jeudi 17 avril 2008

Cancer du sein: explosion de l'incidence mais des traitements plus efficaces

Breast cancer: incidence in Europe is risen but treatments offer better survival
En Europe l'incidence du cancer de sein (Ca sein) est en forte augmentation et cette augmentation est plus forte que celle du cancer du poumon et du colon. Classiquement on estime qu'un tiers est du à l'augmentation des moyens de dépistage, un tiers à l'âge et un tiers à une augmentation réelle de la carcinogénèse chez nos compagnes. 429,900 nouveaux cas de Ca ont été diagnostiqués en Europe en 2006 soit 13.5% de tous les Ca c'est à dire plus que de cancers du poumon (12,1%).
Survie, la médecine traditionnelle est entrain de transformer une maladie mortelle en une maladie chronique. Tous Ca confondus un patient a aujourd'hui 46% de chance de survie à 10 ans.

mercredi 16 avril 2008

Médecine foraine, patients nomades?

Vous pouvez et vous avez intérêt à vous faire soigner là où les prix sont les plus bas pour une qualité équivalente? Essayez l'Europe!
Varices, dents, chirurgie esthétique mais aussi prothèse de hanche, chirurgie cardiaque, dilatation des vaisseaux. Une des solutions pour diminuer les coûts est là. D'abord pour ceux qui ont peu de moyens et une assurance restrictive, mais surtout pour stimuler la comparaison des prix et la concurrence. Le marché des soins en France est en effet tout sauf concurrentiel. Les acteurs captent une clientèle sans jamais se faire une concurrence sur les prix ou la qualité. Ainsi sans incitation à la qualité les acteurs se livrent à toutes forces à une bataille stakhanoviste pour faire du volume à prix bas. Cette dérive est encouragée par les tarifs souvent faibles décidés par l'assurance maladie d'état. Tel n'est pas le cas en dentisterie où de nombreux soins ne sont pas tarifés et donc libres. Mais les entrants sont fortement régulés et règlementés en particulier les formes d'exercice et les frais (cotisations maladie, retraite, assurance). Si bien que la concurrence est faible. L'offre des pays de l'ancien bloc communiste est certes lointaine pour nous mais nul doute que pour les allemands par exemple cette offre va trouver preneur.
Nous avons depuis trente ans déplacé les médecins car ceux que l'on faisait (fait) venir pour travailler dans nos hôpitaux coûtent moins cher, au début tout au moins, les pays d'Europe à bas coût du travail incitent au contraire les malades à se déplacer chez eux!

mardi 15 avril 2008

Acides gras trans et cancer du sein

Breast cancer and trans fat: the transfat food connection
Il est assez simple de comprendre que toutes les graisses végétales présentes dans les produits industriels (ceux qui ne pendent pas aux arbres ou bien ne poussent pas dans les potagers) et qui ne sont pas des huiles végétales vierges sont des graisses trans à moins que cela ne soit précisé comme suit:
"graisse végétale non hydrogénée".
Cela fait beaucoup. Ces acides gras nés de l'hydrogénation à haute température en présence de nickel des graisses végétales insaturées comme le colza, le soja, le palmiste, le tournesol sont plus solides à température ambiante et se conservent plus longtemps. Elles sont reconnues depuis au moins vingt ans pour leur capacité à favoriser l'athérome, l'inflammation, l'insulinorésistance et le cancer. On attend la réaction des autorités françaises! Surtout il est très difficile de savoir quels alimenst industriels en contiennent en raison du caractère fantaisiste des appellations autorisées: graisses végétales, graisses végétales modifiées, graisses végétales hydrogénées, graisse, acides gras, diglycérides etc...
Cette étude sur les acides gras trans et le ac,ncer du sein est une étude observationnelle (on suit une population et on observe en fonction des questionnaires alimentaires) et non interventionnelle (on donne A à la moitié de la population et B à l'autre moitié au hasard et on compare les taux de cancer du sein). Or les questionnaires alimentaires ont du mal à tracer certains nutriments comme les micronutriments ou bien justement les oméga3. Alors qu'en prenant les produits industriels on a un très bon marqueur des acides gras trans, du sel etc. Donc encore une fois attention car rééquilibrer naturellement notre apport en W3 au détriment des trans et des W6 est un objectif nutritionnel global qu'il convient de ne pas oublier même chez la femme (les femmes mangent mieux que les hommes en France et leur survivent de plusieurs années).

