mardi 2 mai 2017

Discussion autour du libre choix de l'assureur maladie et du contrat qui va avec


http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/debloquons-notre-systeme-de-soins-par-le-libre-choix-d-un-assureur-683830.html#awaitingComment1793039

La réponse pavlovienne de l'électeur médian de "gauche"... et du centre:



"Quel système est préconisé, celui proches des USA ?"  (sic)

"Si vous avez lu mon article et si vous connaissez un tant soit peu le système de soins US vous ne pouvez pas ne pas savoir que ce n'est pas le sujet. En revanche il est curieux pour le moins que vous répondiez vous même à cette question par les USA alors que rien ne permet d'avancer cette réponse. En réalité si vous souhaitez à tout prix mettre des étiquettes simplificatrices (c'est apparemment votre approche des questions complexes) il y a en Europe de nombreux pays où choisir son assureur est possible, un des plus proches est l'Allemagne. Le sujet de cet article est en effet la démonstration que choisr son assureur et le contrat qui va avec permet d'adapter l'offre à la demande. C'est d'ailleurs écrit dans le papier:"
le déblocage de notre système de soins est à portée de main à l'instar d'autres pays en Europe." 

Mais revenons à la France. Pour de nombreux français le système de soins français est bloqué. C'est le cas des zones rurales mais aussi des zones urbaines à risque ou bien des villes où le prix de marché de la location d'un local professionnel, d'un garage et d'une résidence principale ne permet plus un équilibre financier de l'exercice de la médecine libérale. En France il n'y a plus aucune adaptation de l'offre et de la demande de soins. C'est très grave et les français subissent ce découplement alors que la situation va s'aggraver encore dans les prochaines années en raison de facteurs comme la démographie (entrée nette de 200 000 personnes et diminution du nombre de médecins); persistance d'un numerus clausus, raréfaction des vocations libérales; augmentation du nombre de médecins dans les organismes de régulation; fuite de spécialistes en raison des tarifs sécu; allongement net de la durée des études.
Ne pas se rendre compte de ces insuffisances et tenter d'y répondre en bottant en touche de l'autre côté de l'Atlantique témoigne d'un parti pris idéologique qui interdit de penser les changements nécessaires. C'est un leit motiv depuis des décennies mais aujourd'hui il conduit au désastre."




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