mercredi 8 janvier 2020

Mullahs in Iran

Is it bias or an ideological drift?

mardi 7 janvier 2020

Camus le manifeste censuré et la liberté

Lire et relire Albert Camus, une nécessité dans ce monde où la liberté et la vérité se brisent souvent sur l'instantanéité de l'émotion.

Le manifeste censuré de Camus

En 1939, peu après le déclenchement de la guerre, et alors que la presse est déjà souvent censurée, l'écrivain veut publier dans le journal qu'il dirige à Alger un texte vibrant qui invite les journalistes à rester libres. Ce texte fut interdit de publication. Il est inédit. Et il reste très actuel :

"Il est difficile aujourd'hui d'évoquer la liberté de la presse sans être taxé d'extravagance, accusé d'être Mata-Hari, de se voir convaincre d'être le neveu de Staline.
Pourtant cette liberté parmi d'autres n'est qu'un des visages de la liberté tout court et l'on comprendra notre obstination à la défendre si l'on veut bien admettre qu'il n'y a point d'autre façon de gagner réellement la guerre.
Certes, toute liberté a ses limites. Encore faut-il qu'elles soient librement reconnues. Sur les obstacles qui sont apportés aujourd'hui à la liberté de pensée, nous avons d'ailleurs dit tout ce que nous avons pu dire et nous dirons encore, et à satiété, tout ce qu'il nous sera possible de dire. En particulier, nous ne nous étonnerons jamais assez, le principe de la censure une fois imposé, que la reproduction des textes publiés en France et visés par les censeurs métropolitains soit interdite au Soir républicain - le journal, publié à Alger, dont Albert Camus était rédacteur en chef à l'époque - , par exemple. Le fait qu'à cet égard un journal dépend de l'humeur ou de la compétence d'un homme démontre mieux qu'autre chose le degré d'inconscience où nous sommes parvenus.
Un des bons préceptes d'une philosophie digne de ce nom est de ne jamais se répandre en lamentations inutiles en face d'un état de fait qui ne peut plus être évité. La question en France n'est plus aujourd'hui de savoir comment préserver les libertés de la presse. Elle est de chercher comment, en face de la suppression de ces libertés, un journaliste peut rester libre. Le problème n'intéresse plus la collectivité. Il concerne l'individu.
Et justement ce qu'il nous plairait de définir ici, ce sont les conditions et les moyens par lesquels, au sein même de la guerre et de ses servitudes, la liberté peut être, non seulement préservée, mais encore manifestée. Ces moyens sont au nombre de quatre : la lucidité, le refus, l'ironie et l'obstination. La lucidité suppose la résistance aux entraînements de la haine et au culte de la fatalité. Dans le monde de notre expérience, il est certain que tout peut être évité. La guerre elle-même, qui est un phénomène humain, peut être à tous les moments évitée ou arrêtée par des moyens humains. Il suffit de connaître l'histoire des dernières années de la politique européenne pour être certains que la guerre, quelle qu'elle soit, a des causes évidentes. Cette vue claire des choses exclut la haine aveugle et le désespoir qui laisse faire. Un journaliste libre, en 1939, ne désespère pas et lutte pour ce qu'il croit vrai comme si son action pouvait influer sur le cours des événements. Il ne publie rien qui puisse exciter à la haine ou provoquer le désespoir. Tout cela est en son pouvoir.
En face de la marée montante de la bêtise, il est nécessaire également d'opposer quelques refus. Toutes les contraintes du monde ne feront pas qu'un esprit un peu propre accepte d'être malhonnête. Or, et pour peu qu'on connaisse le mécanisme des informations, il est facile de s'assurer de l'authenticité d'une nouvelle. C'est à cela qu'un journaliste libre doit donner toute son attention. Car, s'il ne peut dire tout ce qu'il pense, il lui est possible de ne pas dire ce qu'il ne pense pas ou qu'il croit faux. Et c'est ainsi qu'un journal libre se mesure autant à ce qu'il dit qu'à ce qu'il ne dit pas. Cette liberté toute négative est, de loin, la plus importante de toutes, si l'on sait la maintenir. Car elle prépare l'avènement de la vraie liberté. En conséquence, un journal indépendant donne l'origine de ses informations, aide le public à les évaluer, répudie le bourrage de crâne, supprime les invectives, pallie par des commentaires l'uniformisation des informations et, en bref, sert la vérité dans la mesure humaine de ses forces. Cette mesure, si relative qu'elle soit, lui permet du moins de refuser ce qu'aucune force au monde ne pourrait lui faire accepter : servir le mensonge.
