samedi 10 novembre 2018

EU is a weak economic model


source: tradingeconomics.com



source: tradingeconomics.com

US is a model of growth with a feeble impact of crisis


source: tradingeconomics.com



EU is still in a trend of recession, the most important decrease in GDP, since 2009, is observed in countries with high public spending and debt (Italy, France)
Switzerland is getting out despite its European central geographic position
The US is a continuously growing economy with neo-Keynesian stimulus

Aspirin in Reducing Events in the Elderly (ASPREE) trial

  • This 4.7-year, prospective study of 19,114 older adults evaluated the association between daily aspirin therapy and mortality. Compared with patients randomized to placebo, patients receiving 100 mg of enteric-coated aspirin had a higher mortality rate (12.7 vs 11.1 events per 1000 person-years). The mortality risk was associated with a higher rate of cancer-related deaths in the aspirin group compared with the placebo group (3.1% vs 2.3%, respectively).
  • These results are unexpected and inconsistent with those of previous studies, and the authors suggest that clinicians should interpret them with caution.







  • Data from The Health Improvement Network in the UK were analyzed to evaluate the benefit of aspirin for the primary prevention of cardiovascular events among patients with type 2 diabetes mellitus (T2D) and heart failure (HF). After a mean follow-up of 5 years, the use of aspirin was associated with a significant reduction in the risk of the primary composite outcome of all‐cause mortality and hospitalization for HF and a reduction in all‐cause mortality alone. In addition, the use of aspirin was associated with an increased risk of nonfatal myocardial infarction and nonfatal stroke. Aspirin use did not increase the risk of major bleeding, and there was no additional benefit seen with a dose >75 mg.
  • The use of aspirin for the primary prevention of cardiovascular events among patients with T2D and HF is associated with a reduction in all‐cause mortality.



vendredi 9 novembre 2018

Vascular immunology, complement 32 in vascular diseases

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fcvm.2018.00128/full?utm_source=F-AAE&utm_medium=EMLF&utm_campaign=MRK_786034_103_Cardio_20181004_arts_A

jeudi 8 novembre 2018

Mais les prescriptions continuent dans les EHPAD


Somnifères : les médicaments à proscrire

« 60 Millions de consommateurs » a enquêté sur les produits préconisés contre les troubles du sommeil. Et alerte sur leurs effets indésirables méconnus.


Tomber dans les bras de Morphée n'est pas toujours chose aisée. Près d'un Français sur huit aurait déjà consommé au moins une fois dans sa vie un somnifère pour s'endormir. Dans son nouveau hors-série à paraître ce jeudi, 60 Millions de consommateursa enquêté sur les effets indésirables méconnus des médicaments contenant des benzodiazépines et prescrits par ordonnance. Ces molécules, note le magazine, sont efficaces « uniquement dans les phases aiguës d'insomnies ». « Au bout de quatre semaines, l'organisme s'habitue à l'action des benzodiazépines », peut-on également lire.


Quand l'action cesse, augmenter les doses ne sert à rien, prévient encore l'enquête. Somnolence, déficits d'attention ou difficultés de mémorisation, état confusionnel, chutes… les effets secondaires ne font que s'aggraver. De plus, la dépendance s'installe au bout d'un mois seulement tandis que le sevrage peut s'étaler sur une année. « Lorsque le traitement cesse, les patients connaissent, en effet, l'effet rebond. Les symptômes de l'insomnie sont décuplés et s'accompagnent de crises d'anxiété, de maux de tête, de cauchemars », alerte 60 Millions de consommateurs.



Un enjeu de santé publique ?


D'autres médicaments sont en vente libre. Parmi ceux à éviter, un seul est à proscrire, note le HuffPost qui a consulté l'enquête. Il s'agit du Phénergan, un antihistaminique (pour le traitement des allergies) qui peut avoir un effet sédatif. Ce médicament, assure 60 Millions de consommateurs, peut provoquer un choc anaphylactique, des confusions ou encore des hallucinations. Deux autres médicaments sont pointés du doigt : le Calcibronat et le Toplexil. Le premier est un médicament à base de brome indiqué pour les troubles légers du sommeil qui provoque l'irritabilité et la nervosité. Le second est un sirop antitussif qui aurait « la cote chez certains insomniaques ». Mais « ce type de sirops (qui n'est pas indiqué pour l'insomnie) diminue lui aussi le sommeil profond. La personne entre alors dans un cercle vicieux et au long cours, elle ne règle pas le problème », prévient le docteur Isabelle Poirot.


