La crise actuelle nous renvoit à deux questions essentielles:
- les causes: du subprime une création politique jusqu'aux racines du "corporate state capitalism", conduisant aux "state-influenced market economies" parmi lesquelles on rangeait facilement la France mais qui comprend aussi des pays jugés "libéraux" au sens du free market, bref le capitalisme face aux trois voies, le marché, la régulation-facilitation ou l'étatisation.
- le traitement: l'état doit réparer les dégats faits à la société mais bien sur il en profite pour étendre son pouvoir économique et favoriser ses copains ce qui va coûter cher aux populations actuelles et à venir compte tenu des sommes en jeu. De surcroît les firmes les plus puissantes mais aussi les plus fragiles se lancent dans un chantage à l'emploi qui n'est que l'exemple le plus grave de l'aléa moral à plusieurs milliards d'euro.
Grace à la crise la bureaucratie étatique s'affranchit de la démocratie même représentative puisque ces sommes considérables représentent des engagements la plupart du temps dictés aux représentations nationales sans réelle discussion.
Les sociétés des pays industrialisés doivent répondre en temps réel aux deux questions pour s'ajuster en permanence à la situation et à ce titre la remarque du président Eisenhower sur l'art de la guerre est intéressante.
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