Nous en venons ainsi à l'ironie. On peut poser en principe qu'un esprit qui a le goût et les moyens d'imposer la contrainte est imperméable à l'ironie. On ne voit pas Hitler, pour ne prendre qu'un exemple parmi d'autres, utiliser l'ironie socratique. Il reste donc que l'ironie demeure une arme sans précédent contre les trop puissants. Elle complète le refus en ce sens qu'elle permet, non plus de rejeter ce qui est faux, mais de dire souvent ce qui est vrai. Un journaliste libre, en 1939, ne se fait pas trop d'illusions sur l'intelligence de ceux qui l'oppriment. Il est pessimiste en ce qui regarde l'homme. Une vérité énoncée sur un ton dogmatique est censurée neuf fois sur dix. La même vérité dite plaisamment ne l'est que cinq fois sur dix. Cette disposition figure assez exactement les possibilités de l'intelligence humaine. Elle explique également que des journaux français comme Le Merleou Le Canard enchaîné puissent publier régulièrement les courageux articles que l'on sait. Un journaliste libre, en 1939, est donc nécessairement ironique, encore que ce soit souvent à son corps défendant. Mais la vérité et la liberté sont des maîtresses exigeantes puisqu'elles ont peu d'amants.
Cette attitude d'esprit brièvement définie, il est évident qu'elle ne saurait se soutenir efficacement sans un minimum d'obstination. Bien des obstacles sont mis à la liberté d'expression. Ce ne sont pas les plus sévères qui peuvent décourager un esprit. Car les menaces, les suspensions, les poursuites obtiennent généralement en France l'effet contraire à celui qu'on se propose. Mais il faut convenir qu'il est des obstacles décourageants : la constance dans la sottise, la veulerie organisée, l'inintelligence agressive, et nous en passons. Là est le grand obstacle dont il faut triompher. L'obstination est ici vertu cardinale. Par un paradoxe curieux mais évident, elle se met alors au service de l'objectivité et de la tolérance.
Voici donc un ensemble de règles pour préserver la liberté jusqu'au sein de la servitude. Et après ?, dira-t-on. Après ? Ne soyons pas trop pressés. Si seulement chaque Français voulait bien maintenir dans sa sphère tout ce qu'il croit vrai et juste, s'il voulait aider pour sa faible part au maintien de la liberté, résister à l'abandon et faire connaître sa volonté, alors et alors seulement cette guerre serait gagnée, au sens profond du mot.
Oui, c'est souvent à son corps défendant qu'un esprit libre de ce siècle fait sentir son ironie. Que trouver de plaisant dans ce monde enflammé ? Mais la vertu de l'homme est de se maintenir en face de tout ce qui le nie. Personne ne veut recommencer dans vingt-cinq ans la double expérience de 1914 et de 1939. Il faut donc essayer une méthode encore toute nouvelle qui serait la justice et la générosité. Mais celles-ci ne s'expriment que dans des coeurs déjà libres et dans les esprits encore clairvoyants. Former ces coeurs et ces esprits, les réveiller plutôt, c'est la tâche à la fois modeste et ambitieuse qui revient à l'homme indépendant. Il faut s'y tenir sans voir plus avant. L'histoire tiendra ou ne tiendra pas compte de ces efforts. Mais ils auront été faits."

Albert Camus

L'article que nous publions devait paraître le 25 novembre 1939 dans " Le Soir républicain ", un quotidien limité à une feuille recto verso que Camus codirige à Alger. L'écrivain y définit ”les quatre

commandements du journaliste libre" : lucidité, refus, ironie et obstination.

