dimanche 12 février 2023

Sexual dimorphism: an ugly word in French intellectuals rooted in the socio-economic origin of mind, gender and cognition

Dimorphisme sexuel : un gros mot chez les intellectuels français enraciné dans l'origine socio-économique de l'esprit, du genre et de la cognition.




En réalité, ce livre est une tentative désespérée d'exposer les données scientifiques infalsifiables qui sont basées sur le plan original. La génétique.




Le sexe n'a pas de rôle et encore moins un rôle réel. Il n'y a aucune preuve d'une vision téléologique des organes, des formes animales ou de quoi que ce soit d'autre en biologie. Les deux sexes sont le résultat de l'évolution, c'est-à-dire des transformations génétiques qui se sont produites sur une longue période qui a permis aux mammifères d'exister pour se développer et aux humains d'atteindre le niveau actuel de développement biologique. Période.




Ignorant les données de la génétique, nolens volens, les intellectuels français décadents, accros au marxisme, à la tabula rasa et à l'homme nouveau sorti des camps de redressement socialistes se comportent comme Lyssenko. Contraindre la réalité à se conformer à l'idéologie. C'est-à-dire contraindre les individus libres par tous les moyens et surtout le premier, la force, l'autoritarisme, le totalitarisme, la torture, les procès, les camps et l'assassinat. Depuis 1789 et 1917, des centaines de millions de morts ont été causées par cette idéologie. Derrida, Deleuze, Foucault, Bourdieu, Butler, Sartre, Beauvoir et Gramsci ont monopolisé le pouvoir d'influencer les opinions par la publication, le mensonge et la tromperie. L'entreprise n'a été que brièvement couronnée de succès. Sauf en France.



Dimorphisme sexuel : encore un gros mot chez les intellectuels français en 2023. Le retard cognitif s'aggrave avec l'extinction des connaissances scientifiques dans le grand public nourri de relativisme. Selon ces gourous des écoles autoproclamées de pensée politiquement correcte, tout est dû à l'éducation. AntiSciences-Po en quelque sorte. Une armée de "chercheurs" bourrés d'argent public qui ne savent pas ce qu'est une base azotée, un nucléotide ou la double hélice, montent au créneau lorsqu'un francophone ose commenter un article de Nature sur l'origine prédominante de la génétique en intelligence. Et ces précieux idiots de la déconstruction par l'analphabétisme et l'innumérisme déversent leur culot à base d'attaques ad hominem du fascisme et de l'extrême droite, voire des fournisseurs des camps de la mort alors que c'est leur idéologie qui a tué et continue d'en tuer davantage.





Sexual dimorphism: a bad word among French intellectuals rooted in the socio-economic origin of mind, gender and cognition.




In reality, this book is a desperate attempt to expose the unfalsifiable scientific data that is based on the original plan. Genetics.




Sex does not have a role and even less of a real role. There is no evidence of a purposive view of organs, animal forms, or anything else in biology. Both sexes are the result of evolution, that is to say, genetic transformations that have occurred over a long period that has allowed mammals to exist to develop and humans to reach the current level of biological development. Period.




Unaware of the data of genetics, nolens volens, the decadent French intellectuals, addicts to Marxism, to the tabula rasa and to the new man who came out of the socialist recovery camps behave like Lyssenko. Constrain reality to conform to ideology. That is to say, to constrain free individuals by all means and especially the first, force, authoritarianism, totalitarianism, torture, trials, camps and assassination. Since 1789 and 1917, hundreds of millions of deaths have been caused by this ideology. Derrida, Deleuze, Foucault, Bourdieu, Butler, Sartre, Beauvoir and Gramsci have monopolized the power to influence opinions through publishing, lying and deception. The venture was only briefly successful. Except in France.



Sexual dimorphism: still a dirty word among French intellectuals in 2023. Cognitive retardation is worsening with the extinction of scientific knowledge in the general public fed on relativism. According to these gurus from the self-proclaimed schools of politically correct thought, it's all due to nurture. AntiSciences-Po in a way. An army of "researchers" stuffed with public money who do not know what a nitrogenous base, a nucleotide or the double helix is, rise to the plate when a French speaker dares to comment on an article in Nature on the predominant origin of genetics in intelligence. And these valuable idiots of deconstruction through illiteracy and innumeracy pour out their gall based on ad hominem attacks of fascism and extreme rightism, even of suppliers to the death camps when it is their ideology that killed more people and continues to kill them more.

