Questions ouvertes.
Pourquoi les Démocrates n'ont déposé aucun projet de loi pour réformer les GSE Fannie Mae et Freddie Mac et freiner les prêts subprimes puiqu'ils voyaient les drmes que cela provoquait depuis 2005?
Pourquoi le marché des dérivés n'a pas attiré l'attention des régulateurs avec 590 000 milliards de dollars d'encours? Ce n'était pas assez?
Plus de permis de conduire, de police de la route, plus de feux, plus de signalisation, des crédits sponsorisés par l'état pour acheter des voitures de course pour tous et très rapidement de terribles accidents mortels. Trouverait on normal de blamer la circulation automobile, les constructeurs de voiture, les banquiers qui ont fait les prêts?
A blog for humans in the universe, to understand what we know now and to imagine what we don't know. To bridge the gap between the real world, its image in our brain and the ideas generated by.
vendredi 31 octobre 2008
jeudi 30 octobre 2008
Crise: échec du libéralisme ou du capitalisme de connivence?
La déferlante médiatique alimentée par les intellectuels de gauche en mal de solutions et les journalistes à peu près tous de formation marxiste martèle ce crédo: c'est la crise du libéralisme, c'est la fin du free market et du capitalisme sauvage.
Si on peut se noyer dans une violente vague à Biarritz cette déferlante médiatique est un tigre en papier. Il faut garder la tête froide et commencer par un fait: l'état est en train de réparer ce qu'il a fait ou laisser faire à une poignée d'institutions financières qu'il contrôle. Quoi de plus naturel? La création de monnaie par la FED mais aussi par la BCE est excessive au regard de la richesse produite; la dépense publique est déraisonnable et ne peut se financer que par une dette colossale, les emprunteurs américains n'auraient pas fait défaut si la loi n'avait pas enjoint les banques de prêter à des personnes sans le sou sous peine d'avoir des ennuis etc... Voilà pourquoi il n'y a absolument aucune surprise à ce que l'état répare ce qu'il a fait et qu'il vienne au secours des banques qui sont régulées par lui depuis qu'elles n'émettent plus de billets!
Pour la suite, l'état n'est toujours pas la solution, car le pompier éteint l'incendie mais ne fait rien pour prévenir le suivant surtout si on s'aperçoit qu'il a été pyromane. L'état est toujours le problème car d'une part il va sortir très endetté dans de nombreux pays et d'autre part son copinage avec les oligarchies financières est loin d'être fini, au contraire une nouvelle page s'ouvre.
1/ Tout d'abord l'endettement. Endetté au point de ralentir la croissance c'est une crainte légitime car les survaleurs sont dans des lignes de compte, la crise boursière en a effacé pas mal, mais il en reste beaucoup, il va falloir vivre avec des dettes publiques et autres.
2/ Copinage dans les sphères du pouvoir avec les banques monopoles. C'est un pouvoir politique en pleine connivence avec l'oligarchie financière qui a répugné à traiter le problème avant qu'il ne devienne grave, à qui peut on faire croire que les systèmes en place de régulation étaient aveugles à ce point? C'est le cas aux USA mais aussi en Europe et en France où les anciens de Goldman Sachs s'appellent tout simplement les anciens de l'Inspection des Finances. Il n'est pas question de nier la valeur des individus, leur capacité à gérer mais il est essentiel dans un état de droit que les conflits d'intérêts soient les plus limités possibles. L'intrication des positions de pouvoir fait craindre que la rule of law soit mise de côté plus souvent qu'à l'habitude. C'est toute la différence entre un système politique libéral et le capitalisme d'état mêlant connivence et privilèges pour une oligarchie dominante. Les participations, nationalisations et autres marquent l'ouverture d'une page nouvelle de l'histoire du capitalisme bancaire. Très loin du libéralisme, attention danger, la démocratie pourrait en souffrir et la libre entreprise aussi. Or de quoi avons nous besoin pour relever les défis de l'énergie, et de la production de richesse en général? D'entrepreneurs libres et audacieux et d'une allocation du crédit la plus indépendante possible.