Iran "lune de miel" with French depraved intelligentsia

Serge July en 1979 à propos du retour de l’ayatollah Khomeiny : « La joie a fait son entrée à Téhéran»
1979, le quotidien Libération, par la prose lyrique de Marc Kravetz, ancien leader de mai 68, relate avec emphase « l’insurrection victorieuse à Téhéran (…) ou le cri de la guerre sainte retrouvait, dans la nuit, brisé de loin en loin par les rafales de fusils-mitrailleurs, son énergie libératrice.». Viennent faire chœur avec lui les Sartre et les July qui tombent en pâmoison.
Quant à Michel Foucault, professeur au Collège de France, il n’hésite pas à affirmer que contrairement au catholicisme, « l’islam, cette année 1978, n’a pas été l’opium du peuple, justement parce qu’il a été l’esprit d’un monde sans esprit.» Cette prise de position idéologique est bien sûr motivée par son opposition à la volonté du shah « d’ouvrir son pays par la laïcisation et l’industrialisation » et sa « tentative de moderniser à l’européenne des pays islamiques ».
Par ailleurs, le journal Le Monde n’est pas en reste dans son parti pris pro-islam, lui qui a pris l’habitude depuis la guerre civile au Liban en 1975, de rendre compte du conflit en opposant « islamo-progressistes » et « chrétiens conservateurs ».


Serge July in 1979 on the return of Ayatollah Khomeini: "Joy has entered Tehran" 1979, the daily Liberation, in the lyric prose of Marc Kravetz, former leader of May 68, recounts with emphasis "the victorious insurrection in Tehran (...) where the cry of the holy war was found, broken in the night, by far far by the bursts of machine-guns, its liberating energy. ”. Come to choir with him the Sartre and the July who fall in swoon. As for Michel Foucault, professor at the College de France, he does not hesitate to assert that unlike Catholicism, "Islam, this year 1978, was not the opium of the people, precisely because it was the spirit of a spiritless world. ”This ideological position is of course motivated by his opposition to the Shah's desire“ to open his country by secularization and industrialization ”and his“ attempt to modernize to the 'European Islamic Countries'. Furthermore, the newspaper Le Monde is not to be outdone in its pro-Islam bias, which, since the civil war in Lebanon in 1975, has become used to reporting on the conflict by opposing "Islamo-progressives" and "Conservative Christians".

The Sarah Halimi affair could be an emblematic and historic example of the French justice drifting toward progressivism, its consequences are presently unevaluable

