http://www.medpagetoday.com/upload/2012/4/4/topfiveFINAL.pdf
En réalité ce qui fait la croissance des prescriptions des examens inutiles est le couple gratuité/médecine défensive. Si pour me couvrir je prescris et que c'est gratuit je fais payer à un tiers ma médecine défensive. Exemple: un patient est aux urgences à 3h du mâtin pour céphalées.
1/ Hypothèse 1: je l'examine et je conclus que ces céphalées ne présentent pas de critère de gravité. Je le renvois à son MT avec des antalgiques. Je prends un risque. Celui de laisser passer un anévrysme cérébral ou une tumeur cérébrale ou une affection encore plus rare. Ce risque est très faible mais pour qu'il soit le plus faible possible il faut que je passe du temps avec le patient, sa famille et que je dispose de ses informations médicales. Dans le cas des urgences hospitalières le temps est cannibalisé par la bobologie et les inormations sont indisponibles en l'absence de dossier médical électronique.
2/ Hypothèse 2: je fais pratiquer un scanner, irradiation de la tête du patient, et coût supporté par la collectivité. Je ne prends aucun risque médico-légal. Si le scanner n'est pas bien interprété ce n'est plus de ma responsabilité; si il y a une complication aucun expert n'ira douter de mon indication.
Le scanner est normal dans environ 99% des cas.
Vous faites quoi si vous êtes médecin aux urgences?
http://www.healthnewsreview.org/
samedi 7 avril 2012
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