mercredi 24 août 2016

Hollande et le bol : quand la providence ne choisit pas l'économie

À y réfléchir quelques secondes on peut estimer que le président Hollande a parfaitement décrit la situation du point de vue du chômage.
Selon lui il n'aurait pas eu de bol. C'est effectivement une constatation factuelle.
Pour le président Hollande, l'action politique est superficielle, elle vise à créer un théâtre d'ombres qui épuise les problèmes et rend inutiles les solutions. sa préférence pour la citation de Queuille n'est qu'une confirmation de ce soubassement politique.
C'est pourquoi il considère que les événements obéissent à la providence. Dans cette perspective force est de constater que sur le plan du terrorisme, l'autre sujet majeur de la France dans le quinquennat Hollande, la providence a beaucoup aidé l'exécutif et le président actuel.
Il a eu du bol.
Jamais le seuil fatidique de 500 ou 1000 morts n'a été atteint. Ils auraient pu l'être lors de l'attentat du Thalys mais de braves et courageux citoyens ont évité le pire.
Il y aurait pu y avoir une guerre civile, elle a été évité grâce aux exercices de compassion collective organisée par le pouvoir sur la forme de marches extrêmement dangereuses mais qui ont créé l'illusion d'une unité nationale.
Il aurait pu y avoir une victime au gouvernement mais tout a été fait pour les protéger et cela a réussi.
C'est pourquoi oui il a eu du bol sur le terrorisme alors même qu'il n'a rien fait de bien décisif comme d'habitude. La providence ayant une sacrée habitude d'équilibrer les probabilités, ce bol a disparu dans l'action économique ou là aussi il a été d'une médiocrité flagrante, Croyant que grâce a sa baraka l'empilement fiscal serait annihilé par la reprise européenne il a laissé le bateau ivre de la dépense publique aller à vau l'eau. Le bol a disparu et ce sont les chômeurs qui se sont empilés.
Au final Hollande est marqué par le signe de la providence. Qui aurait cru en ses chances? Personne et surtout pas au PS. Cette confiance née de sa victoire contre toute attente et grace à une très grande inefficacité du président précédent a provoqué l'euphorie. Le désarroi est grand si bien qu'il l'avoue lui même, la politique dans une démocratie captive d'une classe politique installée à vie est une question de bol.
Voilà ou nous en sommes arrivés et ce n'est pas fini.

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