vendredi 12 janvier 2018

The forgotten and/or shameful roots of the present scientific revisionism about female height

"Le patriarcat du steak

Tout d’abord celle qui n’hésite pas à jeter par-dessus bord la théorie de l’évolution et à récupérer pour son compte celle de Trofim Lyssenko, le généticien de Staline. On rappellera que l’apport inestimable de Charles Darwin a été de poser que le transformisme des formes de vie au cours des âges reposait sur des mutations aléatoires survenant lors de la reproduction. Ces mutations pouvant produire des modifications avantageuses pour les porteurs et favorisant ainsi leur survie et leur propre reproduction. Plus de 150 ans de recherche et de découvertes ont confirmé et renforcé ce qui est bien plus qu’une théorie. On rappellera que Darwin ne fut pas le premier à constater le transformisme mais que, au contraire de son prédécesseur français Lamarck, il a constaté qu’il n’y avait pas d’hérédité des caractères acquis pendant la vie. Tout se passe par l’intermédiaire du gène et de façon aléatoire.
Eh bien, nous venons d’apprendre que Darwin et ses successeurs avaient tout faux et que si les femmes sont plus petites que les hommes dans notre espèce, comme chez 90 % des mammifères, ce n’est pas dû aux mécanismes de l’évolution, mais au fait que « depuis la nuit des temps » les hommes se sont accaparé la bonne bouffe, ne laissant que des rogatons à leurs conjointes. Par conséquent, ainsi affamées les femmes deviennent toutes maigres et toutes petites, et mettent au monde des garçons costauds et des filles toutes malingres. Ce qui devrait être un triste canular a reçu l’approbation de l’université au travers d’une soutenance de thèse dont le jury était présidé par Françoise Héritier, récemment disparue, applaudissant ces calembredaines. On invitera à la lecture de quelques uns des délires et à l’une des réponses circonstanciées publiées par des scientifiques atterrés."





 
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