mercredi 10 février 2010

Les faits sont têtus et les idiots inutiles

Voici ce que j'ai pu lire et que je reproduis sans modification, l'auteur est ymahe et c'est dans les Echos:
http://www.les-cercles.fr/economie/economie-societe/politique-economique/1484-le-modele-social-francais-devenu-machine-infernale-1949-2008


"1°. En 1950, la France comptait 50 Millions d’habitants, chacun vivant 8760 heures par an, soit un total annuel de 438 Milliards d’heures.
Un sur deux, environ, travaillait, au rythme de 2300 heures par an. Ensemble, les habitants de la France vivaient, et tiraient leur subsistance d’environ 25 Millions de fois 2300, soit 57,5 Milliards d’heures.

Le ratio heures travaillées sur heures vécues était donc de 13%. On est surpris : cela vient de l’effet du facteur de 50%, qui représente le taux de population active : le travail de chaque actif devait être partagé, avec un inactif, d’une façon ou d’une autre.

2°. 60 ans plus tard, la France compte 64 Millions d’habitants, toujours vivant 8760 heures, soit une masse annuelle de 560 Milliards d’heures.
40% seulement des habitants travaillent au rythme de 1750 heures, la quantité totale annuelle devenant 44,8 Milliards d’heures, ce qui fait tomber le ratio heures travaillées sur heures vécues à 8%.

La surprise s’est aggravée, chaque actif a désormais à sa charge 1,5 inactif.

3°. Entre 1950 et 2010, deux importantes données ont changé :

La durée de vie est passée de 70 à 80 ans,
La durée de la vie au travail est passée de 40 à 35ans.

En conséquence, un travailleur de 1950, devait au cours de sa vie, compter sur ses 92 000 heures de travail pour faire vivre, lui-même et « son » inactif, accomplissant ensemble
deux fois x 70 fois x 8760 heures, soit 1 230 000 heures de vie.

Le ratio « heures travaillées sur heures à vivre » est 7,7 %

Le travailleur de 2010 ne peut plus compter que sur 35 fois 1750, (61 250 heures), pour assurer 80 ans de vie, (soit 700 800 heures) à lui-même et à son 1,5 inactif, il a donc un besoin d’environ 1,75 Million d’heures de vie.

Le ratio « heures travaillées sur heures à vivre » tombe donc à guère plus de 3,5 %.

4°. On le voit, tous les facteurs ont évolué dans le mauvais sens, si l’on peut dire, car, tout de même, personne ne se plaint de l’allongement de la durée de vie, (sauf peut-être les gérants aux prises avec la gestion des retraites !)

Difficile de résister à une plaisanterie sinistre : à la rigueur les réductions de la durée du travail, de la durée de carrière, et du taux de population active, auraient pu être cohérents,… mais avec un projet de réduction de la durée de vie !"


Je ne décèle pas d'erreur factuelle... 

Aucun commentaire:

 
Paperblog