mardi 7 octobre 2008

Crise de 2008: le rôle de l'état

Cet article a été écrit avec David Sak

La crise actuelle a pris naissance dans le système financier des États Unis et plus particulièrement dans le financement des investissements immobiliers des individus et des entreprises. Elle est volontiers appelée crise du capitalisme financier. C’est déjà une analyse compréhensive et tendancieuse du système économique où seraient opposés le capitalisme productif et le capitalisme financier. C'est l'analyse que font les altermondialistes en prédisant la "fin du capitalisme" (X). Or le système financier sophistiqué qui s’est construit depuis des siècles et s’est fortement développé depuis la révolution industrielle est consubstantiel au système capitaliste et à l'économie de marché. Il ne peut y avoir de production industrielle à l’échelle planétaire ou bien de productions nécessitant d’énormes investissement sans système financier innovant. L'innovation financière est à l'argent ce que la technologie est aux ordinateurs. Ce système financier est né de très nombreuses initiatives visant à répondre aux besoins de liquidités des populations et des entreprises que des hommes ont fondées pour produire. Ces initiatives ont subi la loi de la sélection du marché et des systèmes complexes, innovants et indispensables ont vu le jour. Leur but a toujours été d’orienter l’épargne vers une forte rentabilité sans que le coût du risque soit rédhibitoire mais en utilisant un effet de levier véritable anticipation de résultat. Pour cela il existe des banques d’investissement qui tout à la fois recherchent des entreprises ayant des perspectives de gain important et évaluent les risques pour les réduire et en particulier s’assurer contre une issue défavorable des affaires dans le secteur d’investissement choisi. Ce métier est lui même à risque car la banque prend un certain nombre de paris dans le financement d'abord parce qu'elle prête des sommes supérieures à ses réserves de capital et sur le fond quand il s'agit de marchés spéculatifs ou d'entreprises innovantes. Le risque existe principalement parce que nous ne connaissons pas l’avenir et que certaines entreprises font un pari sur plusieurs années de développement, par exemple dans la biotechnologie ou bien dans les nanotechnologies et que l'information dans la sphère économique n’est jamais parfaitement transparente pour tous les acteurs ni disponible en temps réel c'est à dire au moment des décisions. La globalisation de l'économie qui s'est accélérée depuis les transactions électroniques réduit certaines incertitudes mais crée d'autres risques en particulier lié à la régulation ou bien à la fraude. Pour autant ce système a permis un développement économique à nul autre pareil dans l’histoire de l’humanité. En particulier, et c'est imporatnt de le souligenr aujourd'hui il s’est avéré immensément plus efficace que les systèmes étatistes où les fonctionnaires d’état allouent les ressources et évaluent les risques.


Le housing, une industrie dominée par l'interventionnisme de l'état fédéral aux États Unis depuis des décennies

Pour comprendre la crise actuelle il convient d'étudier comment le marché de l'immobilier et plus particulièrement celui de l'acquisition de la résidence principale fonctionne aux USA. Le financement de l’immobilier qu’il s’agisse des particuliers ou des entreprises est une industrie qui correspond à un besoin fondamental celui de se loger ou de développer une activité économique dans un cadre physique, industrie, services etc... S'agissant des familles

l'achat de la résidence eest le premier poste du budget.

Comment ce secteur s'est développé ?

Compte tenu des montants en jeu essentiellement par l'emprunt. Emprunter pour acquérir sa résidence principale se fait essentillement auprès de brokers qui sont en fait des agents commerciaux des banques installés à leur compte et commissionés pour ce faire. Le risque de non remboursement du crédit est un classique du risque bancaire. Il est parfaitement documenté par de nombreux modèmles et le taux de crédit est d'autant plus favorable que l'emprunteur est sur. Voilà pourquoi on distingue les crédits faits à des emprunteurs surs dits créduits prime et ceux fait à des emprunteurs à risque appellés subprime.

Le prime rate est le taux que la banque propose à ses meilleurs clients supposés être à faible risque de défaut.

