vendredi 7 juin 2024

Immigration, ce n'est pas la "faute de l'UE". Pas plus que l'absence de consolidation fiscale.



C'est exact car c'est factuel, ni notre dette ni notre déficit, ni notre dépense publique ni notre dépense sociale ne nous ont été imposés par l'UE.
C'est même le contraire. Depuis le début de l'UE nous ne respectons pas nos engagements dans ce domaine.
S'agissant de l'immigration, c'est aussi tout à fait exact.
L'immigration n'est pas un phénomène mécanique, c'est un phénomène humain.
À frontières ouvertes, si l'État providence est réservé et limité aux citoyens Français et si, même pour eux, il est dimensionné pour ne pas désinciter le travail, une grande partie des immigrés vont ailleurs. Ceci s'applique aux trois branches de l'immigration : le regroupement familial et les aides sociales, l'aide médicale gratuite et le tourisme médical, les étudiants vrais ou faux mais sans frais d'inscription au niveau du coût.
Reste alors l'immigration illégale (qui, je le répète sera plus faible si on supprime l'argent public qui la subventionne y compris l'argent donné aux ONG): personne ne peut empêcher la France de déclencher un moratoire de maitrise des frontières. Notamment avec des outils comme un référendum. Car les motifs d'un tel référendum sont explicites, nous avons perdu la maitrise:
- de la situation administrative (entrées et sorties réelles)
- de la situation sécuritaire (OQTF, terrorisme)
- de la situation sanitaire
- des trafics en tous genres (drogues, activités économiques non déclarées, armes, trafics d'organes, placements immobiliers)
- de l'influence étrangère de pays ayant de nombreux ressortissants en France.
Il y a une forme d'urgence.

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