d’hermine, à fustiger l’incurie de médecins de ville incapables d’assurer l’accès aux soins.

Cette attaque ad hominem est pitoyable car elle est fausse et démagogique. D'une part il faut rappeler au docteur Lehmann que les individus ne sont que les acteurs d'un système. Ce système il faut le redire est un monopole d'état, administré à titre de faire valoir par des syndicats NON représentatifs mais IRRÉFRAGABLES.
«Les cabinets médicaux ferment sans repreneur, un nombre grandissant de Français ne trouve plus de médecin traitant (...)»
Entre-temps, le désastre savamment mûri par une palanquée de politiques et d’économistes uniquement préoccupés de diminuer le coût de la protection sociale a porté ses fruits. Les cabinets médicaux ferment sans repreneur, un nombre grandissant de Français ne trouve plus de médecin traitant, les élus locaux s’inquiètent, paient des officines pour tenter de faire venir sur le territoire un médecin roumain ou espagnol qui souvent, devant la complexité administrative du système français, baisse les bras. La pyramide des âges des médecins en exercice confirme qu’inévitablement la France va encore perdre un cinquième de ses généralistes dans les cinq ans à venir, alors que la population vieillit. Les jeunes diplômés choisissent un exercice salarié ou partent à l’étranger, constatant la pénibilité du métier, les horaires à rallonge, la suspicion constante des tutelles, l’équation économique fragile d’un exercice libéral en apparence seulement, dont les tarifs sont volontairement maintenus vers le bas pour assurer que les médecins travaillent beaucoup.

 
Ouf! Voilà bien les paramètres essentiels. Non les tarifs ne sont pas bas pour forcer les médecins à travailler plus ils sont bas parce qu'il y a un monopole C. Lehmann, un mot que vous n'arrivez pas à prononcer car il serait une rupture avec vos affinités idéologiques et autres. Le lendemain de l'ouverture du monopole il y aura des consultations à 45-50 euros et des conditions d'exercice correctes (je parle de la terrifiante bureaucratie de la sécu) et des médecins s'installeront. dans ces contrats librement consentis il n'y aura pas place pour les transports remboursés à ceux qui peuvent parfaitement se déplacer, pas de remboursement des préservatifs avec une consultation à 25 euros pour une boite de préservatifs à quelques euros, pas de cures thermales, pas de chaussures de marche deux fois apr andn pour le diabète, pas d'IJ pour une gastro etc...
Les indicateurs de santé stagnent, et les solutions proposées par ceux-là mêmes qui fustigeaient hier ces médecins trop dispendieux en disent très long sur leurs motivations. Il n’est nullement question de maintenir un système de santé publique efficace, mais d’utiliser tous les artifices pour retarder le moment où la population se tournera vers les responsables de cette catastrophe et exigera des comptes.

Comme souvent de nombreux médecins français "croient" que la santé dépend de la médecine. C'est faux. Elle n'en dépend que si on est gravement malade car quand on est atteint d'une maladie bénigne la médecine est souvent inutile vorie iatrogène. C'est à dire que si par exemple les hommes vivent 5-7 ans en moyenne de moins que les femmes c'est essentiellemnt parce qu'ils sont plus nombeux à avoir des comportements à risque. Il est très grave de faire croire que "les indicateurs de santé" stagnent alors que la iatrogénie de la médecine ambulatoire et hospitalière se compte par dizaines de milliers de morts chaque année. Ce qui va se passer et ce qui commence à se passer c'est que la population n'aura plus un accès immédiat et gratuite à toute la panoplie des soins (elle est illimitée) et que cela n'entrainera pas de mortalité supplémentaire.
Il faut aussi rappeler que la santé publique est à peu près le seul rôle de l'état dans la santé. Il ne s'agit pas des rodomontades sur l'écologie mais d'une attention particulière pour gérer les risques environnementaux réels impactant la santé, les maladies épidémiques et les addictions. Et bien évidemment l'état n'assume pas ce rôle trop occupé aux arbitrages entre les professionnels de soins, les syndicats et le patronat...

Ainsi, en décembre 2011, Françoise Tenenbaum, experte en santé du Parti socialiste, imaginait faire appel aux vétérinaires pour pallier la désertification médicale avec une année de formation en plus: «Vous allez me dire que c’est de la sous-médecine, mais en milieu rural je suis sûre que ce serait bien accepté par les populations…» Le tollé qui suivit cette insanité n’empêcha pas l’élue socialiste de poursuivre sa carrière.