Suppléments nutritionnels

Nutritional supplements: benefit or risk?
La prise ou la prescription de SN est l'objet de débats passionnés entre les médecins car comme pour tout traitement on s'est aperçu que le mieux n'était jamais sur et que dans certains cas un traitement supposé anodin, ne pouvant être au pire que sans effet pouvait au contraire s'accompagner d'un effet négatif!
S'il y avait un SN à garder par devers soi quel serait il?

dimanche 13 avril 2008

Nous naissons tous différents

Born to be different

Le très ancien débat à propos de l'inné et de l'acquis a connu un nouvel épisode lors du dialogue entre Nicolas Sarkozy et Michel Onfray. Michel Onfray pense que que nos choix, la liberté de chacun n'ont pas une importance exagérée dans la vie. Le premier exemple cité à l'appui de cette assertion est le fait que nous ne choisissons pas notre sexualité. Michel Onfray insiste sur le fait qu'il s'agit d'un exemple parmi "beaucoup de choses que nous ne choisissons pas ". Il tente d'apporter un renfort à cette théorie en affirmant que le pédophile ne choisit pas sa sexualité. "Il n'a pas décidé un beau matin, parmi toutes les orientations sexuelles possibles, d'être attiré par les enfants." Mais aussitôt, comme s'il s'était aperçu que cette affirmation teintée d'un bon sens commun pouvait donner lieu à une interprétation déterministe en faveur de facteurs innés il ajoute "pour autant, on ne naît pas homosexuel ni hétérosexuels, ni pédophiles." Ainsi Michel Onfray est déterministe, farouchement déterministe puisqu'il ajoute "je pense que nous sommes façonnées, non pas par nos gènes mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluont". Ce déterminisme environnemental au sens large laisse très peu de place au libre arbitre, au libre choix, si bien que l'individu ne peut se changer qu'en transformant son environnement, ses conditions familiales et socio-historiques. On connaît la suite, abolir les différences , les classes sociales et tout ira mieux... L'expérience politique et historique a depuis longtemps prouvé l'erreur et le danger d'une telle « vision ». Concernant les gènes, il est tout de même curieux que nous soyons à l'évidence façonné morphologiquement par nos gênes mais que de ces derniers n'aient aucune influence dans la genèse de notre personnalité, de notre sexualité, de notre affectivité, de nos émotions. Ainsi il y aurait deux individus en nous-mêmes, un individu génétiquement déterminé qui serait l'enveloppe physique (morphologie du visage, couleur des cheveux et des yeux, forme des pieds, des mains ... ) et un individu totalement dépendant du milieu qui serait l'individu agissant, pensant, éprouvant des sentiments. Cette dualité, manifestement artificielle n'est soutenable ni sur le plan philosophique ni sur le plan scientifique. Plusieurs travaux ont démontré le caractère inné voire héréditaire de certains traits de personnalité comme l'anxiété, le niveau de quotient intellectuel, l'aptitude à certaines formes d'expression en particulier artistique, enfin sans que cette liste soit limitative plusieurs linguistes considèrent les modules du langage comme génétiquement déterminés. Nous verrons un peu plus loin comment la neurobiologie permet aujourd'hui d'apporter un jour nouveau sur ces questions. En réponse à Michel Onfray, Nicolas Sarkozy marque sa différence en affirmant prudemment "j'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie." Il poursuit en citant un autre exemple de déterminisme comportemental où les facteurs innés jouent selon lui un rôle, celui du suicide des jeunes qui concerne en France chaque année entre 1200 et 1300 individus. En fait le propos de Nicolas Sarkozy est entre autres de remettre en cause la mise en responsabilité des parents dans la genèse de la personnalité du pédophile ou bien dans le suicide des jeunes. Chacun sait que les adeptes du Freudisme, surtout en France, ont imposé une conception du fonctionnement psychique et de la sexualité ou le père et la mère sont accusés de jouer un rôle le plus souvent délétère dès qu'un problème survient. C'est d'ailleurs ce qu'illustre le premier cadeau de Michel Onfray à Nicolas Sarkozy : Totems et Tabous de Freud met en exergue le meurtre du père. Cette conception caricaturale et archaïque est aujourd'hui dépassée. Il est curieux et inquiétant qu'en France la psychanalyse soit à ce point momifiée