jeudi 10 janvier 2013

Le psychodrame sécu à propos des génériques

En France la sécurité sociale et sa branche assurance maladie sont en déficit structurel depuis de nombreuses années. 

Pourtant le mot économie est imprononçable car le PS et l'UMP aiment, adorent la dépense publique et les prélèvements obligatoires. Ces derniers sont astronomiques et plombent notre économie privant de croissance une génération de jeunes français. Parce que l'administration syndicale de la sécu est un non sens en terme de capacité à gérer.

Ces prélèvements et la dette nourrissent un état providence obèse et gaspilleur.

Parmi les dépenses sociales, les dépenses d'assurance maladie sont excessives.
Transports indemnités journalières dérivent sans aucune action réelle de cost containment et donc au détriment des soins et des patients malades.
Tout cela pour faire plaisir et recueillir les voix de consommateurs de transports d'indemnités journalières et de soins inutiles.

Le cas des médicaments génériques est particulièrement démonstratif.

En France de nombreux citoyens sont persuadés que les génériques ne sont pas de bons médicaments. Dans le même temps la gauche et le centre droit ne cesse de vitupérer contre les labos accusés de faire du fric.

Voyons comment notre sécu offre une rente ...

Tout d'abord la question essentielle n'est pas le tarif des médicaments.
Le problème essentiel des français c'est leur consommation effrénée de médicaments de toutes sortes...
La gratuité est un puissant facteur de gaspillage s'agissant de médicaments à l'utilité nulle ou incertaine. Le volume de la dépense est là.

Ensuite la question des génériques est bien sur importante.


La sécu déclare beaucoup d'intentions mais persiste à avoir des résultats très médiocres. Qu'on en juge sur ce tableau ci dessous...
Le résultat est clair, les faits sont terriblement têtus.
Pourtant les génériques sont des médicaments moins chers et tout aussi efficaces.

Propositions de bon sens:


  1. La sécu devrait simplement ne rembourser que le tarif du médicament le moins cher.
  2. La mention non substituable ne devrait pas engager de dépense supplémentaires.
  3. La dénomination commune internationale DCI devrait être la règle des prescriptions ce qui éviterait de nombreuse erreurs et doublons et permettrait aux patients de comprendre que c'est la molécule chimique qui est le médicament pas le packaging ou le nom de marque...


A ce stade d’inefficacité il faudra la faillite pour ramener les esprits au rationalisme.


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