Les compléments à la mélatonine, une hormone sécrétée par une glande du cerveau qui envoie le signal du repos, ne seraient pas meilleurs. Le magazine pointe le risque de surdosage du Chronodorm Mélatonine des laboratoires Iprad, du Forténuit des laboratoires Forté Pharma et du Super Mélatonine du laboratoire Solgar. Le C'Zen Nuit Mélatonine du laboratoire Chauvin inquiète pour sa part, car la durée du traitement n'est pas indiquée.


Lire aussi Rythmes biologiques : ce que dit la science


Enfin, Christelle Pangrazzi, rédactrice en chef adjointe du magazine, insiste au micro de Franceinfo. Elle évoque, lors d'une forte consommation de somnifères à base de benzodiazépine, « des envies suicidaires et des risques d'hétéro-agressivité, à savoir des risques d'agressivité envers autrui ». « C'est un effet secondaire qui est rare », nuance-t-elle tout de même, avant d'ajouter que « cela peut être un enjeu de santé publique ».

French welfare state



«Etat-providence : quand l’utopie se transforme en cauchemar

Depuis la Libération, la société française s’est bercée d’une utopie : celle d’un Etat-providence omniscient et omnipotent, dont les interventions devaient permettre de corriger, l’un après l’autre, les défauts de notre société pour la porter vers un idéal de justice, d’égalité et de prospérité.

Cette utopie – devenue presque une religion dans notre pays – avait ses prêtres (hommes politiques et hauts fonctionnaires), ses mythes fondateurs (le programme du CNR), ses rites (les élections assorties de promesses enthousiasmantes et toujours déçues) et ses temples (Berçy et l’Elysée).

Chaque fois qu’un problème apparaissait ou était nommé dans notre pays, la solution semblait évidente : il fallait, pour le résoudre, créer une nouvelle politique composée de quatre ingrédients : un nouveau ministère, un nouveau programme de subventions, un nouvel impôt pour financer celles-ci, et une nouvelle loi pour interdire quelque chose.

D’où une prolifération quasi-cancéreuses d’administrations et de réglementations, enserrant tous nos comportements dans un réseau de plus en plus serré de règles, d’interdiction et de contraintes.

Aucun aspect de nos vies n’était épargné par ce pouvoir immense, prévoyant et doux : logement, travail, santé, culture, transports, enseignement… chacune de nos activités avait son ministère et ses bureaucrates pour veiller à son accomplissement.

Bientôt, furent même créés des ministères directement chargés, non seulement de contrôler chacun des aspects de notre vie quotidienne, mais de conduire notre société rétive et rétrograde vers l’utopie : égalité homme-femmes, cohésion des territoires, développement durable…

Bien entendu, cela coûtait très cher, et les impôts augmentèrent en proportion directe de l’extension de ce projet utopique à ces nouveaux domaines.

Simultanément, l’Etat se trouvait confronté, par le nombre toujours croissant de ses domaines d’intervention, à un redoutable problème d’efficacité : le saupoudrage des moyens sur des objectifs trop nombreux ne permettant d’en atteindre aucun.

En particulier, il se révéla de plus en plus incapable d’exercer convenablement les fonctions régaliennes –sécurité intérieure, protection des frontières, justice - qui constituent pourtant le cœur même de sa légitimité et la justification première de son existence.

Quant au reste de ses interventions, l’extension indéfinie des ambitions publiques déboucha progressivement sur une crise généralisée des moyens, qu’il s’agisse des hôpitaux en faillite ou des universités incapables de faire face à l’afflux d’un nombre toujours croissant d’étudiants.

D’où une baisse de facto de la qualité de services publics désormais trop nombreux et une crise d’efficacité des innombrables politiques publiques, dont les moyens de plus en plus étiques ne permettaient évidemment pas d’atteindre les objectifs affichés à coups d’annonces tonitruantes.

Par contre, les impôts, eux, augmentaient de manière soutenue et continue pour financer toutes ces interventions publiques condamnées par leur dispersion même à l’échec.

Le contribuable-administré se trouva de ce fait confronté à une dégradation progressive du rapport efficacité/coût des services publics : toujours plus d’impôts pour toujours moins de services de qualité.