Si on peut se noyer dans une violente vague à Biarritz cette déferlante médiatique est un tigre en papier. Il faut garder la tête froide et commencer par un fait: l'état est en train de réparer ce qu'il a fait ou laisser faire à une poignée d'institutions financières qu'il contrôle. Quoi de plus naturel? La création de monnaie par la FED mais aussi par la BCE est excessive au regard de la richesse produite; la dépense publique est déraisonnable et ne peut se financer que par une dette colossale, les emprunteurs américains n'auraient pas fait défaut si la loi n'avait pas enjoint les banques de prêter à des personnes sans le sou sous peine d'avoir des ennuis etc... Voilà pourquoi il n'y a absolument aucune surprise à ce que l'état répare ce qu'il a fait et qu'il vienne au secours des banques qui sont régulées par lui depuis qu'elles n'émettent plus de billets!
Pour la suite, l'état n'est toujours pas la solution, car le pompier éteint l'incendie mais ne fait rien pour prévenir le suivant surtout si on s'aperçoit qu'il a été pyromane. L'état est toujours le problème car d'une part il va sortir très endetté dans de nombreux pays et d'autre part son copinage avec les oligarchies financières est loin d'être fini, au contraire une nouvelle page s'ouvre.
1/ Tout d'abord l'endettement. Endetté au point de ralentir la croissance c'est une crainte légitime car les survaleurs sont dans des lignes de compte, la crise boursière en a effacé pas mal, mais il en reste beaucoup, il va falloir vivre avec des dettes publiques et autres.
2/ Copinage dans les sphères du pouvoir avec les banques monopoles. C'est un pouvoir politique en pleine connivence avec l'oligarchie financière qui a répugné à traiter le problème avant qu'il ne devienne grave, à qui peut on faire croire que les systèmes en place de régulation étaient aveugles à ce point? C'est le cas aux USA mais aussi en Europe et en France où les anciens de Goldman Sachs s'appellent tout simplement les anciens de l'Inspection des Finances. Il n'est pas question de nier la valeur des individus, leur capacité à gérer mais il est essentiel dans un état de droit que les conflits d'intérêts soient les plus limités possibles. L'intrication des positions de pouvoir fait craindre que la rule of law soit mise de côté plus souvent qu'à l'habitude. C'est toute la différence entre un système politique libéral et le capitalisme d'état mêlant connivence et privilèges pour une oligarchie dominante. Les participations, nationalisations et autres marquent l'ouverture d'une page nouvelle de l'histoire du capitalisme bancaire. Très loin du libéralisme, attention danger, la démocratie pourrait en souffrir et la libre entreprise aussi. Or de quoi avons nous besoin pour relever les défis de l'énergie, et de la production de richesse en général? D'entrepreneurs libres et audacieux et d'une allocation du crédit la plus indépendante possible.
mercredi 29 octobre 2008
Lettre au Président Barroso, Commission Européenne
Monsieur le Président, L'Europe est notre espace économique, politique, culturel même si nous sommes encore englués dans l'idée de nation. J'apprécie beaucoup votre action et vos déclarations sont en ligne avec les engagements fondamentaux qui nous unissent. C'est pourquoi à l'occasion de cette crise je souhaite vous faire part de mon point de vue. Il y a vous le savez des gouvernements en Europe qui n'arrivent pas à tenir leur budget. Ils mettent en péril leur nation mais aussi l'Euro. En conséquence il faut être prudent dans les initiatives qui sont annoncées en ce moment car l'aléa moral est toujours présent quand on s'exonère des règles prudentielles ou contractuelles (je veux parler de Maastricht). Soyons clairs ce qui menace l'économie en Europe est la convergence de la crise actuelle des banques avec des facteurs structuraux qui sont propres à chaque pays. Par exemple nous payons en France 50 milliards d'euro d'intérêt de la dette publique. Convenons que c'est une somme considérable et que si cette dette avait été apurée ou réduite de moitié la relance se ferait directement et au moins partiellement par le cash laissé dans la poche des français. La France est un exemple parmi d'autres de ces situations où le remède proposé (id est une relance keynésienne classique dans un contexte de déficit budgétaire structurel chronique) risque être plus dangereux à moyen terme que le mal. En effet l'aléa moral n'est pas un comportement réservé aux banques. Les politiciens soucieux de se faire réélire auront à coeur de creuser les déficits en se prévalant de la bénédiction de la Commission. Ils savent qu'ils creusent un trou délétère mais choisissent de le faire remplir par d'autres. C'est pourquoi à mon avis la Commission doit être extrêmement vigilante car l'euro est jeune et ne résisterait pas à une crise de confiance. Par ailleurs nous savons tous que creuser les déficits en transformant nos pays en champions de la décroissance est suicidaire. Cette crise violente profonde est une occasion unique pour redresser nos économies, pas pour les affaiblir. Je souhaite que votre action se poursuive dans ce sens. Veuillez croire, Mr le Président, à l'assurance de ma très haute considération.
