mardi 5 décembre 2017

D’Ormesson prince des formules

« « Si l'univers est le fruit du hasard, si nous ne sommes rien d'autre qu'un assemblage à la va-comme-je-te-pousse de particules périssables, nous n'avons pas la moindre chance d'espérer quoi que ce soit après la mort inéluctable. 
Si Dieu, en revanche, et ce que nous appelons à tort son esprit et sa volonté sont à l'origine de l'univers, tout est possible. Même l'invraisemblable. D'un côté, la certitude de l'absurde. De l'autre, la chance du mystère. » 


La réponse de l’athée de service bon soldat du politiquement correct ne s’est pas fait attendre, sans égard pour le défunt qui formula si élégamment la question et le choix qui lui apparaissait moins douloureux:
« Nous ne sommes que des particules de l'univers et le resterons après notre mort physisque. »



Ces français pleins de certitudes dans un univers d’incertitude. Quel déclin!
Le rationalisme ce n’est pas choisir et afficher ses certitudes, c’est mesurer le niveau d’incertitude dans lequel se trouve nos assertions. S’agissant d’un tiers qui aurait joué et joue un rôle décisif dans le dessein et l’aboutissement de cet univers force est de constater que le niveau d’incertitude est très élevé. D’un côté le manque de preuves positives et de l’autre l’emerveillement devant cette perfection physique. Il faut donc être extrêmement prudent. Dans les deux cas faut-il le rappeler nous sommes responsables de faire le bien.

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