« À 14 heures, il n’y avait pas grand-monde, place de la République, pour exiger que l’islamiste Traoré soit jugé conformément à la loi, et non déclaré “irresponsable” par des experts-psychiatres et des juges soumis au politiquement correct le plus toxique, tellement conformes à la lâcheté de l’État macronien.
À 15 heures, la foule était un peu plus dense, mais loin d’être impressionnante. La mobilisation de la communauté juive, et de tous ceux qui la soutiennent face à l’islamisme, était de toute évidence un demi-échec. Mais c’était compter sans William Attal.
À 15 heures 30, après la séance de slogans hurlés, inhérente à toute manif, le silence se fait: un homme corpulent, âgé mais costaud, habillé de noir et portant une casquette noire, monte à la tribune. Il n’a pas de notes. Il improvise, et, sans une larme, sans un sanglot, sans un cri, sans le moindre signe d’apitoiement ni d’énervement, sans la moindre volonté de vengeance, il se lance dans un discours impressionnant, qui va tenir la foule en haleine des dizaines de minutes.
Ce speech hors-normes est divisé en deux parties. La première consiste à décrire, minute par minute, détail par détail, coup par coup, le déroulement de l’assassinat, depuis la veille du crime jusqu’à la mort de Sarah Halimi. Comme souvent les victimes collatérales d’assassinats, William Attal connaît le dossier à la perfection, et il le décrit à la perfection. L’agonie de Sarah Halimi est montrée de manière chirurgicale, sans digressions: des faits, des faits, rien de que des faits. Et les faits sont terribles. La scène est d’une sauvagerie vertigineuse et la préméditation crève les yeux.
La deuxième partie est réservée aux irrégularités de l’instruction. Et là, c’est un déluge de scandales. Les policiers, les juges, les psychiatres, tous, sans exception, ont failli. Wiliam Attal dresse la liste interminable des erreurs et des fautes de la justice française dans cette affaire. La foule est bouche bée. Les juifs de Paris ont beau s’être passionnés pour cette affaire insensée, ils sont ahuris par la quantité de manquements au bon sens, à la morale et à la loi commis par l’État.
Et puis, il y a le moment-clé du discours. William Attal rappelle, pour ceux qui ne le savent pas, qu’un policier se trouvait derrière la porte de Sarah Halimi pendant les vingt minutes qu’a duré la séance de torture. Vingt minutes pendants lesquelles Sarah Halimi a subi vingt-deux fractures du crâne! Vingt minutes pendant lesquelles elle a hurlé de terreur et de douleur, avant d’être jetée par la fenêtre par Traoré.
À cet instant, Wiliam Attal sort son joker: très intelligemment, très subtilement, il rappelle que la justice française a refusé d’organiser une reconstitution des faits. Et tout le monde comprend instantanément ce qu’il veut dire: il ne faut pas qu’il y ait reconstitution parce que l’État ne doit pas avoir à rendre compte de la passivité totale d’un policier parfaitement équipé pour une telle situation (William Attal a précisé plusieurs fois: “Il était armé jusqu’aux dents”), et qui a préféré ne pas intervenir.
Le sang des auditeurs les plus lucides se glace… William Attal, qui est partie prenante de l’affaire, ne peut pas aller plus loin et dire clairement ce qu’il a en tête, mais la foule le décode sans peine. Et si toute cette machinerie judiciaire délirante avait pour but de couvrir un policier? Qui est ce policier? Pourquoi a-t-il eu peur de tuer un islamiste qui tuait une juive? Sa hiérarchie est-elle impliquée?
Ici, il n’y a pas de complotisme. Simplement la juxtaposition de deux faits indéniables: le refus d’intervenir de la police, et le refus d’une reconstitution par la justice. Pensez que Traoré n’a été interrogé que deux mois après les faits! Et que le contenu de son téléphone n’a jamais été examiné! Il y a, de la part de la justice, un refus obstiné, littéralement pervers, de comprendre ce qui s’est passé. Et si ce refus était une omerta? Et si l’affaire Sarah Halimi était bien plus grave qu’on ne pense?
William Attal a laissé la foule conclure par elle-même. Il est descendu de l’estrade humblement, sa mission accomplie. Il était venu informer la France de ce dont elle est malade. Sans un mot politique, ni religieux, sans une phrase méchante, sans une plainte, il a fait son travail de citoyen: dire toute la vérité, rien que la vérité, et comprenne qui pourra. Un homme, un vrai.
Puis, le speaker a annoncé qu’un représentant de la mairie de Paris allait prendre la parole. Huée générale. Nous avons préféré quitter les lieux. Après la magistrale et tellement digne démonstration de William Attal, il était hors de question d’écouter un technocrate idéologique venu chercher le vote juif et aligner des âneries sur le vivre-ensemble. Quand on vient d’entendre ce vieil homme au cœur brisé et à la tête froide, on n’a pas envie de vivre avec le socialisme. »
Pascal Tenno

The psychiatrization of murders

There is no way that clinical psychiatry could explain criminality and overall specific criminality against minorities or a defined target. All temptations to do that are an ideological a priori conception of crime and murder based on social excuses.

Immigration, culture, nurture and genomics: the evidence of Asian moderately higher IQ in school successes

https://cache.media.education.gouv.fr/file/2019/89/0/depp-2019-EF100-article-04_1221890.pdf

Progressivists will explain to you that it is the noodle soup effect with black mushrooms... And they will immediately ask for negative discrimination. Reality is unbearable.

These descriptive statistics have NOTHING new.

