"S'agissant du multiplicateur d'investissement, l'auteur précise que les effets sont loin d'être automatiques. Tout dépend de l'évolution du taux d'intérêt, du climat de confiance et du degré d'ouverture de l'économie. Au cours des deux dernières années, on observe en France une forte progression des salaires réels et de la demande intérieure.
Le constat est le suivant : lorsque la demande s'accroît d'un euro, les importations augmentent de 80 centimes et le PIB de 20 centimes seulement. Les calculs pour la zone euro dans son ensemble donnent des résultats différents : 1€ de hausse de la demande intérieure entraîne 48 centimes de hausse des importations et 52 centimes de hausse du PIB (Artus, Flash Economie, janvier 2017).
L'importance des fuites par les importations affaiblit le multiplicateur budgétaire et révèle plus spécialement l'inadaptation de l'appareil productif français et son incapacité à répondre aux sollicitations de la demande."
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