et sa parole monopolisé par quelques hiérarques que les découvertes de la neurobiologies qui datent de plus de vingt ans ne soient pas prises en compte. Alors qu'en est-il du déterminismes génétique dans les exemples choisis par Nicolas Sarkozy ? Tout d'abord il faut préciser que l'inné et le génome sont loin d'être deux concepts équivalents et ne correspondent pas à des entités biochimiques identiques. Rappelons que lors de la naissance l'être humain est très immature. Si son corps va grandir en changeant simplement de proportion, son cerveau va connaître un développement et une organisation qui n'avait été que simplement ébauchée lors de la période foetale. Jusqu'à l'âge de 3 à 5 ans les cellules cérébrales se multiplient et les réseaux s'organisent dans l'organe qui est sans conteste le plus complexe de tous les êtres vivants existants sur notre planète. Dans l'accomplissement de ce processus qui s'apparente à une deuxième naissance, le rôle de la génétique est important comme celui de l'épigénétique, mémoire transgénérationnelle parallèle à celle des chromosomes qui peut influencer tout à la fois notre capacité musculaire mais aussi l'organisation de notre cerveau et l'expression ou la non expression de certains gènes. Ainsi l'inné est tout à la fois le programme génétique, modifié par des influences extra-chromosomiques et la confrontation des expressiosn géniques à l'environnement initial du nouveau-né et de l'enfant jusqu'à l'âge de 3 à 5 ans. De ce point de vue la position plus équilibrée de Nicolas Sarkozy est certainement plus près de la réalité. Il le résume d'ailleurs dans la phrase "les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense." Il n'est pas inutile de considérer les preuves factuelles du déterminisme inné de la pédophilie. Tout d'abord il est singulier de se rendre compte que la littérature en matière de pédophilie n'est pas surabondante . Il est permis de se poser la question du désintérêt des scientifiques pour ce sujet qui concerne semble-t-il chaque année plusieurs dizaines de milliers d'enfants en France. Le fait que les pratiques pédophiles aient concerné tout à la fois des individus ayant un statut social établi comme les prêtres, les enseignants ou bien des criminels isolés peut expliquer cette situation. Pour autant des études existent et mettent en évidence des faits troublants. Il a été mis en évidence qu'il y avait plus de pédophiles dans les familles où existaient déjà des cas de pédophilie. D'autres auteurs ont démontré que les pédophiles ne s'attaquaient que rarement à leurs enfants génétiques. Il a été retrouvé que les pédophiles avait plus souvent des antécédents de traumatisme crânien dans l'enfance. Enfin en 2002 deux auteurs ont mis en évidence qu'une une tumeur cérébrale pouvait déclencher un comportement pédophile chez un patient adulte et que l'ablation de la tumeur provoquait la levée des pulsions pédophiles. Grâce à l'imagerie par résonance magnétique on a pu prouver que l'image érotique de l'adulte est altérée chez le pédophile et que les circuits de la récompense sont activés à la vue d'images d'enfants. Ces données de même que le caractère itératif, compulsif et irrépressible du comportement pédophile rapporté par les pédophiles eux-mêmes conduisent à penser qu'il existe à l'origine de cette pulsion un mécanisme neurobiologique structuré et rigide dont la genèse est assez complexe mais qui peut expliquer ce "choix de sexualité" et surtout la récidive et l'inefficacité des thérapeutiques actuelles. Quant à la genèse de cette organisation neurobiologique inductrice du comportement pédophile il est permis de penser qu'à côté de facteurs innés constituant une vulnérabilité ce que Nicolas Sarkozy appelle une fragilité, la société actuelle qui permet a beaucoup plus d'individus de révéler leur pédophilie à pu faire augmenter cette « pratique sexuelle » criminelle. Pour autant force est de constater qu'elle reste marginale confirmant ainsi l'aversion naturelle et donc innée de la majorité de la population pour la pédophilie. S'agissant du suicide avant l'âge adulte ou chez l'adulte jeune il est aujourd'hui bien établi que des altérations neurobiologiques existent et que certaines comptent un caractère inné, seul un développement dépassant le cadre de ce texte permettrait d'exposer les travaux récents en cette matière. Enfin s'agissant des fumeurs et