samedi 8 septembre 2018

Comment en sommes nous arrivés là? Le postmodernisme

Nous tournons autour de cette question: quelle mutation le pouvoir politique a connu en France depuis la fin de la WWII pour que nous en soyons arrivés là?
Sans refaire le film on peut lire le présent.

Le pouvoir politique est aujourd’hui entre les mains de variantes entre l’extrême gauche collectiviste, le millénarisme éscrologique et la gauche postmoderniste qui fait de la déconstruction sociétale le primum movens du progressisme. 


Les trois sont plus ou moins puissants selon la sphère du pouvoir. Justice, éducation, état providence n’ont pas les mêmes nuances mais le fond est le même. Effectivement on ne vote pas au départ d’un avion pour savoir si on peut décoller. Evidemment on ne réveille pas le malade pour lui demander si on peut clamper l’aorte… Mais pourquoi? Parce que la responsabilité reste immédiate et identifiable. Parce que le pilote de la compagnie d’aviation, le médecin restent responsables. Chaque fois que l’état se substitue à cette responsabilité toutes les dérives sont possibles et sont observées tôt ou tard.
Cette “démocratie participative” et festive dirait P. Muray est en réalité le cheval de Troie de l’état et de ses bureaucrates.

Le problème c’est qu’ils sont profondément incompétents et que la France moderne est là grâce à ses ingénieurs et non par la puissance créatrice de sa soi disant haute fonction publique jamais reproduite ailleurs et pour cause.

Nous sommes donc devant une question simple.
Ou bien nous agissons dans le sens d’un retour de l’état dans ses marques c’est à dire le régalien ou bien nous restons membre fictif d'un club de parlotte qui se heurte à sa propre impuissance. Cela ne demande pas un parti pris car les forces politiques sont tellement usées et disons le médiocres que le parti pris est une impasse; cela demande de l’entrisme, beaucoup d'entrisme et le courage de déplaire constamment à la classe médiatique.

Déplaire avec constance est une attitude dommageable pour une carrière mais reste une discipline pleine de résultats.

Car avec ces trois composantes politiques évoquées plus haut tout compromis conduit à l’effondrement du rationnel et toute concession à l’abandon des valeurs de liberté et de responsabilité. C’est donc un chemin difficile mais pour paraphraser Victor Hugo on ne peut plus défendre la France que par des voies étroites.


Postmodernism at the university 

Aucun commentaire:

 
Paperblog