Arrogance! Les banquiers ne changeront pas!
J'ai trouvé cette petite histoire tout à fait d'actualité!
This year, a European banker consulted the Reserve Bank of India to learn how to get a banking licence in India. He was briefed on the conditions and told that the Indian authorities would also assess his regulator. The European banker smiled and said: “No problem. We have excellent regulation.” The Indian officer replied: “After subprime, we are not sure of US regulation; after Northern Rock, British regulation; after Société Générale, French regulation and after UBS, Swiss regulation.” In short, the gold standard that the west assumed it had in the field of regulation has vanished. Asians realise that they must forge their own standard. Fortunately, there will be no rush to overregulate. Tony Tan from the Government of Singapore Investment Corporation said: “We should guard against overregulation and protectionism and a retreat from globalisation.”
This year, a European banker consulted the Reserve Bank of India to learn how to get a banking licence in India. He was briefed on the conditions and told that the Indian authorities would also assess his regulator. The European banker smiled and said: “No problem. We have excellent regulation.” The Indian officer replied: “After subprime, we are not sure of US regulation; after Northern Rock, British regulation; after Société Générale, French regulation and after UBS, Swiss regulation.” In short, the gold standard that the west assumed it had in the field of regulation has vanished. Asians realise that they must forge their own standard. Fortunately, there will be no rush to overregulate. Tony Tan from the Government of Singapore Investment Corporation said: “We should guard against overregulation and protectionism and a retreat from globalisation.”
Y-a-t-il de grands hommes?
La question se pose chaque fois qu'une crise secoue le monde! C'est le cas. Malheureusement nous ne connaitrons la réponse que bien après la fin de la crise. De surcroît les politiques mondiaux sont en train de bomber le torse avec nos deniers ce qui on en conviendra ne peut être comparé au challenge que Churchill a affronté lors de la WW II!
Ce qui est manifeste c'est que la globalisation est en train de faire un pas de géant. Exactement le contraire de ce que raconte les médias en fustigeant le capitalisme financier.
Finalement peut on douter de l'existence de grands hommes? la réponse est oui car il revient à ceux qui le pensent de le prouver.
http://www.ft.com/cms/s/0/bc5169b2-a510-11dd-b4f5-000077b07658.html
Ce qui est manifeste c'est que la globalisation est en train de faire un pas de géant. Exactement le contraire de ce que raconte les médias en fustigeant le capitalisme financier.
Finalement peut on douter de l'existence de grands hommes? la réponse est oui car il revient à ceux qui le pensent de le prouver.
http://www.ft.com/cms/s/0/bc5169b2-a510-11dd-b4f5-000077b07658.html
Capitalisme moral ou lutte des créanciers et des emprunteurs: la vacuité conceptuelle de la vision de gauche de l'économie
1/ http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/10/29/la-morale-au-chevet-du-capitalisme-par-johann-michel_1112396_3232.html#xtor=EPR-32280156
Dans la crise actuelle le Monde fait donner toutes les voix qui peuvent s'élever contre le capitalisme. Un certain Johan Michel s'essaie à un article sur la morale et le capitalisme pour brocarder Mme Parisot. Je lui dédie le texte écrit voilà quelques mois sur le même sujet *! Ce qui est très triste dans cet article c'est qu'il véhicule un sentiment et un jugement tous deux erronés et dangereux. Le sentiment est celui de la haine pour tout ce qui n'est pas misérable, banquiers entrepreneurs, petits et gros sont définitivement des adversaires de classe qu'il convient de combattre. Le jugement c'est que les entrepreneurs sont des voleurs, des voyous qui veulent que la loi ne leur soit pas appliquée. M. J Michel de son poste de professeur à l'IEP ne peut ignorer que cette crise n'est pas due loin s'en faut aux entrepreneurs! Que parmi ces derniers il y a certes les patrons du CAC 40 qui sont souvent des transfuges de l'état et de son école maison mais surtout des milliers de patrons de PME/PMI qui font vivre tout ce petit monde par leur énergie entrepreunariale, celle de leurs collaborateurs et salariés bref tous ceux qui s'acharnent à créer de la richesse pour que Mr Michel déverse son fiel sur l'entreprise à la faveur des mauvais jours actuels, c'est proprement scandaleux. Alors que sa cible soit assez habilement Mme Parisot m'importe peu cet article est une nouvelle tentative de dresser les français les uns contre les autres à un moment de notre histoire où nous avons besoin le mot est juste de solidarité.