d'une manière générale des cancers de cause environnementale, plus personne ne discute l'existence d'une susceptibilité génétique même si là aussi il faut insister sur le caractère polygénique de cette susceptibilité. Ce caractère polygénique est une dimension de complexité qui échappe souvent à ceux à qui a été enseigné le déterminisme génétique monogénique qui est très réducteur le processus de la carcinogenèse ou bien la psychologie. Toutefois la connaissance des facteurs génétiques et épigénétiques impliquées dans la carcinogenèses étant plus imparfaite il est tout à fait impossible de prédire parmi les fumeurs de tabac qui va faire un cancer du poumon en rapport avec les goudrons issue de la pyrolyse des feuilles. Finalement en terminant sur un éloge de la complexité les deux protagonistes du dialogue ont implicitement reconnu l'arbitraire des séparations sémantiques en matière d'inné et d' acquis. Si le corps de l'être humain s'est peu modifié depuis le paléolithique, son cerveau a connu et connaît en permanence des adaptations tout à fait considérables qui lui ont permis de modifier totalement l'environnement , de créer une civilisation , une culture , de permettre à chaque individu de s'exprimer et de créer .. Cette plasticité cérébrale est adaptative il s'agit du résultat d'un processus sélectif qui a commencé chez les primâtes et qui connaît l'aboutissement actuel chez l'homo sapiens . L'ensemble du matériel génétique est impliqué dans cette adaptativité cérébrale qui constitue une des formes les plus évoluées de la vie sur terre. En créant un organe complexe capable d'effectuer des choix sélectif et déterminant pour la survie qu'il s'agisse de la survie physique au paléolithique, de la survie économique aujourd'hui ou bien tout simplement du choix d'une ou d'un partenaire l'évolution des espèces vivantes a connu une étape tout à fait nouvelle. Le déterminisme génétique du cerveau est chaque jour un peu plus éclairé par les découvertes des neuro-sciences. Ce qui peut être troublant c'est que ce déterminisme est à l'origine d'un fonctionnement cérébral tellement adaptatif, tellement réactif, tellement rapide, tellement créateur et inventif qu'il peut donner lieu de manière tout à fait erroné à une interprétation strictement environnementaliste. Considérer que l'être humain et le simple résultat final des influences environnementales c'est nier toute la théorie évolutionniste car sur le court terme c'est l'individu qui fait des choix et sur le long terme c'est la sélection génétique qui organise les orientations. Qu'il me soit permis pour terminer de louer le débat libre et contradictoire. Plusieurs critiques féroces ont été écrites après les propos de Nicolas Sarkozy mais d'une manière générale peu se sont intéressés au fond des questions posées. En s'abritant derrière des paravents idéologiques éculés, transformés en icone du penser politiquement correct comme les Lumières, la Raison, l'Humanisme, la plupart ont évité le débat. Ce dernier est pourtant essentiel à la respiration d'une société non seulement pendant la campagne électorale mais aussi chaque jour pour comprendre le sens de nos actes et agir en homme libre. Assurément un déterminisme existe dans nos comportements, nos actions et une société ne peut durablement flatter les instincts les plus bas sans conséquence délétère pour tous. L'apologie de la violence, du trafic, des pratiques sexuelles marginales ou criminelles telle qu'elle apparaît dans les médias n'est pas simplement le reflet passif d'une société qui nie ses valeurs. C'est aussi parfois l'acte volontaire de ceux qui ont monopolisé les outils de démultiplication de la création cinématographique ou télévisuelle à des fins destructrices. Parce que le viol, l'inceste, la pédophilie, le crime ne sont pas naturellement des comportements que le groupe a jamais valorisé l'opinion de ceux qui les combattent n'est pas seulement conservatrice au sens littéral du terme mais tout simplement mieux adaptée à la survie. Mieux comprendre l'intimité de l'organisation neurobiologies qui conduit à des comportements déviants criminelle notamment ceux qui sont susceptibles de crime itératif comme les pédophiles n'a pas pour but de « flicquer » la population mais plutôt en premier lieu de soigner efficacement ceux que la psychothérapie laisse actuellement en déshérence à la sortie de la prison.

