jeudi 7 janvier 2016

Lutter contre tout sauf le terrorisme: comment le PS profite de la situation




Les socialistes qui n'ont d'habitude que le mot lutte à la bouche pour dresser les français les uns contre les autres, ont curieusement abandonné leurs velléités guerrières à l'occasion des attentâts.
Ainsi, selon Monsieur Valls il faut s'habituer à vivre avec des Kalashnikov dans les rues, des plaies par balle des morts innocents.

C'est que le socialisme se nourrit du terrorisme. Il en profite par au moins trois voies. La première est de ressouder toute la gauche, même si l'extrême gauche reste plutot dans la justification des terroristes, farouchement propalestinienne et proracisme anti blanc. En effet la base du PS et de l'extrême gauche a été choquée, traumatisée par ce vivre ensemble sanglant et elle va donc faire un peu mieux bloc derrière le PS et le président nouvellement martial dans ses postures.

La deuxième voie c'est le FN. En renforçant le FN on clive les 66 % de Français qui sont conservateurs en deux blocs que le PS a soigneusement excommuniés l'un vis à vis de l'autre en distribuant des brevets de républicanisme, de telle sorte qu'ils n'arrivent jamais à s'entendre pour gouverner. La manoeuvre marche d'autant mieux que certains dans l'opposition sont depuis longtemps des avocats aveugles du pacte républicain ou du front antiFN.

La troisième voie qui témoigne du génie pervers du trotskisme hollandais est la recomposition d'une majorité non pas de cohabitation mais "d'union nationale". C'est le grand projet de Hollande s'il est réélu et qu'il perd ce qui est à peu près certain les législatives. Un nombre suffisant d'idiots utiles dans l'opposition actuelle sont prêts à embarquer dans cette galère par ambition, par calcul ou par stupidité.

Ainsi la gauche peut instrumentaliser à merveille le pays dans son intérêt. Luttons contre le racisme, le sexisme, les discriminations, les patrons, la finance, la droite fasciste, les dépassements d'honoraires, contre tous ceux qui ne veulent pas entendre parler du progressisme social que sais je encore et acceptons le terrorisme vivons avec lui, voilà le nouvel avenir que Monsieur Valls essaie de vendre aux Français.

Improving survival after Mass shooting and terrorist attacks

http://www.wsj.com/articles/training-programs-to-survive-mass-shooting-attacks-grow-in-appeal-1452108760

mercredi 6 janvier 2016

Diabetes is a major risk factor of surgical site infection

Diabetes and Risk of Surgical Site Infection: A Systematic Review and Meta-analysis
Emily T. Martin,Keith S. Kaye,Caitlin Knott,Huong Nguyen,Maressa Santarossa,Richard Evans,Elizabeth Bertran and Linda Jaber (2016).
Infection Control & Hospital Epidemiology,

">Volume 37, Issue01, January 2016,                 pp 88-99
http://journals.cambridge.org/action/displayAbstract?aid=10079557

mardi 5 janvier 2016

American investors in France

« Le sujet n'est plus le décalage entre la réalité et la perception (à l'étranger) de notre attractivité, mais bien le décrochage de la France. »

Comme chaque année à la même époque, la chambre de commerce américaine à Paris, l'AmCham, publie son « baromètre » annuel sur l'attractivité de la France vue par les dirigeants des filiales françaises d'entreprises américaines. Et comme chaque année depuis 2012, ces derniers sont très critiques, au point d'être quasi unanimes à ne plus vouloir conseiller à leurs amis américains d'investir chez nous. Principal enseignement de ce baromètre : alors qu'ils étaient 56 % en 2011 à avoir une « perception positive » de notre pays (« bonne ou excellente ») par rapport à d'autres destinations d'investissement, ils n'étaient plus que 22 % l'année suivante en 2012 – l'effet brutal de l'impôt à 75 % de François Hollande – et depuis lors, cette cote est passée sous les 20 % (12 % en 2013, 18 % en 2014).
Ce quinzième rapport de l'AmCham, réalisé comme les précédents avec la collaboration du cabinet de conseil Bain & Co., n'est pas tendre avec nous. On peut y lire ces mots qui sont durs à avaler : « Le sujet n'est plus le décalage entre la réalité et la perception (à l'étranger) de notre attractivité, mais bien le décrochage de la France. » Sur l'ensemble des critères de jugement, nous sommes en effet très mal en point et, en tant que destination d'investissement, notre cote d'attractivité atteint un nouveau point bas négatif de - 74 %.
L'indicateur NPS – Net Promoter Score –, bien connu dans le marketing de pointe et qui permet de mesurer le pouvoir de recommandation et la qualité des produits et services, qui était déjà négatif, a quasiment doublé depuis 2013 où il était tombé pourtant à - 46 % ! Enfin, lorsqu'il est demandé à ces dirigeants s'ils recommanderaient la France à leurs amis américains souhaitant investir à l'étranger, ils ne sont plus que 3 % à nous mettre une bonne note, autant dire zéro !
Il faut « des changements forts et visibles »
Il n'étonnera personne qu'au chapitre des recommandations de l'AmCham, devraient être améliorés en priorité le coût du travail, le régime fiscal et la « simplicité des procédures administratives ». Très diplomatiquement, ce dernier baromètre prend acte « du fait que le gouvernement a annoncé, et parfois engagé, une série de réformes en faveur de la compétitivité et de l'attractivité du pays », mais « des doutes demeurent quant à leur exécution et leur caractère prioritaire ». Autrement dit, l'AmCham n'y croit pas, alors qu'il faudrait, selon elle, « des changements forts et visibles qui permettent de contrebalancer les effets négatifs de certaines mesures passées telles que la taxe à 75 % et qui soient symboliquement aussi marquants ».
Malgré toutes ces critiques, la présence américaine en France ne semble pas avoir diminué. D'une année sur l'autre, entre 2013 et 2014, elle reste égale, 4 000 entreprises employant 440 000 salariés. Ce n'est ni un jugement de valeur ni un signe encourageant, juste un constat, car la plupart de ces entreprises sont installées depuis longtemps chez nous et elles ont l'habitude des tempêtes économiques ou des coups de vent politiques, fréquents en France. Dans les périodes critiques, elles se comportent comme les entreprises françaises : elles font le dos rond, ne recrutent plus et se renferment dans leur coquille en attendant des jours meilleurs.


 
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