lundi 5 octobre 2015

Médecine à plusieurs vitesses: la stupidité étatiste en action.

Oui toutes les médecines fonctionnent avec des résultats différents, des qualités différentes et sont donc à multiples vitesses. 

Ce qui compte pour le patient ou le citoyen c'est le sens dans lequel les structures de soins évoluent car sous la poussée de l'innovation et de l'investissement elles sont en perpétuel mouvement du point de vue des technologies disponibles des ressources médicales ou bien des structures organisationnelles.
Soit elles s'améliorent le patient sera mieux soigné, c'est à dire avec plus de sécurité, des résultats plus élevés et des durées d'hospitalisation plus courtes voire sans hospitalisation. C'est son intérêt premier mais de toute façon elles seront toujours inégales.  Tout le monde en profitera surtout ceux qui dépendent de structures peu efficientes. Les autres moins car l'efficience des structures de qualité évolue rapidement vers un plateau. Le même plateau est rencontré quand on corrèle la dépense de soins en % du PIB et l'espérance de vie.
Soit elles se détériorent et alors les mêmes qui dépendent de structures peu efficientes vont pâtir de cette détérioration qui conduira à des soins très en dessous des minima de sécurité et de qualité.

Une réponse rationnelle au leit motiv égalitariste de la médecine à deux vitesses

Cette réponse très rationnelle aucun politique ne l'a faite aux gauchistes qui ne parlent que de supprimer les différences de qualité des soins qu'ils ne mesurent pas et qui de surcroit sont totalement hors de portée puisque c'est la nature humaine d'avoir des différences dans les résultats de nos actions. Les structures de soins sont réparties quant à leur efficience sur une courbe gaussienne. Qu'on le veuille ou non. Cette courbe se déplace grace à l'innovation, l'investissement et la concurrence vers la droite c'est à dire une meilleure qualité globale. Toutefois ce mouvement peut s'interrompre ou s'inverser comme en Grèce à l'occasion d'une faillite.

Le sens de cette constatation est économique et médical

Cette réflexion met en évidence une différence fondamentale entre le socialisme planiste qui considère les choses comme figées comme immobiles comme rigides et la réalité économique qui est celle de structures de soins donc il faut favoriser la concurrence parce qu'elle conduit à une amélioration de la qualité des soins. Au contraire le monopole conduit à une stagnation de la qualité puis à une régression sous la pression de la bureaucratie des corporatismes et de la part énorme que les établissements consacrent aux salaires au détriment de l'investissement puisqu'ils détiennent une rente et qu'ainsi ils achètent la paix sociale.

La qualité des soins et l'open data

Ceci n'est pas un vœu pieux puisqu'aujourd'hui avec le big data et l'open data des données de l'assurance-maladie nous pourrions connaître parfaitement les résultats en terme de DMS, d'ISO, de réhospitalisation, de réintervention de la chirurgie par exemple. et donc rémunérer la qualité ce qui inciterait fortement les moins bons à s'améliorer.

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