La pression fiscale, en particulier, a aujourd’hui atteint une double limite : de niveau et de soutenabilité.

De niveau, parce qu’avec 46 % de taux de prélèvements obligatoires rapportés au PIB, la France occupe aujourd’hui les tous premiers rangs mondiaux en matière de pression fiscale, avec des conséquences désastreuses sur tous les aspects de l’activité économique : découragement à l’embauche et au travail, faible compétitivité des produits fabriqués en France, dérèglement du marché immobilier, etc.

De soutenabilité, parce qu’avec un endettement public représentant une année de PIB (et ceci sans même tenir compte de nombreux engagements de l’Etat non comptabilisés comme dette), le spectre de l’étranglement par le poids des charges d’intérêt et peut-être demain de la faillite souveraine se rapproche dangereusement.

Bref, l’Etat que vous avions pris l’habitude de considérer comme la solution potentielle à tous nos problèmes est en train devenir pour nous un grave problème sans solution.

Cette situation est encore aggravée par un phénomène d’ouverture à la concurrence internationale qui inflige en quelque sorte une double peine à la société et à l’économie française : non seulement nous ne sommes pas bien préparés culturellement à affronter efficacement cette concurrence, puisque toute notre idiosyncrasie politique nous pousse à préférer des solutions réglementées et administrées ; mais en plus le poids même des impôts et des réglementations existants dans notre pays nous met hors d’état d’affronter cette concurrence à armes égales.

L’effondrement industriel (et tout particulièrement celui de l’emploi ouvrier) observé en France au cours des 40 dernières années est directement lié – via les pertes de parts de marché et les délocalisations - à cet effet de ciseaux.

Face à ce constat aveuglant, on aurait pu espérer que des hommes politiques courageux s’attellent à la tâche urgente d’une réforme en profondeur de l’Etat, destinée à réduire radicalement le champ de ses interventions de manière à concentrer les moyens sur quelques politiques jugées prioritaires tout en dégageant des marges de manœuvre pour la réduction de la pression fiscale et le désendettement.

Culture, solidarité, coopération, recherche, enseignement supérieur : les domaines sont innombrables où il est possible de tailler dans le vif en ayant le courage de renoncer à des utopies coûteuses et inefficaces. Car il ne suffit pas, bien sûr, d’afficher de nobles objectifs pour parvenir à les atteindre si la tâche que l’on s’est fixée est d’une ampleur démesurée ou, plus simplement qu’elle se situe en dehors du champ d’action légitime des politiques publiques.

On aurait pu croire un moment que notre nouveau Président, bien conscient semble-t-il de ce diagnostic, s’attelle à cette tâche de refonte radicale des politiques publiques (c’est-à-dire, pour parler clairement, de réduction massive des dépenses). Malheureusement, le poids des contraintes politiques est tel que l’ampleur des réformes initialement annoncées s’est progressivement réduit, jusqu’à prendre la forme habituelle de quelques « coups de rabots » dans les budgets et les programmes les plus contestables. Pire encore, la mauvaise habitude d’acheter la paix sociale à coup de subventions ou d’aides semble reprendre de la vigueur, comme le montre actuellement l’improvisation fébrile du gouvernement autour d’un projet d’extension du « chèque-énergie » au domaine du transport, destiné à calmer la grogne des automobilistes (l’idée consistant en gros à créer une aide publique nouvelle pour permettre aux gens de payer un impôt nouveau…).

Alors, disons-le nettement : Les dépenses publiques représentent aujourd’hui en France plus de 55 % du PIB. Réduire ce chiffre de 10 à 20 points constitue un enjeu majeur pour notre société. Pour réduire les impôts qui nous écrasent, pour éviter la faillite qui menace, pour concentrer les moyens vers quelques priorités. Cela implique bien sûr, d’aller beaucoup plus loin que de simples coups de rabots budgétaires. Cela signifie de supprimer des domaines entiers de l’action publique, avec parfois même les ministères chargés de leur mise en œuvre. Et, plus profondément encore, cela implique de renoncer à notre religion de l’Etat-providence, aujourd’hui en passe de se transformer en Moloch obèse et autoritaire. C’est à ce prix que notre société retrouvera, avec son Etat allégé, les marges de liberté lui permettant d’affronter les défis du siècle. »