Enfin un bon point. Que les politques ne s'occupent plus des soins! Ils sont habités par la démagogie et  dans ce domaine ce sont de grands incompétents. 

Aujourd’hui, c’est au sein de La République en marche que fusent les idées de génie. Thomas Mesnier, rapporteur du projet de loi santé de la ministre Agnès Buzyn, propose de permettre aux pharmaciens de prescrire des médicaments sans consultation médicale. Adieu Hippocrate, il importe peu que le patient soit examiné du moment que l’industrie pharmaceutique y trouve son compte et que la population se croit prise en charge.

Le refus de la délégation des tâches est un marqueur fort du rétrogradisme médical français. Il est au contrare urgent de déléguer beaucoup de tâches aux autre professionnels du soin. Les infirmères d'abord et avant tout qui sont très compétentes et bourrées de bon sens car elles sont en contact avec le patient et qu'elle l'observe régulièrement. Les pharmaciens bien sur et d'autres notamment les kinés dans toutes les indications de reprise d'activité physique associées à des changements alimentaires par exemple chez tous les diabétiques type 2... Le rétrogradisme médical français est imposé depuis des décennies par l'ordre des médecins, une institution obligatoire qui devrait au contraire vivre de ses seuls cotisants volontaires. 
Dans le même temps, Nicolas Revel, actuel directeur de la Caisse nationale d’assurance-maladie, pressenti pour le poste de secrétaire général de l’Élysée, propose aux médecins d’embaucher des assistants médicaux pour les décharger du travail administratif… que leur impose l’Assurance-maladie, à charge pour eux de doubler le rythme des consultations! Pratiquer la médecine à l’abattage pour masquer l’incurie de trente-cinq ans de fourvoiement acharné, c’est leur projet!

Les assistants médicaux sont ni plus ni moins des secrétaires médicales rebaptisées. C'est indispensable. Le projet du gouvernement pêche par un seul point: ce n'est pas à la sécu de les payer... Mr le monopole payez les consultations et les actes à un prix de marché ou laissez d'autres assureurs le faire et il sera possible d'embaucher des secrétaires médicales sans donner de l'argent aux médecins pour les aliéner un peu plus.

Absente des thèmes choisis par Emmanuel Macron, la santé s’est invitée dans le grand débat national. Hier, le sentiment de relégation d’une partie de la population n’inquiétait guère le pouvoir, pourvu que les comptes semblent tenus. Mais aujourd’hui, près de quatre millions de Français vivent dans des territoires à la situation alarmante, et le désert s’étend jusque dans les grandes villes.

"Déserts": le privé trouvera en 48 heures une solution quand la demande est là et que les médecins ne se font pas tabasser pour des arrêts de travail frauduleux ou une prescription de Subutex ou de fentanyl. laissez faire ceux qui savent faire. Carrefour City n'est pas vandalisé pour quoi les médecins le seraient? Simplement parce que personne n'oublie sa CB chez Carrefour City et qu'en cas d'embrouille on est gentiment prié de sortir ou alors de se confronter au brave chiot avec muselière. En revanche la sécu fournit des cartes de paiement sans débit (carte vitale ) à des milliers d'individus qui n'ont jamais cotisé et présentent des papiers frauduleux. Le monopole syndicalo-étatique serait capable de ne plus arriver à fournir du sable dans le désert saharien comme le Vénézuéla n'arrive plus à faire vivre sa population de l'extraction du pétrole.

Demain, il ne sera plus possible à des think-tanks d’économistes «indépendants» sponsorisés par des assureurs de pointer du doigt une supposée mauvaise répartition des médecins sur le territoire. Le politique a choisi d’asphyxier la médecine de ville, et le généraliste a fait les frais d’un aveuglement quasi généralisé de la gauche parce que son statut de «libéral» permettait de l’accabler de tous les maux et que la situation dramatique de l’hôpital (elle-même en partie due à l’absence d’investissement sur les soins de première ligne en ville) accaparait les revendications solidaires.

Non l'hôpital ne souffre en rien des problèmes de la médecine générale. l'afflux aux urgences luir apporte beaucoup. C'est classique,  si je ne vais pas bien c'est la faute des autres... Au contraire si les acteurs de l'hôpital public se posaient la question de ce qu'il peuvent faire (en dehors de leur présence approximative aux horaires dans l'enceinte de l'établissement ) pour leur hôpital au lieu de toujours demander plus, l'hôpital qui a de fantastiques moyens matériels et humains fonctionnerait parfaitement.