Le score de l'emprunteur dans les échelles est souvent calculé à partir du score FICO (Fair Isaac Corporation). Le score le plus élevé est de 850 le plus bas de 300, un prime loan est proposé à partir de 620. Bien évidemment pour le taux on va aussi prendre en considération le bien, sa valeur et le rapport entre le crédit et cette dernière, l'histoire bancaire de l'emprunteur... Voici un exemple pour un emprunt de 300 000 dollars pour une acquisition aux USA sans précisison géographique




FICO® score Annual Percentage Rate ° Monthly payment *
760-850 5.598% $1,722
700-759 5.820% $1,764
660-699 6.104% $1,819
620-659 6.914% $1,979
580-619 8.824% $2,376
500-579 10.310% $2,702

http://www.myfico.com/?lid=logo&lpos=top_image

Accès vérifié le 24/10/08



°For scores above 620, these APRs assume a mortgage with 1.0 points and 80% Loan-to-Value Ratio. For scores below 620, these APRs assume a mortgage with 0 points and 60 to 80% Loan-to-Value Ratio. Assumes mortgage is for a single family, owner-occupied property.





Bien évidemment le score ne lie en rioen les deux parties et la concurrence joue dans l'obtention des conditions finales.

Le subprime

Les emprunteurs qui ont un score faible sont bien évidemment en plus grande difficulté pour acquérir leur résidence principale qu'il s'agisse du taux, de l'apport personnel ou bien de la disponibilité d'une offre de crédit. C'est pourquoi dan sle but de faciliter l'accession à la propriété du plus grand nombre (un des piliers du rêve américain) le pouvoir politique a fait voter la loi CRA. Cette loi est un engagement fort de l'état pour que les banques prêtent aux personnes défavorisées afin qu'elles aient accès au crédit. Soulignons que le fonctionnement du crédit aux USA est très différent de celui de la France où les taux sont beaucoup plus resserrés entre les diff catégories d'emprunteurs et où le crédit sera refusé après étude du dossier au lieu d'être offert à un taux élevé comme dans notre exemple au dessous de 579 de score FICO. tel n'est pas le cas pour le crédit à la consommation où les pretiques sont plus proches.


1/Acheter une résidence principale est un business défiscalisé: les intérêts de l'emprunt sont déductibles des revenus jusqu'à un million de dollars d'acquisition: cela s'appelle un stimulus fiscal qui transforme la maison en machine à cash

Depuis 1913 les intérêts des emprunts de l'acquisition de la résidence rpincipale et d'une rés second sont déductibles du revenu imposable.Ce stimulus fiscal a des csq imporatntes enterme de prise de risque mais aussi sur la discussion avec le prêteur du taux d'intérêt. Tout d'abord et sabnns entrer dans le détails ddes lois de finance le montant maximal d'achat pour pouvoir déduire fisacalemnt les intér^tes est de 1 millions de dollars soit 700000 euro. Cela représente 40 millions de propriétaires pour un montant de 80 milliards de dollars par an. Cette disposition fiscale n'est ni du goût de ceux qui défendent la flat tax

The mortgage interest tax deduction was part of the original US income tax passed in 1913. It allows homeowners to exempt interest on mortgages up to $1m (£550,000, €680,000), plus $100,000 in home equity loans. Almost 40m homeowners claim it, for a tax saving of roughly $80bn a year. The measure has been much attacked – by conservative flat- tax advocates on the grounds that it sucks investment into residential property and by the left on the grounds that it is unfair. The level of regressivity varies with the property market. But in recent decades the richest 10 or 12 per cent of the people claiming the deduction have got about half the benefit.

Mais la situation eest beaucoup plus complexe et incitative vers le crédit

The gimmickry and the unfairness interact in a mischievous way. The deduction is almost designed to overheat the housing market and push people towards “more house than they can afford”. That is because you cannot get this deduction for borrowing against an existing mortgage, aside from the $100,000 mentioned above. You can only get it on your “acquisition loan” or “first lien”. If you bought a house for $300,000 that appreciated by $700,000, you need to sell your house and move into a new one to unlock the full deductibility.

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