FH

Philippe Pétain: il n'y a plus de polémique, les faits sont établis

"Il restera au delà du terrifiant bilan arithmétique de ceux et celles qui ont perdu la vie en raison du gouvernement de Vichy (bilan complexe et pour lequel je ne méconnais pas la perversité absolue de l'argument "on a sauvé des juifs français" ce qui signifie "on a envoyé des juifs pas encore français car arrivés trop tard". Ni le rôle joué par d'autres et sur lequel il faudrait revenir notamment l'ordre des médecins dirigé par Leriche), il restera,dis je, un signal donné aux français celui de collaborer au lieu de résister, celui d'exclure les juifs de la nation au lieu de porter l'étoile jaune jusqu'à ce que les allemands emprisonnent ou pas Pétain... Voilà pourquoi les lois mémorielles sont nuisibles comme les présidents qui se substituent aux historiens. La vérité d'état est une croyance destinée à la propagande."


https://www.historia.fr/p%C3%A9tain-limposteur-de-verdun?fbclid=IwAR0z4JhTVpYZo913naZ92RJ1MTNb1iua3wnEhELPvFHQyOuG63YJDsllRhk

Why CEO earn more than super skilled surgeons?

More competition is needed. But there is a striking difference in the mechanism of selection. Look at the shortage of skilled physicians which does not translate in a better income! The main reason is simple:  volume and not results is the main determinant of physician income. A CEO with high sales and even small losses is discarded. This will change drastically in the next years. The second is leverage. Even a super skilled surgeon with a very good organization of dedicated ORs has a small leverage compared to a CEO of a great company. 


Le gisement d'économies à propos des procédures médicales inutiles


Coronaropathie stable chez le diabétique : halte aux stents
Ronan ROUSSEL, Département de diabétologie, endocrinologie et nutrition, hôpital Bichat, Paris ; Inserm, UMRS 1138, Paris ; Université Paris-Diderot, Sorbonne Paris Cité, UFR de médecine, Paris


En octobre 2017, au cours des débats préalables à l’adoption de la loi de financement de la Sécurité sociale, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a indiqué que, selon elle, le gisement d’économies reposait dans la lutte contre le gaspillage : 25 % des dépenses de santé seraient inutiles ou redondantes. Qui pourrait s’insurger ? La rationalisation des pratiques est particulièrement fondée dans les maladies chroniques, où la répétition des prises en charge indues rajoute au fardeau de la maladie, pour le patient et pour la société. En diabétologie, les acteurs en sont conscients. L’un des aspects de la récente prise de position de la Société francophone du diabète l’atteste : à l’introduction d’une nouvelle classe thérapeutique, la réponse doit être évaluée et des règles d’arrêt s’appliquent si elle est insuffisante. On peut opposer à cela que les données manquent pour anticiper les avantages et inconvénients cliniques de tels arrêts, mais le bon sens prévaut.


La question en prévention primaire de la pertinence de la coronarographie diagnostique, et surtout de son corollaire fréquent, l’angioplastie percutanée avec, quasi systématiquement, pose d’un stent actif, a été explorée dans de nombreuses études. Le bilan n’apporte pas d’éléments en faveur de l’angioplastie (hormis peut-être dans le très haut risque cardiovasculaire, mal défini et mal étudié), comparativement au traitement médical optimal, qui serait de toute façon indiqué même après angioplastie (et qui est scandaleusement sous-prescrit dans cette dernière situation). De plus, le stent actif imposera une double antiagrégation à risque de saignement grave, de thrombose aiguë en cas de mauvaise observance, voire d’une surmortalité quand elle est prolongée (essai DAPT).

C’est que les croyances sont ancrées : comment une intervention aussi sophistiquée pourrait-elle ne pas être efficace en réduisant le risque d’infarctus du myocarde ? D’autant que les cardiologues (américains dans cette étude) ne présentent que rarement les bénéfices et risques de la procédure aux patients, un bénéfice surestimé étant implicite dans la majorité des cas, parfois explicite : on est très loin de la décision partagée après éclairage loyal (Goff SL et al. JAMA Intern Med 2014). De fait, des patients programmés pour une angioplastie élective avaient des attentes déconnectées des preuves, quand bien même les cardiologues interrogés savaient, eux, à quoi s’en tenir (Rothberg MB et al. Ann Intern Med 2010).