* http://thegap-cosmosophy.blogspot.com/2008/04/le-capitalisme-est-il-moral.html
2/ http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/10/29/le-capitalisme-sous-tente-a-oxygene-par-jean-paul-fitoussi_1112329_3232.html#xtor=EPR-32280156
M. Fitoussi qui est un fonctionnaire économiste fustige régulièrement le libéralisme. Il sait dans cette optique être iconoclaste voire complètement à côté de la réalité comme quand il affirma dans un débat radiophonique que la dette publique n'est pas un problème pour les générations futures. Motif: elles hériteront des titres de la dette! Bien sur il omet de dire que cette dette est détenue à 70% par des non résidents français et que nous payons pas loin de 50 milliards d'euro d'intérêts cette année! Voilà de l'argent puisque nous en manquons. Mais intéressons nous à sa dernière chronique dans le Monde, un modèle de vision marxiste. Il y a pour lui dans l'économie de dettes bâties depuis une bonne vingtaine d'années les créanciers prédateurs et les emprunteurs proies des premiers. Cette vision binaire très en phase avec le manichéisme intellectuel de la gauche dans cette crise est une énorme contre vérité. En effet les acteurs économiques ne sont pas des automates commandés par Big Brother. Ils peuvent être créanciers quand ils placent de l'argent dans leur livret A ou bien en monétaires ou bien sur un CODEVI ou autre et aussi emprunteurs si ils empruntent pour leur maison, leur voiture ou acheter des actions. La nouvelle lutte des classes inventée par M. Fitousssi ne tient pas une seconde à raisonner avec un brin de bon sens. Nul doute que compte tenu de sa connotation et des idées de l'auteur elle sera gobée tout cru par les lecteurs peu enclins à réfléchir ou drogués par la déferlante médiatique actuelle qui a trouvé le bouc émissaire: le capitalisme!
mardi 28 octobre 2008
The come back of state capitalism
La crise actuelle est essentiellement en rapport avec l'endettement excessif. Quels que soient les facteurs techniques (dérivés) , financiers (la politique de la FED), politiques (subprimes) ou bien franchement humains (le grand désintéressement des administrations Clinton et Bush), l'endettement de tous, particuliers, banques , fonds a entrainé un effet de levier que la production mondiale n'a pas comblé. Même si on considère les extraordinaires pourcentages de croissance dans les pays émergents et singulièrement les BRIC, c'est un endetteemnt insupportable pour l'économie mondiale.
A partir de là les étatistes et tous les politiques proches de l'étatisme ont réclamé plus d'état au motif que les institutions publiques nationales et internationales avaient fait le boulot de prêteur de dernier ressort qui est un des piliers du fonctionnement économique depuis que les banques sont régulées. C'est se saisir d'une opprtunité mais cela va t il dans le sens des intérêts des peuples et des économies en général?
Tout d'abord il faut préciser que l'endettement excessif incriminé au début est un pur produit étatico-politique. Sans la politique inflationniste de la FED les flux d'endettement auraient été plus réduits. Sans la loi des subprimes moins de crédits hypothécaires auraient été distribués à des emprunteurs ne possédant pas la capacité de rembourser. Sans la FED, le gouvernement et les deux chambres, les GSE Fannie Mae et Freddie Mac n'auraient pas pu emprunter à un taux inférieur à celui consenti aux banques et devenir les plus grosses agences du monde en matière d'emprunts hypothécaires. La liste est longue des interventions étatico-politiques qui ont créé des fortes distorsions de marché, de concurrence et finalement un endettement totalement déconnecté de l'économie réelle car gagé sur des promesses de richesses à venir qui n'avait aucune chance de se concrétiser.
Le hard landing que nous vivons est à la fois douloureux et salutaire; il est essentiel de faire les comptes, the game is over et les survaleurs qui n'étaient que des écritures disparaissent.
Pour autant les remèdes des docteurs politiciens sont franchement inadaptés. Nous allons nous en rendre compte à travers les tribulations de l'état actionnaire et des copinages inefficients qui ne manqueront pas de se produire. Nous allons aussi nous rendre compte que si la crise a effacé les survaleurs elle n'a rien fait pour la compétitivité des entreprises car les facteurs structurels demeurent. Les Français vont se render compte que la dette doit être honorée en intérêts annuels et en principal un jour ou l'autre. 50 milliards d'euro par an d'intérêts , soit 1000 euro par Français vivant et bien sur beaucoup plus par taxpayeur hexagonal, environ 3000 euro c'est un chiffre considérable qui explique en partie la croissance molle d'hier mais aussi celle de demain.
