samedi 2 juin 2018

Alzheimer et remboursement

"Pour ma mère, malade d'Azheimer, on avait prescrit un médicament spécifique pour cette maladie. Les médecins indiquent que cette molécule n'est efficace que dans les premières années de la maladie. En fait, ce médicament prescrit pendant de longues années avait des effets secondaires importants, sans effet sur l'évolution de la maladie. Il m'a fallu insister pour arrêter cette prescription. Donc l'idée du déremboursement me paraît pas bien. Mais en fonction de l'état du patient."


L'homéopathie est remboursée? Si c'est le cas, personnellement j'aimerais bien voir ici une comparaison chiffrée du coût des remboursements homéopathie / Alzheimer... Qui selon moi sont tout aussi inefficace, effectivement, mais avec la différence que cesser de rembourser Alzheimer va créer bien plus de détresse...
La situation sanitaire de la France est mauvaise. Manque de médecins. Hôpitaux qui ferment. Avec leurs maternités. Les EHPAD sont pleins avec des listes d’attente ... Donc ne pas rembourser les médicaments inutiles est une bonne chose. Il vaut mieux prévoir des aides aux personnes. A quand le tour des médicaments homéopathiques ?

Vers une vraie politique de prévention : alcool, sucres, comportements alimentaires... mais pas à dose homéopathique si possible !


eh bien voilà, le financement de la misère accordée et annoncée est tout trouvé, hop on dérembourse les médicaments essentiellement destinés à un public âgé souffrant d'.Alzheimer On nous dit que la preuve de l'efficacité n'est pas établie? alors retirons du marché. Ou alors, par culpabilité de l'entourage ou des proches, il sera toujours prescrit, acheté et payé par les intéressés. Un scandale de plus, un mensonge de plus, Peut-être une escroquerie de plus.


C'est pas d'accompagnement qu'ils ont besoin c'est d'abord de soins donnés par des professionnels compétents. SOINS et accompagnement ne sont pas synonymes Même la ministre ne le sait pas.....

Voila une décision qui aurait dû être prise il y a vint ans et qui aurait permis l'embauche de très nombreux soignants...un bel exemple du rôle ambigûe de certaines associations de familles ou de malades.

Il y a un vrai travail culturel à faire pour sortir de l'idée que le soin est lié à la prescription de médicaments. Cela tend à faire croire qu'on prend bien soin de nos aînés parce qu'on leur prescrit une quantité impressionnante de substances, souvent très onéreuse. Au contraire, les effets secondaires néfastes prennent le pas sur les bénéfices des peu de médicaments vraiment utiles. Il y aurait de quoi faire des économies substantielles qui permettraient de mieux prendre soin, voir EPHAD.

Effectivement la médecine est trop médicament-centrée. Les patients n'aiment souvent pas trop sortir d'une consultation sans ordonnance de médicaments. Changer son style de vie est difficile ; notamment ses habitudes alimentaires compte aux problèmes métaboliques qui souvent peuvent se régler sans traitement médicamenteux. Je ne suis pas sûr que les lobbys pharmaceutiques soient là les seuls responsables. Il y a là quelque chose de très enfoui en nous .

C'est la preuve que la sécurité sociale n'est pas inféodée aux lobbies pharmaceutiques, n'en déplaise aux chantres de l'homéopathie. Lorsqu'un médicament n'offre pas des bénéfices suffisants et démontrés au delà de l'effet placebo, il n'a pas lieu d'être pris en charge par les contribuables. C'est normal. Et c'est valable aussi bien pour les médicaments de Novartis que les boules de sucre de Boiron (espérons-le).

La majorité des gériatres semblent d'avis que ces médicaments sont peu efficaces, ont des effets secondaires non négligeables sur des patients présentant souvent des poly-pathologies entraînant déjà x prises de médicaments par jour. Donc bonne décision dont médecins traitants, familles et patients devront faire comprendre et comprendre la motivation même si c'est dur d'entendre qu'à l'heure actuelle il n'y a pas de remède à cette terrible maladie.

Ah les fameuses prises en charge non-médicamenteuses ! Dont on ne sait pas grand chose à part qu'elles sont non-médicamenteuses – l'HAS se garde d'ailleurs bien de les décrire, puisque de toute façon dans ce domaine là, toute évaluation scientifique est encore plus sévère qu'avec les médicaments : zéro effet (voire néfaste pour certaines).
Les prises en charges non médicamenteuses recouvrent l'aménagement de l'espace de vie, la formation des personnes qui entourent la personne pour mieux l'accompagner, les éventuelles activités paramédicales ou artistiques C'est donc une réalité qui demande un soutient humain très important mais qui a un impact essentiel sur la personne Alzheimer est une maladie que l'on ne peut soigner, guérir, ce qui ne veut pas dire que rien doit être fait dans l'accompagnement






La sécurité sociale sert surtout à enrichir les groupes pharmaceutiques valorisés des milliards en bourse grâce à la rente du remboursement des médicaments tous nocifs. Le PDG de SANOFI gagne 7 millions à vendre de la poudre de Perlimpinpin avec la bénédiction de l'état, le vendeur du groupe suisse Serrano à 6.7 milliards en 2006 se hisse à la 9 ème fortune britannique à 9 milliards, etc, etc. Alors bravo et le reste devrait suivre sans tarder. Les médicaments ne servent à rien..

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