Les enjeux sont importants. En 2016, le registre de l’ARS des coronarographies et angioplasties pour la seule Ile-de-France déclarait 16 741 coronarographies pour angor stable, 8 559 angioplasties programmées. Toutes n’étaient pas chez des diabétiques, mais le gisement est substantiel et on imagine que l’investissement, selon les preuves disponibles, pourrait se discuter avec la prise en charge des inhibiteurs de SGLT2 chez les diabétiques coronariens.

Philippe, BLM, Darmanin: les taxmen

Cela va leur coller à la culotte puis au slip puis à la peau. Le sparadrap du mensonge.
Comme ils n'ont pas réduit l'extravagante dépense publique ils rackettent et essaient les très gros mensonges.

BLM: "on n'interrompt pas la transition énergétique"
Ben voyons.

https://marcsuivre.wordpress.com/2018/11/07/carburants-de-jupiter-a-marie-antoinette/


http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2018/11/06/29006-20181106ARTFIG00176-carburants-la-hausse-des-taxes-ne-finance-presque-pas-la-transition-energetique.php?fbclid=IwAR06QH0LKfCIFxfoDu5ULMqrHvXIntAolN9RYUc6eZxnrGZDljP9j-FAyHE#fig-page




Les critiques de la politique de Macron sont dans certains domaines surréalistes: le système de soins

Fréderic Bizard critique le reste à charge zéro. Le problème c'est que sa critique utilise des arguments totalement erronés...
Le RAC zéro est une option assurantielle qui relève du choix du patient c'est tout. Comme toute assurance sans franchise c'est très cher...
Donc un seul message faites vos comptes.
Ensuite la question des anticipations de la politqiue du gouvernement sont de la pure propagande. FB ne connait pas le système US pour affirmer que nous allons vers ce système... En réalité nous allons vers ... le même système qu'avant qui étouffe le travail et rembourse beaucoup de milliards qui n'ont rien à voir avec les soins...
Mais un plus loin dans ses réflexions FB affirme:
"La nouvelle assurance maladie serait composée d’un régime unique universel de santé marquant le passage à une protection sociale universelle assise sur la personne et non plus sur les statuts professionnels"
Force est de cosntater que ce régime est le NHS... Pas vraimaent le système US...
Mais bon sang pourquoi aller chercher aux USA ou en UK un système de soins alors que nous avons de meilleurs systèmes que le notre chez nos voisins européens?

Autre idée particulièrement erronée:
"Le financement privé serait organisé selon les principes d’un modèle mutualiste concurrentiel régulé."
Je ne sais qui a affublé FB de l'étiquette de "libéral" mais elle est particulièrement mal choisie. Le financement privé c'est l'argent qui sort d'une poche non publique. La poche du consommateur, celles d'entreprises de services de type assurance, et les mutuelles ne sont qu'une partie des entreprises de service de type assurance. restreindre l'offre est une immense stupidité car c'est le consommateur qui paie en cas de pénurie ou de hausse des prix. Quand on connait les frais de gestion de contrat des mutuelles il faut les mettre en concurrence tout court. L'idée de leur offrir une rente est contraire à l'objectif. Il faudarit d'ailleurs à cette occasion connaitre les conflits d'interet potentiels car ils n'apparaissent pas sur le site.   

Nous y reviendrons.




Tribune du Monde – Supprimer le reste à charge est « un conte de fées » – 1er Juin 2018

