samedi 17 janvier 2009

Guantanamo jail: Barack Obama est plus sage qu'on ne le disait

"C’est plus difficile que je pense, que beaucoup de personnes réalisent. Un des défis à relever c’est que nous avons un groupe de personnes qui a été emprisonné, parmi lesquelles un grand nombre de personnes qui peuvent être très dangereuses et qui n’ont pas été jugées. Et une partie des preuves contre eux peuvent être discutables quoique vraies. Et ainsi comment équilibrer un processus qui adhère au droit, à l’habeas corpus, aux principes de base du système légal anglo-américain d’une manière qui n’ait pas pour conséquence la libération de personnes dont l’intention est de nous faire sauter".
Barack Obama

mercredi 14 janvier 2009

Oméga 3 et dépression, lien avec l'inflammation

Anti-Inflammatory Drug Mimics Effects of Omega-3 Fatty Acid

Cai Song, Xiang Yang Zhang, and Mehar Manku


Omega-3 fatty acids (OFAs) are essential for normal cognitive function. OFA deficits have been linked to several neurological disorders including dementia, schizophrenia, and depression, and the OFA ethyl-eicosapentaenoate (EPA) has been used successfully to treat depression in humans. To gain insight into the molecular underpinnings of depression and how they are affected by EPA, Song et al. examined levels of inflammatory mediators and nerve growth factor (NGF) in olfactory bulbectomized rats, which show many of the behavioral, neural, and immunological changes observed in depressed humans. Bulbectomy increased phospholipase A2 and corticotrophin-releasing hormone expression in hypothalamus, increased interleukin-1β, prostaglandin E2, and corticosterone in blood, decreased expression of NGF in hippocampus, and slowed spatial learning. All these effects were prevented by treatment with EPA or an anti-inflammatory drug. The results support models of depression based on inflammation and reduced neurotrophic factor expression, and suggest that OFAs ameliorate depression by acting on these pathways.

mardi 13 janvier 2009

Dette: urgence d'une révision constitutionnelle

Et voilà, A Merckel va le faire:
http://www.ft.com/cms/s/0/0e87d8ee-e182-11dd-afa0-0000779fd2ac.html
La réponse à la question de sortie de la relance était: modifier la constitution pour obliger l'état à rembourser la dette quels que soient les conditions et les politiciens. J'avais proposé ce mécanisme (merci JC d'avoir à la place plombé l'économie avec le principe de précaution cher à sa fille et aux écologauchistes) dans ce blog, Bravo à Mme Merckel qui en a!
Honte à nos politiques qui vont continuer à se passer la patate chaude. Honte à nous qui ne faisons rien pour sortir du cancer de la dette publique.
“This means we will have to borrow more. But we must also be credible vis-à-vis future generations when we say we intend to repay this debt quickly.”
"The mechanism, to be agreed by the cabinet on January 28, could include a rule forcing the government to tap windfall tax revenues to repay its debt once economic growth reaches a given threshold"
Mais voilà que les inquiétudes sur la dette des pays du Club med ( à part l'Irlande) commencent à inquiéter les agences de notation:
"The spread in bond yields between the benchmark German bunds and equivalent Spanish, Italian, Greek, Irish and Portuguese issues has risen fourfold since July, showing similar anxiety among investors and raising the cost of the measures European governments are taking as they fight the crisis. Rating agencies have warned Spain, Greece and Ireland in the past days that they could face rating downgrades if their public balances and economic conditions continued to deteriorate."
La France est entre les deux: une Allemagne qui agi et des pays du Sud qui subissent. J'ai bien noté que Nicolas Sarkozy a annoncé des dépenses modestes et surtout aucune relance de la demande.
Il faut être prudent le SME est jeune et le but principal est de créer les conditions d'une reprise saine, argent sain, création de richesses dans l'économie réelle ni celle des dérivés ni celle des fonctionnaires. Ce n'est pas facile sinon tout le monde le ferait, mais c'est vital. Ce défi s'il est relevé sera la véritable rupture.