DNA




« Il faut redonner au sexe son vrai rôle »

ENTRETIEN. Dans un livre à paraître, Claudine Junien et Nicole Priollaud brisent l’omerta sur les différences liées au sexe dans le domaine de la santé.Propos recueillis par Peggy Sastre
Nicole Priollaud (à g.), experte en communication scientifique, et Claudine Junien (à dr.), généticienne, le 6 février 2023 à Paris.© KHANH RENAUD POUR « LE POINT » (X2)
Publié le 11/02/2023 à 16h00













Le sexe, c'est une malédiction. La chose a beau être, stricto sensu, fondamentale à l'existence humaine, on s'y aventure comme dans un champ de mines – et d'autant plus pervers si on a comme projet incongru de ne pas l'aborder par la face fesse. Mais il en fallait plus pour faire reculer Claudine Junien, généticienne, et Nicole Priollaud, experte en communication scientifique. Dans C'est votre sexe qui fait la différence (Plon, à paraître le 16 février), elles nous embarquent dans une passionnante expédition au cœur des spécificités biologiques des hommes et des femmes. Des différences en premier lieu génétiques – quinze fois plus entre un mâle et une femelle de notre espèce qu'entre deux individus du même sexe – à l'origine d'un fonctionnement différent de tous les organes, tous les tissus, toutes les cellules. Et une réalité que la France, plus que d'autres pays, peine à admettre dans sa recherche, sa médecine et sa société. Entretien à deux voix.

Le Point : Pourquoi avoir voulu écrire ce livre ?


Claudine Junien : Tout part d'un programme de recherche en épigénétique que j'ai lancé dans les années 2000. Il s'agissait, sur des animaux, de voir quel était l'effet de l'environnement sur le devenir de santé des individus. C'est là que je me suis aperçue que, d'un point statistique, il existait partout des différences entre les mâles et femelles, notamment dans les tissus. Il fallait creuser. Ensuite, en arrivant à l'Académie de médecine en 2012, j'ai entrepris de créer un groupe mixte avec l'Académie des sciences consacré à ce sujet. Cela a abouti, en 2016, à un symposium commun aux deux académies, puis en juin de la même année à une conférence de presse en appelant à la « parité en santé », et donc à une recherche médicale sexuée. Nous avions notamment invité la professeure de cardiologie Vera Regitz-Zagrosek, fondatrice de l'Institut du genre en médecine à l'hôpital de la Charité de Berlin, qui avait stupéfié l'auditoire en expliquant la spécificité des crises cardiaques d'hommes et de femmes. Ce qui a aussi attiré l'attention du monde de l'édition. À proprement parler, le livre vient de là, d'autant plus que c'est grâce à cet événement que nous nous sommes rencontrées avec Nicole, alors chargée de la communication à l'Académie de médecine.

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Nicole Priollaud : Je ne dirais pas que c'est un hasard, mais presque. Je ne connaissais pas Claudine Junien et je n'avais jamais entendu parler du dimorphisme sexuel, à savoir les différences physiques qu'il y a entre mâles et femelles d'une même espèce, chez toutes les espèces sexuées. Rien dans ma formation littéraire ne pouvait prédire cette aventure, même si j'avais déjà écrit sur des sujets scientifiques, voire en collaboration avec des scientifiques. Ce qui m'a convaincue, c'est sans doute de constater à quel point Claudine était malheureuse de prêcher dans le désert, même dans le milieu académique, et de vouloir l'aider parce que j'ai toujours aimé les défis… Comme cette conférence de presse qui a tout enclenché, au nez et à la barbe de l'Académie de médecine, dont pas un seul membre (j'avais fait un petit sondage) ne voyait l'intérêt !
La complexité est toujours une bonne excuse pour éviter de parler des choses qui dérangent, sinon pour les diaboliser.Nicole Priollaud

La complexité des différences liées au sexe (DLS), et de leur impact sur la santé, peut-elle expliquer que le sujet soit si peu et mal connu du grand public ?