Dans cette tribune au « Monde », l’économiste Frédéric Bizard estime que la gratuité complète des
soins optiques, dentaires et audioprothésistes, est une illusion masquant une dérive vers le modèle
de santé américain, au plus grand bénéfice des assureurs privés.
LE MONDE | 01.06.2018 à 14h00 | Par Frédéric Bizard (Economiste et enseignant à Sciences Po Paris)
Tribune. Marisol Touraine avait promis aux Français qu’ils ne paieraient plus quand ils iront chez le
médecin. Agnès Buzyn va plus loin en leur promettant de ne plus rien payer chez le dentiste,
l’opticien et l’audioprothésiste. Les citoyens se doutent bien que ce conte de fées aura une sinistre
fin !
Les Français paient en direct un quart des dépenses chez ces trois professionnels de santé (soit
4,5 milliards d’euros), le « reste à charge ». En fait, c’est l’assureur privé qui va financer une partie
du reste à charge en reportant cette dépense sur les primes des contrats payées… par les Français.
Cette rente supplémentaire pour les assureurs générera une forte inflation des coûts d’accès aux
soins. En effet, les frais de gestion des contrats représentent plus de 25 % des cotisations.
Lire aussi : « Nous, assureurs, sommes prêts à offrir à tous nos concitoyens des
soins décents à un coût acceptable » (/idees/article/2018/03/22/nous-assureurs-sommes-prets-a-offrir-a-tousnos-
concitoyens-des-soins-decents-a-un-cout-acceptable_5274870_3232.html)
Le coût réel du soin remboursé à 100 % par un contrat d’assurances est bien plus élevé que
l’autofinancement direct d’une partie des dépenses par les patients. Ainsi, le coût de l’assurance
d’une paire de lunettes simples sur trois ans pour un retraité est de 792 euros, alors que l’achat du
produit revient à 280 euros ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la plupart des pays développés
n’assurent plus les lunettes…
Destruction du modèle solidaire
Les Français sont-ils prêts à sacrifier la qualité de leurs soins en échange du fait de ne rien avoir à
payer en direct ? Le gouvernement va en effet annoncer dans les trois secteurs l’instauration de
paniers de soins sans reste à charge, à prix réduit et plafonné, qui représenteront une partie de
l’ensemble des soins actuels – on parle d’un tiers en optique et de 45 % en dentaire.
Cette mesure est une vraie destruction du modèle français solidaire qui vise
à garantir l’égalité face à la qualité des soins. Si les paniers de soins sans
reste à charge seront accessibles à tous, le reste des soins, qui
comprendront l’innovation et la qualité de service, ne sera plus accessible
qu’à une minorité aisée. En effet, la contrepartie d’un taux de couverture de
100 % par les assureurs privés générera un désengagement de leur part
sur le reste des soins. Le rêve des assureurs privés se réalise : le
gouvernement supprime l’aléa du prix des soins et renforce leur rentabilité ;
ils ne jouent plus leur rôle d’assureur mais de caisse d’épargne, à des coûts
gigantesques !
Le principe de santé gratuite existe au Royaume-Uni. Le système du
National Health Service (NHS) est structuré pour cela : un financement et
une régulation étatiques, des opérateurs de soins publics. Mais la maîtrise
des dépenses passe largement par le rationnement des soins, à partir de files d’attente. Le secteur
privé assurantiel et sanitaire est réservé aux plus riches, qui évitent ainsi le rationnement. Certains
en France défendent une évolution à l’anglaise et rêvent d’un grand système public national de
santé.
En réalité, notre politique de santé gratuite nous dirige à marche forcée vers le modèle américain, et
non vers le modèle anglais. Le modèle américain est structuré autour des réseaux de soins des
assureurs privés, qui obligent l’assuré à ne consulter que les professionnels référencés et ces
professionnels à ne prescrire que ce qu’autorise le réseau, sauf à payer les dépenses soi-même. Le
projet français de santé gratuite d’inspiration socialiste n’a rien de social. C’est un formidable
creuset à inégalités sociales et à exclusion de la classe moyenne d’une médecine de qualité.
A contre-courant de l’Histoire
Ce projet est ourdi depuis des années par les assureurs privés qui se sont donné les moyens de
leur politique en achetant de nombreux leviers d’influence, comme le rachat par la Mutuelle
nationale des hospitaliers (MNH) du premier groupe de médias et services aux professionnels de
santé (dont Le Quotidien du médecin, Le Généraliste, Le Quotidien du pharmacien). Leur objectif
est d’imposer une pensée unique et de tenter de rendre tout autre scénario de réforme impossible.
La nomination du numéro 2 d’un assureur privé à la tête du cabinet de la ministre de la santé en
mai 2017, tout comme le pantouflage d’anciens membres de cabinets ministériels dans les conseils
d’administration des plus grands assureurs, est un autre symptôme de l’influence croissante du
secteur sur la conduite de la politique de santé ces dernières années.
Lire aussi : Combien coûterait le remboursement à 100 % des soins dentaires,
optiques et auditifs ? (/les-decodeurs/article/2017/11/24/combien-couterait-le-remboursement-a-100-des-soins-dentairesoptiques-
et-auditifs_5219997_4355770.html)
Outre la destruction de l’assise républicaine de notre modèle de santé, cette évolution est
totalement à contre-courant de l’Histoire. La gestion du risque chronique, le vieillissement massif de
la population et la révolution numérique doivent conduire à une démocratisation de la santé, dont le
libre choix et la capacité d’agir de l’assuré sont des piliers. Passer à un seul financeur par prestation,
évoluer vers des comptes personnalisés de santé de l’Assurance-maladie incluant prévention et
soins, garantir la transparence des contrats privés et la défense des droits des assurés…, voilà la
réforme globale du financement dont le système a besoin, tout en en respectant les principes
fondateurs, qu’il faut renforcer et non affaiblir .
Frédéric Bizard est président de l’Institut Santé, groupe de réflexion sur la réforme
du système de santé.