1/FT

dimanche 11 janvier 2009

Iran, Hamas et les pacifistes européens

Les idiots utiles qui manifestent pour la paix au Moyen Orient n'ont pas fait une seule manifestation pour arrêter les milliers de roquettes que le Hamas a lancé sur Israël depuis son retrait de la bande de Gaza. Ils n'ont pas manifesté pour demander à l'Iran d'arrêter la livraison des roquettes et à l'Egypte d'interdire par tous moyens le transit de tout ce matériel via sa frontière avec la bande de Gaza. C'est un pacifisme tendancieux.
Ils déclarent ou d'autres le font pour eux que le Hamas lance des roquettes à cause du blocus israélien. Or Israël fourni électricité et alimentation à la bande de Gaza depuis son retrait. Par ailleurs ce blocus est d'une singulière inefficacité si l'on en juge par les quantités d'armes accumulées dans le territoire. On peut affirmer que si au lieu de faire entrer des armes dans la bande de Gaza le Hamas avait développé un transit commercial la situation économique de la population aurait été bien meilleure. Et l'intervention israélienne n'aurait pas eu lieu.
Il faut être clair et le Hamas l'est. Il veut détruire Israël par tous les moyens possibles, objectif unique partagé par le Hezbollah libanais et inspiré par Téhéran. Tout naturellement les israéliens ne laisseront jamais un pays construire des armes pour le détruire car ils n'ont tout simplement pas le choix. Alors qu'ont fait les israéliens? Ils n'ont cessé d'alerter la communauté internationale en précisant que le robinet des roquettes est à Téhéran. Les grandes puissances ont mis en place un embargo qui est très inefficace si l'on en juge par les faits.
Finalement les israéliens ont décidé cette intervention au sol, dans un climat préélectoral en Israël et de transition aux USA. D'un point de vue tactique on peut se demander si cette intervention n'est pas trop tardive. En effet les européens et autres manifestants "pacifistes" comme les opinions et leurs faiseurs, les médias s'étaient acclimatés aux messages journaliers de quelques dizaines de roquettes lancées vers l'état hébreu avec des dégâts humains et matériels sur lesquels de manière très intentionnelle (comment ne pas le relever) on passait très vite. Un enfant perd sa jambe, un adulte est dévisagé par les éclats un autre meurt mais personne ne s'en soucie dans l'Occident pacifiste. On préfère nous rapporter à longueur de journal radiophonique ou télévisé qu'un SDF est mort et que compte tenu de la saison c'est de froid, coupables que nous sommes!
Une fois la guerre devenue bilatérale sont venus les mots ravageurs. Réponse "disproportionnée". Si Israël avait répondu à la première roquette le qualificatif aurait été "prématurée", si Israël avait bombardé Téhéran le qualificatif aurait été "inapproprié et dangereux". Des commentateurs avisés se sont demandés si en envoyant eux aussi au hasard et alors en faisant obligatoirement plus de victimes civiles, des roquettes sur Gaza, les Israéliens auraient bénéficié de qualificatifs plus respectueux? Bref ce que les pacifistes et proHamas veulent c'est qu'Israël ne se défende pas et rapidement disparaisse. Car il n'y a pas de paix ou de traité de paix possible avec un Hamas qui a pour but la destruction d'Israël (1).
Tous les gouvernements européens et arabes le savent et la plupart se réjouissent à la différence de leurs opinions de l'affaiblissement du Hamas. Les israéliens font le sale boulot qu'aucune armée européenne ne serait capable de faire sinon au prix de pertes civiles sans commune mesure.
Le pacifisme dans sa forme proHamas est une imposture.
Il serait déterminant pour la suite que les palestiniens qui ne sont pas proHamas puissent influer sur le devenir politique de Gaza. Ils sont la moitié de la population mais le Hamas exerce un pouvoir totalitaire et n'hésite pas à tuer ses propres compatriotes quand ils ne sont de son avis. La clef de la paix est là dans une évolution démocratique. Donc pas tout de suite. Le terrorisme est une impasse, dans le monde entier, en Inde comme au Moyen Orient. Toutefois si l'on en juge par la durée de vie des organisations terroristes en Europe (Irlande du nord, pays basque, Corse) nous sommes loin de son affaiblissement au Moyen Orient. De nombreux innocents vont périr dans les années à venir. Et les pacifistes continueront à affirmer que leurs actions sont justifiées comme ils l'ont déjà fait à propos des mouvements régionaux sus cités. S'agissant du conflit Israël/Hamas les pacifistes retardent la prise de conscience des masses idéologisées et fanatisées et font courir un risque de déflagration mondiale. Cela rappelle une autre situation de l'histoire quand la gauche manifestait pour la paix et que le führer envahissait l'Europe. Mais l'histoire ne se répète pas et beaucoup de musulmans sont opposés au terrorisme quoiqu'ils soient dans l'incapacité de le manifester ou de s'organiser pour influer sur la politique de leur pays. Beaucoup émigrent ce qui fait l'affaire des fondamentalistes. L'insuffisance de démocratie est une question à double tranchant. Pour certains les régimes autarciques sont indispensables pour barrer la route électorale aux mouvements terroristes (Frères musulmans en Egypte...), pour d'autres ils ne font que valider la thèse de ces mouvements qui stigmatisent les gouvernements en place en les qualifiant d'illégitimes ce qui justifie les actions terroristes. Dans les deux cas le développement économique est complètement occulté car les deux pouvoirs ont besoin de la misère pour régner. Et cette misère se lit dans les statistiques économiques alors que ces pays ont bénéficié d'une manne liée à la vente des hydrocarbures qui risque ne pas se reproduire avant longtemps. On mesure le retard économique accumulé et la souffrance infligée aux populations en plus des conflits. S'agissant de la Palestine, il est évident qu'un état séparé en deux territoires distants n'est pas à même de fonctionner efficacement sur le plan politique ou économique. Il est vraisemblable que l'avenir de la bande de Gaza soit vers le sud et l'Egypte. Le futur état palestinien prenant place en Cisjordanie. C'est ce qu'anticipe le Fatah d'Abbas et c'est une des raisons pour lesquelles ce dernier ne souhaite pas reprendre le contrôle de Gaza. L'obstacle majeur à cette évolution est le Hamas car Moubarak sait que tout rapprochement renforcerait les Frères musulmans et déstabiliserait son pouvoir. Or personne ne veut d'une déstabilisation de l'Egypte. Les palestiniens de Gaza sont pris dans ce piège et ne pourront s'en sortir qu'en faisant émerger un autre pouvoir politique à Gaza.



1.Charte du Hamas
http://avalon.law.yale.edu/20th_century/hamas.asp
2.A propos de l'instabilité politique générée par le conflit
http://www.nytimes.com/2009/01/12/world/middleeast/12egypt.html?_r=1&hp
 
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