Subprime : les principales pertes annoncées par les banques

Les grandes banques et institutions financières ont annoncé des milliards de dollars de dépréciations d'actifs en raison de la crise des crédits hypothécaires à risque.

La crise des crédits hypothécaires à risque ("subprime") aux Etats-Unis a d'abord touché les banques américaines mais s'étend maintenant au monde entier comme le montrent les nouvelles dépréciations annoncées vendredi par la banque japonaise Mizuho. Pour autant il est difficile àl'heure actuelle de chiffrer les pertes globales du secteur bancaire (entre 300 et 1000 milliards de dollars) et les répercussions sur l'économie non financière.

Voici les principales dépréciations d'actifs annoncées jusqu'à présent par les banques et institutions financières en milliards de dollars, selon une compilation effectuée par l'AFP:

UBS (Suisse, banque) : 37,4 milliards

Merrill Lynch (USA, banque d'affaires) : 22,4 milliards

Citigroup (USA, banque) : 21,1 milliards

HSBC (GB/Chine, banque) : 17,7 milliards

Carlyle Capital (USA/fonds d'investissement) : 17 milliards de dollars

Morgan Stanley (USA, banque d'affaires) : 9,4 milliards

Deutsche Bank (Allemagne, banque) : 7 milliards

Mizuho Financial Group (Japon, banque) : 5,5 milliards

Crédit Agricole (France, banque) : 5 milliards

Bank of America (USA, banque) : 5,3 milliards

Crédit Suisse (Suisse, banque) : 4,9 milliards

MBIA (USA, rehausseur de crédit) : 3,5 milliards

Société Générale (France, banque) : 3,2 milliards

Wachovia (USA, banque) : 3,1 milliards

Barclays (Grande-Bretagne, banque) : 2,7 milliards

JPMorgan Chase (USA, banque) : 2,6 milliards

RBS (Grande-Bretagne, banque): 1,9 milliard

Washington Mutual (USA: banque): 1,6 milliard

IKB (Allemagne, banque) : 1,5 milliard

La banque d'affaires Bear Stearns n'a été sauvée de la faillite qu'en étant rachetée par JP Morgan à la suite d'une opération mise sur pied par la banque centrale américaine. Bear Stearns ne disposait plus de liquidités suffisantes pour assurer son fonctionnement. Elle avait auparavant inscrit pour près de 2 milliards de dollars de dépréciations d'actifs liées à la crise des subprime.

Les banques impliquées sont donc dans une situation difficile pour quelques mois et la question est:

qui payera pour ces erreurs? Le management, les actionnaires, les salariés ou bien le contribuable?

 
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