dimanche 8 février 2015

Tramontane

Et le vent poursuivait sa folle cavalcade
Dans un ciel étiré des cirrus glissaient au dessus de nos têtes 
Le soleil impassible décrivait sa courbe majestueuse
Avons nous encore notre tête alors que tout est bruit à l'intérieur
Tout siffle, chaque seconde un son nouveau
Claquement, craquement, bruissement, coup sec, souffle profond, des sons indéfinissables
Le vent décline crescendo ses notes à l'infini suivant des périodes aléatoires
En attendant le calme l'oreille est inquiète
En plein silence elle guette le prochain à coup
Pendant des jours il reviendra
Mais jamais suivant le même rythme
Pour nous garder bien éveillé
Pour nous instruire du grand désordre des airs
Et au bout d la nuit pour nous rendre fou
Sitôt dehors son souffle nous pénètre jusqu'à l'intime
Cet immense torrent de molécules agitées glace notre peau
Depuis des jours et des nuits le vent poursuit sa folle cavalcade.

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