N. P. : Le public ne connaît pas les DLS parce que c'est complexe, mais parce qu'il n'en a jamais entendu parler sur le plan scientifique et médical. En France, les sociologues considèrent que les différences sont exclusivement culturelles ; les féministes, qu'il ne doit surtout pas y avoir de différences ; et les médecins, qu'elles sont d'abord hormonales. Chromosomes, on ne connaît pas ! On pourrait aussi ajouter que, chez nous, c'est encore sur le divan du psychanalyste qu'on est le mieux habilité à faire remonter des profondeurs de notre subconscient ce sexe bien dérangeant… La complexité est toujours une bonne excuse pour éviter de parler des choses qui dérangent, sinon pour les diaboliser.
C. J. : Rares sont ceux qui savent, formellement, ce que sont les oméga-3, ce qui n'empêche pas le grand public de « connaître » leur importance pour la santé. On pourrait imaginer la même chose avec les DLS.

Rencontrez-vous des résistances au sein du milieu académique ? Dans les grandes institutions et sociétés savantes ?

N. P. : Je peux parler d'expérience des académies que je fréquente depuis plus de vingt ans. D'abord, elles n'évoluent guère ; elles se remettent peu en question. Chaque fois que j'ai eu l'occasion d'évoquer le sujet, à de rarissimes exceptions près, j'ai donc eu droit à cette réponse : « Si c'était vrai, ça se saurait ! » À croire que ces éminents professeurs et autres universitaires de renommée internationale ne lisent jamais les revues scientifiques… Je peux citer une séance pluriacadémique sur la douleur où je me suis heurtée au refus des spécialistes des sciences, de la médecine et de la pharmacie d'envisager que le mécanisme soit différent chez les hommes et les femmes, même en leur mettant sous le nez la démonstration de Jeffrey Mogil en 2015 ! En ce moment, je cherche désespérément un pharmacologue pour expliquer à une journaliste pourquoi les femmes et les hommes ne réagissent pas pareil aux médicaments. L'Académie de pharmacie est aux abonnés absents…
Parler de “genre”, en réalité, c’est ignorer toute la biologie sous-jacente… aux phénomènes genrés.
Claudine Junien

Pourquoi une telle omerta autour des DLS ?

N. P. : La sociologie a pris le pouvoir et les biologistes ne sont jamais invités dans les colloques ni les instances officielles (Inserm, CNRS, HAS…). Les autres manifestations sur le sujet brillent par leur absence… Il y en a largement plus à l'international et Claudine a le mérite d'y représenter la France !

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C. J. : Notamment parce qu'on n'arrive toujours pas à sortir du schéma « la culture, c'est de gauche, et la nature, c'est de droite ». Comme si on pouvait toujours agir, avoir une prise sur l'environnement, et comme si la biologie n'était qu'un enfermement. À ce titre, les maladies ont une orientation politique. Quand on parle de différences entre hommes et femmes, l'accent est mis sur les différences de genre, sur l'influence des stéréotypes. Mais c'est un véritable cache-sexe ! Parler de « genre », en réalité, c'est ignorer toute la biologie sous-jacente… aux phénomènes genrés. J'aime employer l'allégorie de la face cachée de la Lune : il aura fallu les sondes soviétiques, à la fin des années 1950, pour nous faire voir ce qui était invisible à nos yeux. Avec les différences liées au sexe, c'est pareil : la science nous fait comprendre que derrière tout ce qu'on pense « genre », il y a beaucoup de « sexe ». Il est temps de redonner au sexe son vrai rôle.

Quand on constate tout l'impact des différences liées au sexe sur la santé des femmes, on ne peut que juger le sujet éminemment féministe. Pourtant, il semble que les milieux militants peinent à s'en emparer. Comment expliquer ce paradoxe ?

C. J. : Je nuancerai en disant que les féministes en parlent, mais malheureusement le plus souvent en se focalisant sur les « maladies de femmes », comme le cancer du sein, l'endométriose, la fibromyalgie, etc. On peut cependant espérer que la situation évolue assez vite. En France, notamment grâce à la détermination de la cardiologue Claire Mounier-Vehier, la sensibilisation aux spécificités féminines des maladies cardio-vasculaires a beaucoup progressé ces dernières années. Mais cela reste exceptionnel. Dans les congrès européens sur les DLS, je me retrouve toujours parmi les deux ou trois Français présents.

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N. P. : Les féministes ont longtemps refusé les DLS au nom du combat pour la parité. Le mouvement commence toutefois à se fissurer devant le phénomène trans.

C'est votre sexe qui fait la différence, de Claudine Junien et Nicole Priollaud (Plon, 336 p., 21,90 €). À paraître le 16 février.




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