mardi 15 mai 2018

Intelligence, ethnies un débat scientifique riche et nécessaire

Les différences de QI sont, comme les autres traits ethniques (https://www.nature.com/articles/s41467-018-04191-y) , le résultat de la sélection naturelle c'est à dire l'adaptation à la niche écologique où ces ethnies se sont sédentariséees pendant plusieurs dizaines de milliers d'années. La distribution interindividuelle du QI dans une ethnie est reflétée par la déviation standard. Il est logique que la différence entre les deux bornes de la distribution d'une DS de part et d'autre de la moyenne soit plus grande que les différences entre ethnies car cela permet une bonne recombinaison des gènes...

En médecine des traits phénotypiques ethniques sont heureusement pris en considération par les médecins pour le bien de leurs patients. Les exemples sont nombreux et David Reich en mentionnent quelques uns dans son papier du NYT (https://www.nytimes.com/2018/03/23/opinion/sunday/genetics-race.html).

Sur le plan des caractéristiques des ethnies et de leurs origines il existe une considérable interférence entre l'adaptation et la migration. C'est pourquoi il y a autant d'incertitudes. Les analyses génétiques actuelles (GWAS) sont un véritable manne dont on commence à peine à comprendre et interpréter (http://www.thehindu.com/sci-tech/science/how-genetics-is-settling-the-aryan-migration-debate/article19090301.ece). Nous sommes devant des faits qui remettent en cause de nombreuses théories basées sur des données génétiques très parcalelaires (groupes sanguins) ou liées à l'héritage maternel (ADN mitochondrial); c'est pourquoi il n'y a aucune donnée probante sur les soi disant races pures notamment dans les carrefours migratoires comme l'Europe. (https://www.livescience.com/28954-ancient-europeans-mysteriously-vanished.html). Les véritables ethnies à fort héritage génétique issu d'une sélection naturelle adapté à la niche écologique sont les peuples insulaires et ceux qui ont échappé par leur habitat inaccessible à des invasions.

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