Les bonnes gens, dont les esprits sont formatés par la presse de gôche ont raison, depuis des mois on nous dit que les caisses sont vides et voilà qu'Hélisarko une firme d'état distribue les billets depuis les airs à basse altitude pour tous ceux qui veulent bien lever les bras au ciel. La manne biblique est de retour et semble illimitée. On casse une vieille carcasse polluante et bingo 1000 euro d'argent public ! Renault a fait des voitures peu innovantes et peu prisées par les automobilistes mais on va les aider ce qui empechera les concurrents existants ou potentiel de faire des voitures vraiment nouvelles. Les banques sont en difficultés on va acheter des actions sans privilège pour les soutenir alors que bien sur il est impossible de créer une banque et que celles de la place ont pris des risques majeurs avec des leviers d'endettement quoiqu'on en dise trop importants. Tout ça pour ça. Toute cette gabegie d'interventionnisme à coup de milliards alors que nous sommes très endettés et que nous payons en intérêts d'emprunt 55 milliards d'euro par an? Ils ont raison les bonnes gens, le gouvernement a menti il avait de l'argent, il n'était pas nécessaire de taxer les pauvres épargnants pour faire le RSA il avait l'argent, il n'était pas nécessaire de supprimer des postes de fonctionnaires il avait l'argent.
Il suffisait de déclencher une crise, c'est fait, la planche à billets marche à fond comme les émissions d'emprunts.
Demain sera un lendemain qui chante, les bonnes gens vont aussi s'en apercevoir. Mais les politiques actuels seront partis.
A blog for humans in the universe, to understand what we know now and to imagine what we don't know. To bridge the gap between the real world, its image in our brain and the ideas generated by.
mardi 2 décembre 2008
DCI: le Quotidien soutient les noms de marque
"La loi de financement de la Sécu oblige à prescrire en DCI Il y a encore loin de la coupe aux lèvres La Commission mixte paritaire du Parlement, composée de sept députés et de sept sénateurs, a réintroduit dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2009, le texte obligeant les médecins à prescrire à DCI lorsque la classe thérapeutique comporte des génériques. Un texte voté par les élus des deux assemblées. Une disposition qui, si elle satisfait les assurances complémentaires, n’est pas très populaire chez les médecins et qui sera en tout été de cause difficilement applicable."
Quotidien du médecin Nov 2008
In cauda venenum, le Quotidien du médecin soutient la prescription en noms de marque une situation très dangereuse pour le patient et le médecin. Chacun fera son analyse des raisons économiques et autres qui ont conduit à ce jugement. Pourtant il est très simple de prescrire en DCI. C'est transparent pour le patient et son entourage et de surcroît efficace pour éviter les associations médicamenteuses dangereuses. Tout a été dit sur ce sujet.
Malheureusement en France les députés se mêlent de ce qui ne les regardent pas. La loi n'a pas à obliger à prescrire en DCI, c'est un nouveau coup de canif dans la déontologie. Et surtout les députés ont été mal conseillés car autant il serait fondé de voir un état omniprésent se soucier des morts par associations médicamenteuses indésirables (plusieurs milliers!), autant il est très contreproductif de baser cette "obligation" sur des économies en rapport avec la délivrance de génériques. La suspicion de faire des économies sur le dos des patients a encore de beaux jours devant elle surtout quand elle est relayée par les médias qui ne vivent que de la publicité .
En réalité dans le monde du consumer directed healthcare il faut conseiller aux patients de demander à leur praticien une prescription en DCI. Non pas pour la délivrance de génériques mais pour qu'enfin au troisième millénaire quand je pose avant une opération à mon patient qui a oublié sa dernière ordonnance de traitement la question:
"Prenez vous de l'aspirine?"
Celui ci ne me réponde plus: " Non, Docteur, on m'a dit de ne jamais en prendre car je suis sous Kardégic 160!"
Les exemples de ce type sont innombrables, compliquent notre tâche, engendrent de dramatiques erreurs et montrent combien il est important que le patient comprenne son traitement.
http://www.pharmelia.com/spip.php?article609
Quotidien du médecin Nov 2008
In cauda venenum, le Quotidien du médecin soutient la prescription en noms de marque une situation très dangereuse pour le patient et le médecin. Chacun fera son analyse des raisons économiques et autres qui ont conduit à ce jugement. Pourtant il est très simple de prescrire en DCI. C'est transparent pour le patient et son entourage et de surcroît efficace pour éviter les associations médicamenteuses dangereuses. Tout a été dit sur ce sujet.
Malheureusement en France les députés se mêlent de ce qui ne les regardent pas. La loi n'a pas à obliger à prescrire en DCI, c'est un nouveau coup de canif dans la déontologie. Et surtout les députés ont été mal conseillés car autant il serait fondé de voir un état omniprésent se soucier des morts par associations médicamenteuses indésirables (plusieurs milliers!), autant il est très contreproductif de baser cette "obligation" sur des économies en rapport avec la délivrance de génériques. La suspicion de faire des économies sur le dos des patients a encore de beaux jours devant elle surtout quand elle est relayée par les médias qui ne vivent que de la publicité .
En réalité dans le monde du consumer directed healthcare il faut conseiller aux patients de demander à leur praticien une prescription en DCI. Non pas pour la délivrance de génériques mais pour qu'enfin au troisième millénaire quand je pose avant une opération à mon patient qui a oublié sa dernière ordonnance de traitement la question:
"Prenez vous de l'aspirine?"
Celui ci ne me réponde plus: " Non, Docteur, on m'a dit de ne jamais en prendre car je suis sous Kardégic 160!"
Les exemples de ce type sont innombrables, compliquent notre tâche, engendrent de dramatiques erreurs et montrent combien il est important que le patient comprenne son traitement.
http://www.pharmelia.com/spip.php?article609