De Gaulle et Staline

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/11/01/faut-il-bruler-la-medecine-fondee-sur-la-croyance_5377606_1650684.html

https://www.persee.fr/doc/slave_0080-2557_1982_num_54_1_5218


https://www.persee.fr/docAsPDF/mat_0769-3206_1995_num_39_1_402757.pdf


Paris - If Churchill had not opened the second front in Normandy when he did, the Soviet Union would have invaded France, Stalin told Maurice Thorez, leader of the French Communist Party, in 1947, during a secret meeting in Moscow, writes Mary Dejevsky.
Minutes of the meeting, which have been in Russian archives for 50 years, have been seen by Stephane Courtois, a French historian and specialist on Communism who prints a transcript in his journal, Communisme; excerpts are published today in the magazine l'Evenement du Jeudi.
On being told of the Red Army's plans in 1944, Thorez responded: "The British and Americans disembarked in France less to destroy Germany than to take up positions in Western Europe." He then told Stalin the French "would have received the Red Army with enthusiasm" and that de Gaulle would not have existed, to which Stalin added: "De Gaulle would have left."

https://www.independent.co.uk/news/world/stalins-french-strategy-1336784.html

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Des nouvelles de la CADES dans ce contexte de pénurie de médecins, de médicaments et de baisse de l'activité hospitalière



PARIS (Reuters) - La Cades a franchi cette année une étape symbolique avec l'amortissement de plus de la moitié de la dette sociale qu'elle a reprise depuis 1996, année de sa création, et se dit confiante de la ramener à zéro comme prévu à l'horizon 2024.

Au 31 décembre, la Caisse d'amortissement de la dette sociale aura ainsi remboursé 139,5 milliards sur les 260,5 milliards d'euros de dette héritée de la Sécurité sociale.

"Cela représente sur 21 ans une diminution de la dette publique française de plus de six points de PIB (produit intérieur brut)", a souligné mardi devant la presse Jean-Louis Rey, le nouveau président de la Cades.

A ce rythme, l'établissement, dont la durée de vie a été prolongée à deux reprises depuis sa création en 1996, devrait être en mesure de ramener cette dette sociale à zéro comme prévu en 2024.

"L'extinction reste plus que jamais prévue pour 2024", a déclaré Jean-Louis Rey, d'autant plus que le gouvernement prévoit une nette amélioration des comptes de la Sécurité sociale au cours du quinquennat, à commencer par un retour à un excédent du régime général dès 2018.


En 2017, la Cades a amorti pour 14,8 milliards d'euros de dette, soit 0,4 milliard de plus que prévu initialement, et vise 15,2 milliards en 2018.

La Cades dispose pour cela de ressources pérennes sous la forme de la CRDS (Contribution au redressement de la dette sociale), de 0,6 point de CSG (Contribution sociale généralisée) et d'une contribution annuelle de 2,1 milliards d'euros du Fonds de réserve des retraites.

PAS DE NOUVELLE DETTE

Le tout, estimé à 17,4 milliards d'euros pour 2018 après 17,0 milliards en 2017, est crucial pour conserver la confiance des investisseurs internationaux auxquels la Cades fait appel pour refinancer sa dette.

Elle prévoit de lever l'an prochain l'équivalent de quatre milliards d'euros sur des maturités de deux à six ans, soit moins de la moitié qu'en 2017 (8,7 milliards), cette baisse tenant au fait que, pour la première fois depuis 2011, la Cades n'a pas hérité de nouvelle dette cette année.

Parallèlement, elle entend ramener à zéro son encours de dette à court terme fin 2018 même si elle prévoit d'émettre encore d'ici là pour 26 milliards d'euros (contre 37 milliards en 2017) de titres de très courte maturité.