Aujourd’hui, alors que toute une génération de médecins va partir en retraite, la question que les décideurs politiques redoutent est sur toutes les lèvres: «Qu’ont-ils fait de notre système de santé?»

Et bien vous vous trompez lourdement et de surcroît vous soutenez un système faillitaire sur le plan économique et médical. la vraie quetsion est la suivante: mais pourquoi depuis 1970 les médecins français n'ont rien fait pour empêcher l'étatisation de la médecine et son corollaire la pénurie? J'espère que ce n'est pas pour la misérable rente que le monopole leur sert et pas la grande trahison des clercs leurs syndicats qui vivent des subventions conventionnellles.

http://sante.lefigaro.fr/article/qu-ont-ils-fait-de-notre-systeme-de-sante/?fbclid=IwAR0vmfL-1mPH3Lhsx1vqZig672F3WWNzMljgOd6sBGJXsGdWJcQ8DqNBBOI

Vascepa: new results

Those results, that are commanded to be studied in details, show a deep effect on CV events. First, the magnitude of the effect is remarkable. It is an effect comparable to potent drugs as are statins. Secondly, it is far from probable that this reduction in MACE is only related to an antiplatelet action. Metabolic and anti-inflammatory effects of LCPUFA of the omega 3 series are other potent mechanisms of action. 




Ces résultats, qui doivent être étudiés en détail, montrent un effet profond sur les événements CV. Tout d'abord, l'ampleur de l'effet est remarquable. C'est un effet comparable aux médicaments puissants comme le sont les statines. Deuxièmement, il est loin d'être probable que cette réduction de MACE soit uniquement liée à une action antiplaquettaire. Les effets métaboliques et anti-inflammatoires des LCPUFA de la série des oméga-3 sont d'autres mécanismes d'action puissants.


https://www.statnews.com/2019/03/18/amarin-vascepa-fish-oil-heart-attacks/?utm_source=STAT+Newsletters&utm_campaign=dbbc7e612b-acc_30s_031819&utm_medium=email&utm_term=0_8cab1d7961-dbbc7e612b-150925829


https://www.statnews.com/2019/03/18/amarin-vascepa-fish-oil-heart-attacks/comment-page-3/#comment-1611912

lundi 18 mars 2019

Preventing off target editing by CRISPR-Cas9: machine learning, AI and other techniques of dealing with extreme complexity

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6037314/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30423072

"Last year, CRISPR/Cas9 has been adopted to the gene editing on human embryos (Ma et al., 2017). It raised numerous concerns and public debates. Even worse, the whole-genome sequencing study on a CRISPR/Cas9-edited human and zebrafish cells have revealed an unexpectedly a number of off-target mutations incurred by CRISPR/Cas9 (Fu et al., 2013 and Hruscha et al., 2013). It is extremely necessary for us, human, to manage and control the off-target activities before it becomes too late."

Table 1. Examples of DNA, sgRNA and the coordinates of DNA 
sgRNA                                                      Putative off-target DNA sequences          Chrom  Start          End 
AAATGAGAAGAAGAGGCACAGGG AAATGAGAAGAAGAGGCACAGGG Chr3    46399717  46399739 
AACACCAGTGAGTAGAGCGGAGG  TACTCCAGTGAGTAGAGAGGCGG   Chr16  87942783  87942805 
CTTGCCCCACAGGGCAGTAACGG   TCAGCCCCACAGGGCAGTAAGGG   Chr9   104595866 104595888 
GAACACAAAGCATAGACTGCGGG   GAACACAATGCATAGATTGCCGG    Chr4   90522167    90522189 
GACACCGAAGCAGAGTTTTTAGG   GACAACAAAGTAGAGTTTTTAGG   Chr7    100221100  100221122 

In each DNA sequence, the last three nucleotides are PAM highlighted in bold.

Our grand mothers are a human trait

https://www.statnews.com/2019/02/22/grandmother-effect-helps-explain-human-longevity/

dimanche 17 mars 2019

Prêter aux pauvres: la charité mieux que l'état providence

Si tu prêtes de l’argent à quelqu’un de mon peuple, au pauvre qui est avec toi, n’agis pas à son égard comme celui qui fait métier de prêter ; vous ne lui imposerez point d’intérêt.
Exode 22.25

Ne tire de lui ni intérêt, ni profit ; et tu auras crainte de ton Dieu et ton frère vivra près de toi.
Lévitique 25.36

s’il ne prête pas à usure et ne prend point d’intérêt, s’il détourne sa main de l’iniquité et juge suivant la vérité entre un homme et un autre, 
Ézéchiel 18.8
 
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