Dopage: une pharmacopée ordinaire

1/ pour les mineurs la question de précaution est importante et l'état à intérêt à agir s'agissant de leur protection. C'est une de ses missions. Et elle est mal conduite car qui trop embrasse mal étreint. Pourquoi autant de jeunes sportifs sont qualifiés asthmatiques? Parce que la prise de béta stimulants est un dopage efficace... Il est nécessaire de faire un grand ménage dans la médecine sportive des clubs de mineurs...

2/ pour les adultes c'est une question idéologisée par les symbolistes et autres apparatchiks du sport alors qu'elle ne peut relever que de la responsabilité du sportif et le cas échéant de son employeur ou de son médecin. C'est donc de la médecine sportive ou de la médecine du travail. Le sportif peut chercher des adaptogènes des stimulants de la performance comme moi quand je prends un thé fort ou que certaines personnes prennent des tranquillisants, somnifères ou autres psychotropes, comme ceux et celles qui ont pris du benfluorex qui prennent du Viagra pour tenir plus longtemps, qui fument un joint prennent de la coke avant de chanter ou avant une soirée etc. La performance est un prolongement de la compétition entre individus elle est naturelle et elle peut conduire à se mettre soi même en danger. Mais ce n'est pas loin de là la seule possibilité... Les adultes sont responsables l'état n'a pas à s'en mêler. Si on admet le contraire alors il faut d'urgence interdire l'alcool le tabac et beaucoup d'autres produits...

3/ la prohibition conduit à la triche, c'est bien connu. Il suffit de ne plus interdire certaines molécules alors que d'autres sont en vente libre et le trafic disparaitra. Les performances ne s'envoleront pas car le dopage est déjà dans le sport de haut niveau mais avec une avance significative sur les controleurs. Le controle actuel attrape les idiots et les moins puissants...Les employeurs seront alors directement responsables comme les médecins alors qu'à l'heure actuelle ils s'en lavent les mains... Pour les sportifs salariés se sera comme pour les travailleurs exposés à un danger par négligence ou faute de l'employeur, pour les autres il suffit que la justice soit exemplaire avec les médecins qui font altèrent par leurs precriptions la santé de leur patient.