It is important to remember, in non-Bourdieusian countries, this kind of descriptive stats are commonplace! There is no blank slate, there is no academic success out of nothing and built by the omnipotence of national education and therefore of state constructivism. We will have to get used to it and in this country addicted to Marxism mixed with postmodernism, it will take at least a generation. Indeed what serves as intelligentsia in France, the union of state sociologists, who reigns and excommunicates any deviant thought in national education, at the CNRS and in (almost) all universities and the majority of the media, this union denies these facts.
It does not matter to them that the results of scientific studies invalidate their theory which boils down to: "the socio-economic environment determines EVERYTHING", academic success, crime, income, life expectancy, happiness. ALL.

The second aspect is that of solutions. Assuming we can get rid of this ideology, how do we get out of this tunnel of failure for a number of students? Basically male Africans from the Maghreb and Saharan Africa. This is where the scientific approach brings solutions.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/01/09012020Article637141513104838863.aspx

La raison et l'essence d'un peuple

"Israël dernier rempart de l’Occident?
Depuis la chute du mur de Berlin en 1989, le monde occidental, et en particulier l’Europe de l’Ouest, est traversé par une crise structurelle qui n’en finit plus de s’aggraver et que beaucoup qualifient de déclin. Pourtant les progressistes, les socio-démocrates et les libéraux, refusent de l’entendre et s’enferment dans un déni qui flirte avec un autoritarisme et une agressivité grandissante à l’égard de leurs peuples tentés par le populisme, seule voie politique de rupture proposée face à cette fuite en avant.
On nous avait promis la fin de l’histoire depuis la chute du communisme et l’avènement du dernier homme avec Francis Fukuyama; la démocratie libérale allait régner définitivement, un homme nouveau surgirait, débarrassé de ses oripeaux historiques, il s’accomplirait dans un libéralisme universel, horizon indépassable de notre temps.
C’était sans compter sur l’émergence de la Chine qui vient disputer le leadership mondial aux USA, le retour des nations dont la grande Russie sortie des décombres de l’URSS effondrée, et du réveil mortifère de l’islam dans sa dimension politique conquérante.
Pourtant la feuille de route progressiste s’est attelée à annihiler les vieilles nations d’Europe de l’Ouest dans le cadre du projet européen, à nier leur dimension judéo-chrétienne lors du traité de Lisbonne, à ringardiser leur culture, à criminaliser leurs histoires et leurs grands hommes, à offrir une représentation exagérée dans les médias et les universités à des activistes de minorités agressives dont le seul objectif est d’abattre l’homme blanc occidental coupable désigné de toutes les turpitudes de l’humanité. Face au péril islamiste et aux tensions communautaristes, les élites occidentales n’en finissent plus de faire l’apologie de la diversité et de mettre l’islam sur un piédestal tout en le détachant de sa dimension politique. L’homme blanc occidental semble nu et désarmé face à ses ennemis ou rivaux qui n’en espéraient pas tant.
Ainsi en août 2017, des activistes exigent que la statue du général Lee soit déboulonnée à Charlottesville aux USA, à Los Angeles c’est celle de Christophe Colomb qui est mise à terre et retirée. En France certains veulent faire disparaître Colbert et Jules Ferry des mémoires urbaines que sont les rues qui portent leurs noms. Lors de l’incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris, des féministes se réjouissent de la destruction d’un symbole du patriarcat, l’ancienne vice présidente de l’UNEF de Lille ironise sur des « bouts de bois qui brûlent » après avoir appelé en 2017 à « gazer les blancs, cette sous-race ». En France encore, on organise des stages d’été décoloniaux interdits aux blancs dans les universités sauf aux filles blanches voilées!
Ces saillies idéologiques procèdent pour une large part de l’appropriation des cultural studies en vogue depuis le milieu des années 1970 dans certaines universités américaines, durant une période où l’étude des minorités de genre, de sexe et de race trouve une place nouvelle et importante dans le paysage intellectuel et militant américain. Elles viennent rejoindre les gender studies qui se sont aussi imposées dans les universités françaises. Ces phénomènes politiques entraînent une mutation idéologique des partis de gauche et des libéraux qui défendent paradoxalement toutes les manifestations sociétales de l’islamisme en Europe et particulièrement en France sous l’impulsion du Qatar et des Frères Musulmans, sponsors idéologiques et financiers du Hamas en guerre contre Israël.
Parallèlement le terrorisme djihadiste tue en Occident avec une fréquence de plus en plus frénétique malgré la déroute de Daesh en Syrie. L’immigration de plus en plus importante en provenance de pays musulmans où l’islamisme est dominant, change progressivement la nature de nombreux territoires des sociétés occidentales. Des minorités musulmanes fortes soutiennent les propositions islamistes et se revendiquent pro charia.
Beaucoup pronostiquent des guerres civiles, d’autres imposent un déni ou une minoration des violences liées à ces bouleversements.
