jeudi 28 juillet 2011

L'exemple parfait du raisonnement confus et orienté à propos de la santé et de la durée de vie.

Dans un texte (Mortalité et inégalités de revenu en France)  F Jusot fait un certain nombre d'erreurs d'analyse commanditées par un esprit parfaitement converti au politiquement correct. Elle veut nous convaincre et c'est en cela que ce n'est pas de la science même avec la pastille de l'ENS, que les pauvres meurent plus tôt car il ont de plus faibles revenus. Ce texte est tout entier orienté par cette idée et l'auteur glane ici ou là ce qui pourrait justifier son dogme initial. Quand on sait qu'elle remercie Thomas Piketty on comprend dès lors le biais idéologique mais il n'est pas inintéressant de s'attarder sur quelques perles pour savoir à quelle extrêmité médiocre en est aujourd'hui la pensée de gauche et la pensée sociale.


"Par ailleurs l’expérience de la Rand a permis de montrer que la gratuité des soins n’induisait une véritable
amélioration de l’état de santé que pour les populations pauvres et les populations à risques, comme
les enfants ou  les hypertensifs (Newhouse, 1993)."
Quand on lit ce que la Rand a démontré c'est exactement le contraire de ce qui est écrit dans ce texte.






"En particulier, la sous-mortalité de la région Midi-Pyrénées et de la zone Méditerranée,
documentée par la littérature démographique, semble largement être expliquée par la forte densité
de médecins, bien que l’interprétation causale soit délicate."
Quelle surestimation du rôle de la médecine.
"La répartition géographique des médecins
sur le territoire ne serait donc pas neutre, y compris dans les pays développés, où les plus faibles
densités sont souvent jugées satisfaisantes. Par contre, le taux de chômage n’est pas corrélé avec le
risque de décès. Même si le taux de chômage de la région ne constitue par l’une des caractéristiques
de l’environnement social ayant un impact sur la santé, on pouvait attendre un impact significatif de
18cette variable, en tant que variable de substitution de la probabilité individuelle de chômage
13
, puisque
les données utilisées ne nous ont pas permis d’introduire le statut d’activité dans l’analyse. La relation
trouvée jusqu’à présent entre probabilité de décès et statut socioéconomique (revenu et profession)
pouvait en partie cacher la relation existante entre le chômage et la santé, en raison, d’une part, de
la décroissance du risque de chômage avec la hiérarchie professionnelle, et d’autre part, de la perte
de revenu induite par le chômage à profession donnée"
Cette affirmation est d'une bêtise incommensurable. les études épidémiologiques ont démontré qu'il s'agissait des conduites individuelles qui dans ses régions se moulent dans un framework moins acculturé sur le plan nutritionnel, culturel et familial. La latitude joue aussi un rôle via essentiellement l'insolation. tout ceci n'est même pas mentionné pour en revenir à une question de revnus c'est à dire une lecture marxiste étroite et pavlovienne de la réalité.
Et si l'on extrapole avec que des médecins on atteint la vie éternelle? Pour les médecins?






"Selon les modèles de capital santé, l’effet du revenu sur la santé passe par une plus grande consommation de soins. Les analyses empiriques de la consommation de soins, réalisées dans des pays où pour
l’essentiel l’accès aux soins est garanti à tous, ne semblent pas indiquer de corrélation très forte entre
le montant total des soins consommés et le revenu. De plus l’effet de la consommation de soins sur
l’état de santé est difficile à mettre en évidence, sauf pour les bas revenus ou pour les personnes en
très mauvaise santé."
C'est affligeant. Consommation de soins égale santé une contrevérité parfaitement démontrée elle.






"Si les difficultés d’accès aux soins peuvent permettrent de comprendre pourquoi la pauvreté tue, il
nous semble que les différences de conditions matérielles semblent plus difficilement expliquer pourquoi
la richesse protège. Une première piste recouvre les différences de qualité des soins consommés, et
notamment la consultation plus fréquente de spécialistes" 
Euh on continue ou bien on s'arrête. Les spécialistes sont les sauveurs et les généralistes les fossoyeurs.
Mais de l'individu de ses choix, de ses préférences pour le risque pour l'avenir il n'est nullement question. et bien c'est parce que la pépite de vérité est là! Dans la question cognitive dans l'intelligence et dans la préférence pour l'avenir. Et les revenus sont bien évidemment liés aussi à ces facteurs mesurables comme cela a été démontré.


"L’effet continu du revenu sur la santé peut sans doute, en partie, s’interpréter
comme un impact de la position sociale sur le risque de décès, puisque le revenu est le reflet du
rang de l’individu dans la société, au-delà du montant de ses ressources disponibles. Ce résultat est
donc cohérent avec les effets pathogènes du stress induit par la hiérarchie et manque de contrôle de
l’environnement, documentés par la littérature épidémiologique (Marmot, 2000). L’ensemble de ces
résultats appelle donc de futures recherches sur l’effet  des interactions sociales sur  la santé
14
."
Sus aux chefs et halte au harcèlement, le stress vous dis je! Mais vous fumez beaucoup et ne dédaignez pas boire de forts alcools, vous êtes en surpoids... Circulez cela aussi est l'effet du revenu.
La boucle est bouclée quand on veut démontrer a priori quelque chose il suffit de le dire cela évite de faire des pages de pseudo science.

ref. http://www.delta.ens.fr/abstracts/wp200432.pdf

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