Puisse l'Europe se garder de tomber dans le travers étatique et en particulier celui qui considère que le politique peut impunément décider d'endetter le pays ou l'Europe aux frais des générations futures. Il est essentiel pour nos économies et notre patrimoine que la BCE conserve une politique monétaire neutre et que les réformes structurelles se poursuivent en Europe et en France .
Pour ceux que les solutions pragmatiques intéressent sur ce sujet de l'endettement excessif le FT a produit un papier qui explique très bien le différentiel entre l'endettement des banques et la richesse produite. Si on suit cette voie il faut s'attendre à une instabilité financière soutenue pendant le temps que mettra l'économie réelle à récupérer et dépasser sa production de richesse 2007-2008 pour que les actifs que nous détenons comme les banques rendent plus supportable le niveau d'endettement.
http://www.ft.com/cms/s/0/0af9eba4-a528-11dd-b4f5-000077b07658.html
dimanche 26 octobre 2008
Why Alan Greenspan didn’t succeed in fueling a sustainable economy?
Considering the strength of evidence , recently Mr Alan Greenspan offered a new explanation of the recent banking turmoil. He acknowledged a true responsability in non regulating derivatives market. By the mean he confessed that he found a hole in his financial views. He did’nt believe at that time that banks and other banking institutions could choose to act unwisely and put their own shareholders at risk of bankruptcy by extraordinary leveraging and uncontrolled derivatives emissions. He was convinced by his past experience that self regulation would have worked. More he accused the top economists to put only the good data in their model of risk and to forget the black scenario! After that medias and folks were puzzled and search the true meaning of this testimony as they did when AG was FED chairman. It is a pity! Fortunately, others like John Gapper are astonished and I share his views.
Perhaps part of the truth is simpler!
AG said that he regrets to undo more regulation. In a sense it is a big lie! Indeed he was a heavy interventionist. We all know that the most powerful regulation of investors behaviour is the price of borrowed money. The higher the interest rate the lower the euphoria, the lower the rate the more explosive tendancy to borrow even if you have cash. And during years the low interest rates and even the real negative interest rates were under the control of AG. If we add to this upregulation of borrowing the federal state incentives in a specific economic sector namely the housing, we get an enhancing effect of cutting rates and a misallocation of money. It is not fantasy to see the deep cuts and the high volatility of interest rates as the main explanations of the magnitude of the recent crisis. In this perspective perhaps AG could have been right about self regulation but only in a neutral and long term managed interest rates environment.
Finally there is a paradox in this story. Usually AG is depicted as a free market disciple especially in Europe. Obviously he missed the monetary policy of the Chicago school which emphasized the role of easy credit in unintended negative effects and the necessity of a neutral monetary policy.
It is hard to believe that Mr Alan Greenspan was not aware of that but one can consider that politic pressures turned him toward short term management of monetary supply. Obviously we shall wait for further testimonies.
http://blogs.ft.com/gapperblog/2008/10/greenspans-views-get-curiouser-and-curiouser/#comment-4172
Perhaps part of the truth is simpler!
AG said that he regrets to undo more regulation. In a sense it is a big lie! Indeed he was a heavy interventionist. We all know that the most powerful regulation of investors behaviour is the price of borrowed money. The higher the interest rate the lower the euphoria, the lower the rate the more explosive tendancy to borrow even if you have cash. And during years the low interest rates and even the real negative interest rates were under the control of AG. If we add to this upregulation of borrowing the federal state incentives in a specific economic sector namely the housing, we get an enhancing effect of cutting rates and a misallocation of money. It is not fantasy to see the deep cuts and the high volatility of interest rates as the main explanations of the magnitude of the recent crisis. In this perspective perhaps AG could have been right about self regulation but only in a neutral and long term managed interest rates environment.
Finally there is a paradox in this story. Usually AG is depicted as a free market disciple especially in Europe. Obviously he missed the monetary policy of the Chicago school which emphasized the role of easy credit in unintended negative effects and the necessity of a neutral monetary policy.
It is hard to believe that Mr Alan Greenspan was not aware of that but one can consider that politic pressures turned him toward short term management of monetary supply. Obviously we shall wait for further testimonies.
http://blogs.ft.com/gapperblog/2008/10/greenspans-views-get-curiouser-and-curiouser/#comment-4172