Depuis le choc des attentats du World Trade Center, il fallait faire mentir Samuel Huntington qui opposait le choc des civilisations à la fin de l’histoire. Il ne le souhaitait pas mais son réalisme l’avait amené à prévenir des risques à venir. En effet des schismes étaient toujours possibles au sein du libéralisme et pouvaient l’affaiblir. Une idéologie puissante pouvait surgir et aiguiser des ambitions de groupes sociaux. Et surtout il prophétisait le retour des identités traditionnelles et était défavorable aux interventionnismes dans les aires de civilisations différentes. Ces interventionnismes ont eu lieu et ont chauffé à blanc des diasporas en Occident, solidaires de leurs sociétés d’origine et porteuses de leur civilisation, de leurs identités.
La fin de la guerre froide a désarmé notre vigilance, mais pourtant la genèse de notre mal remonte plus loin dans le temps. L’Occident ne s’est jamais remis des totalitarismes issus de son histoire politique et de la tentation née lors de la Révolution Française de créer un homme nouveau, de purifier ses sociétés des contingences identitaires, religieuses, culturelles, traditionnelles et historiques afin d’obtenir un nouvel Adam. Des colonnes infernales par « principe d’humanité » aux camps d’extermination pour préserver la race aryenne en passant par la dictature du prolétariat, l’Occident mène une quête purificatrice.
De la Shoah est née la culpabilisation permanente face à « l’autre » qui s’est doublée de la repentance post coloniale. La colonisation française, sous des ambitions universalistes, fut un choc de civilisation en son temps qui a une incidence majeure sur le temps présent et à venir. Il en va de même pour la découverte de l’Amérique, de l’Australie, le rapport aux peuples autochtones ainsi que de la traite transatlantique.
L’Occident est entré dans un processus morbide visant à purifier ses sociétés, qu’il retourne contre lui-même et surtout contre ses classes moyennes et populaires. Est il en train d’imposer à ses populations une ardoise historique laissée par des élites passées?
L’immigration extra-européenne est elle privilégiée tout en favorisant le déracinement de la population historique, en détruisant sa mémoire identitaire et en encourageant l’enracinement des cultures autres?
Pourquoi cette débâcle civilisationnelle de l’Occident s’accompagne de la criminalisation permanente d’Israël, îlot occidental en plein océan islamique.
Pourquoi ce petit pays est il devenu le paria de l’ONU? Entre 1967 et 2009, le Conseil de Sécurité lui adressant 31 résolutions que l’État israélien ne suivra pas.
Israël serait-il le réceptacle de toutes les turpitudes passées de l’Occident dans un jeu de miroir inversé stupéfiant ou est il le vilain petit canard de la communauté internationale?
Ainsi, il est accusé de colonisation avec ses « implantations juives » régulièrement dénoncées. L’armée israélienne est qualifiée d’armée d’occupation par le monde arabe et les médias acquis à la cause palestinienne.
De même, systématiquement revient la dénonciation d’un apartheid sévissant en Israël et étant en défaveur des musulmans au profit des juifs.
Enfin, le sionisme est comparé au nazisme, un suprémacisme juif qui aurait des velléités génocidaires envers les habitants de Gaza ou de Cisjordanie.
La loi Israël État nation du peuple juif votée à la Knesset en juillet 2018 fut dénoncée comme raciste et n’arrangea pas la réputation de cette jeune nation qui fêtait ses 70 ans.
Ce petit État, de la taille de deux départements français, est entouré de dictatures arabo musulmanes et fait de la résistance, tient ses frontières, défend son identité, et tient à rester souverain en prenant à contrepied les démocraties occidentales entraînées dans une dynamique contraire.
Cette volonté de préservation identitaire permet elle à Israël de mieux affronter les épreuves que rencontrent les vieilles nations européennes dans le cadre de la mondialisation ? Ce débat secoue aussi les États Unis avec le syndrome Evergreen et la mise en cause du « white privilege » par les minorités américaines issues de l’esclavage.
Israël est comme tous les pays occidentaux animé des mêmes débats internes entre libéraux, gauche classique et le Likoud, parti national conservateur, au travers du Premier Ministre Benyamin Netanyahou. Depuis 2009 ce dernier dirige le pays en flirtant avec l’autoritarisme et en ne faisant aucune concession aux Palestiniens et à leurs soutiens au sein de l’Union Européenne ainsi qu’à l’administration Obama dans le passé.
Israël est-il le dernier rempart de l’Occident face à des ennemis qui refusent le grand effacement nihiliste dont s’enorgueillissent les progressistes?
Cette stratégie est elle la plus appropriée et peut-elle inspirer à l’avenir un Occident à la croisée des chemins?
Dans les années 70, Raymond Aron écrivait « Les Européens voudraient sortir de l’histoire, la Grande Histoire qui s’écrit en lettres de sang » , « D’autres par centaines de millions souhaitent y entrer ».
Le peuple juif, éprouvé par la tragédie de Masada, des pogroms, de la dhimma et de la Shoah, mais aussi par tous les exils de son histoire a-t-il raison de s’accrocher à une terre et une identité au travers du mythe de la terre promise et de la loi Israël État nation du peuple juif? Israël est il légitime à vouloir continuer l’histoire du peuple juif au travers d’un État?
Cette stratégie peut-elle être prise en exemple par les États Européens afin qu’ils puissent échapper au désastre promis?"