Au fur et à mesure de l'approche de sa fin de vie, la Cades raccourcit les maturités de ses emprunts, ce qui lui permet d'afficher des rendements négatifs pour ses émissions : le coût moyen de son financement long terme pour 2017 a ainsi été de -0,176% et celui de ses émissions à court terme de -0,653%.

L'année 2018 verra d'autre part la finalisation du rapprochement, déjà amorcé, des équipes de la Cades et de l'Agence France Trésor, en charge de la gestion de la dette de l'Etat français, même si elle conservera sa propre signature pour faire appel aux investisseurs.

dimanche 4 novembre 2018

Lemongrass or coconut fat for mosquito repellent solutions?

Comparisons of mean percentages of repellency between coconut fatty acids and DEET against biting flies (A), bed bugs (B), ticks and mosquitoes (C). An asterisk inside the bar indicates significant difference between the two treatments tested (P < 0.05, Student T-test). Error bars show standard errors of the means. N = 5–10 for A and B; N = 3–5 for C.





https://www.nature.com/articles/s41598-018-32373-7

Better than DEET

Coconut fat composition

Fatty acid
Relative
amounts (%)
Caprylic acid (C8:0)
6.85 ± 0.03
Capric acid (C10:0)
7.33 ± 0.02
Lauric acid (C12:0)
52.68 ± 0.11
Myristic acid (C14:0)
17.14 ± 0.04
Palmitic acid (C16:0)
8.44 ± 0.03
Stearic acid (C18:0)
1.29 ± 0.01
Oleic acid (C18:1)
6.02 ± 0.10
Linoleic acid (C18:2)
0.34 ± 0.01

(A) Percentage of blood-feeding using 48-hr starved stable flies (Stomoxy calcitrans) with treatments of coconut oil, coconut fatty acids, lauric acid and its methyl ester observed in lab behavioral assays using modified K&D boxes; as well as those from treatments of all compositional acids. (B) Comparisons of percentiles of blood feeding of 48-hr starved stable flies while treated with different combinations of the compositional fatty acids from hydrolyzed coconut oil. (C) Different letters on top of bars indicate significant differences among treatments (ANOVA, followed by Scheffe tests, P < 0.05). Error bars show standard errors of the means. N = 22–40. (D) Comparisons of the longevity of mean percentages of repellency against stable fly blood-feeding observed in the modified K&D boxes from coconut fatty acids, lauric acid and catnip oil. *Indicates significant differences found among time periods after treatments (df = 5, 109, F = 28.2, P < 0.0001); Different letters on top of bars (same color) indicate time after treatments differ significantly at P < 0.0001, df = 2, 40–50, F = 12.3–68.5.






Breast cancer and environmental factors: dangers, risks and bias of lacking a measure of risk.



https://ehjournal.biomedcentral.com/track/pdf/10.1186/s12940-017-0287-4





Fig. 1
Complexity of factors affecting risk for developing breast cancer. This synopsis of much of the evidence described in this report demonstrates the complexities of the potential connections between exposures to environmental toxicants and development of breast cancer, all embedded in a web-like framework of interconnected factors. Solid arrowsindicated connections that have been demonstrated directly between exposures and breast cancer risk, or, as appropriate, mediated through factors described in the framing section of this review. These relationships reflect results of the combined human epidemiological and/or animal studies discussed. Dashed arrows indicate connections between exposures and risk for breast cancer that are more ambiguous, with evidence coming from non-human or -animal studies, but without the in vivo data to support more directly the link. Arrows are not weighted to indicate relative strength of links. Rather the purpose of this model is to demonstrate the complexity of the relationships between environmental factors and breast cancer. (Updated and modified from Gray et al. 2009 [11])



My first comment after reading only parts of the paper which are of interest for my own research (approximately 70% of the paper) is the following: having in mind the figure of the numerous interactions of environmental factors on the human DNA of breast cells, I would find very useful and rational to have another figure with the quantum of risk. Between all those dangers only a few ones have a significant effect. It is a pity that smoking is written in the only figure of this paper in the same font as all other potential dangers. This is a bias or it should have been warned as a matter of a future paper. Indeed for everyone it is mandatory to get the measured risk and not only the dangers. Without the quantum of risk you are afraid and you cannot act, with the quantum and the list of dangers you can customize your prevention.