Il y a une curiosité dans ce texte à questions.

Il me semble que la question n'a pas de sens dans sa limite à la rationalité. La volonté déterminée, massive et itérative d'un peuple à maitriser son histoire n'est pas rationnelle: elle est le peuple.

The slow descent of justice in what we call "democracy": criminals who break a car into won the fight.

Car been broken into? Don't count on getting justice

 
The chances of police catching and successfully prosecuting car criminals has fallen almost five-fold in just two years, an analysis of force data reveals. Only one in 400 (0.25 per cent) crimes where the offenders broke into or stole a vehicle resulted in jail, a fine, community sentence or a caution in 2019. In most, the case was closed without a suspect being identified. Home Affairs Editor Charles Hymas explains how forces are becoming slower to respond to "lower priority offences". And follow our eight-point guide to avoid becoming a car-theft victim.

lundi 6 janvier 2020

Surgeon

For surgery, it is rather 20y

Aide Médicale d'État

https://twitter.com/i/status/1190203305663909888

Demandeur d'asile et soins.
La très grande responsabilité politique.
Le délai de carence est un scandale car cela ne fait que retarder le soin.

L'avenir du CNOM: la charité efficace pour nos confrères en désespoir




L’hypothèse la plus intéressante est probablement de transformer l’ordre en un organisme de charité pour les médecins.







Je précise que d'autres pays l'ont fait. Et que cela marche car notre métier est dangereux. Descendons du piédestal que nous avons construit dans nos têtes et regardons la réalité en face, suicides, alcoolisme, médocs, paupérisation, divorces, espérance de vie. Il y a autre chose à faire d'humain que de servir de courroie de transmission à un état omnipotent mais inefficace.


La création de 1940 reprend un projet du 7 mars 1928 proposé par Ernest Couteaux. Un député.... socialiste

Mitterrand ne pouvait pas le supprimer car en tant que ministre de Pétain il avait participé à sa création !