vendredi 3 novembre 2023

Variations sur l'antijudaïsme et l'asymétrie de la compassion.

La presse européenne, pourtant terrorisée et martyrisée par les Islamistes, continue à valider deux régimes de compassion.


La compassion autorisée pour le Juif attaqué ne dure qu’un seul instant après sa mort ou sa blessure. Elle ne s'accompagne jamais de condamnation ni de regrets mais à l'extrême d'un sentiment de "préoccupation" si le Juif prévient qu'il va chatier ses bourreaux. Horesco referens, ce n'est pas admissible, c'est disproportionné, trop violent prop long trop loin, bref il faut retreindre sa défense fut elle considérée comme légitime. D'ailleurs le Juif mort ne manifetse pas ce besoin de vengeance. Dès le lendemain du 7 octobre 2023 cette préférence pour les Juifs morts s'est encore vérifiée.

En revanche, la compassion pour les abonnés victimaires est obligatoire et éternelle. Dans de nombreux cas il s'agit de personnes ayant commis des actes criminels ou des assassinats. Pour les chasseurs de symboles les oppressions comme le racisme, le sexisme, le classisme, le validisme, l’homophobie, la transphobie, et d’autres, s’articulent et se renforcent mutuellement ce qui doit entrainer la condamnation des pays développés et une dette transgénérationnelle. Libre entrée en Europe, "droits à" étendus et à étendre, excuse de discrimination et exemption pénale ainsi que d'autres régimes exorbitants du droit. Aux frais de ceux qui vivent dans ces pays. 

Voilà qui explique un peu l'islamo-gauchisme. Pour les islamo-gauchistes le Juif ne peut être un sujet de compassion. En effet sa nature même justifierait l'antijudaïsme. La liste des assertions est longue, fausse et totalement à charge. Principalement, pour eux, le Juif est très souvent du côté de la violence symbolique des "profiteurs". Le bouc émissaire type. Les protocoles de Sion bis.

Rien n'a changé depuis des siècles.
Alors juste un petit regret du bout des lèvres pour ses souffrances parce que, de toutes les façons, nous ne supportons plus, nous Européens drogués au pacifisme, les souffrances de toute espèce, de toute nature, en tant que telles. C'est eux mêmes que les pleureurs hypocrites plaignent en réalité de devoir subir la réalité indéniable des bébés de Kfar Aza, brulés vivants.
En revanche le discriminé, l'opprimé (selon des critères établis par ceux là mêmes qui ont besoin de ce qualificatif pour exister idéologiquement) a droit à une compassion obligatoire, permanente et éternelle.
Bourdieu et les woke ont enfanté l'intersectionnalité sorte de catalogue des violences partagées, symboliques ou soi disant subies. Dans ce cas le bouc émissaire est le plus souvent un blanc.

L'humanisme n'est pas l'humanitarisme

Si l'on ajoute à cette asymétrie compassionnelle criante le glissement de l'humanisme à l'humanitarisme on comprend le rôle de ces relativismes dans la multiplication des invasions et des crimes et assassinats de masse. Le nombre de morts ne sert pas à définir qui est l'agresseur et qui subit l'agression (https://www.facebook.com/reel/1072486204114107). Comptabiliser les morts d'un côté par un état légitime et démocratique et de l'autre côté par une organisation terroriste n'a aucun sens. Cela n'a pas plus de sens dans l'évaluation de la réponse militaire. L'agrssé doit aller au bout de ses objectifs de guerre en Ukraine comme en Israël. Dans une inversion des responsabilités, véritable marque de fabrique des islamo-gauchistes, peu importe qui est l'agresseur, il faut cesser le feu et aider tous ceux qui subissent cette guerre. Sauf les victimes du 7 octobre qui sont passés pour pertes d'un fait accompli, sauf les 241 otages dont des enfants pour lesquels il n'y a aucune preuve de vie, de bon traitement ni de fourniture de l'essentiel pour survivre. Les otages doivent être libérés sans condition. Les euls reponsables d eleur sécurité c'est le Hamas qui sait où se trouvent les lieux surs. Mais voilà, l'humanitarisme des ONG ne s'impose qu'aux démocraties. Les terroristes eux continuent leur sale boulot. Mais de cela les ONG ne veulent pas parler.
La rhétorique de Poutine est du même tonneau, Israël serait une armée Nazie comparable à celle qui fit le siège de Léningrad...
"Le président russe Vladimir Poutine a appelé lundi à un "accès sans entrave" de l'aide humanitaire à Gaza, lors d'un appel téléphonique avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, a indiqué le Kremlin."
"Israël n'a pas le droit de se défendre contre les militants du Hamas à Gaza en tant que puissance occupante en Palestine, a déclaré mercredi l'ambassadeur de Russie aux Nations unies."
Cet humanitarisme est le faux nez de la collaboration avec l'agresseur. Comme à Theresienstadt de mémoire honteuse pour la Croix Rouge pendant la deuxième guerre mondiale.
Cette dérive de l'humanitarisme est aussi à l'oeuvre dans le droit international. Et ces lois décidées par des personnes non élues coutent des vies car le terrorisme s'insinue par toutes les portes laissées ouvertes sur injonction des Juges.


Laisser une organisation terroriste disposer d'armes est une faute de la "communauté internationale". Autour d'Israël il y a plusieurs organisations terroristes. C'est à l'armée israélienne et au gouvernement de décider des limites de la réponse militaire en fonction des objectifs clairement définis. 
1/ https://martinkramer.org/2023/10/26/nazi_case_for_hamas/
2/ https://www.tribunejuive.info/2023/10/24/de-lhumain-a-lhumanitaire-par-shmuel-trigano/?fbclid=IwAR1Ja0821oQeDEzWmtfiKV-Q-DlupjF-JvjKTjzzVioyVDwKImNCJtK9VkM 3/
https://www.themoscowtimes.com/2023/11/02/israel-has-no-right-to-self-defense-as-occupier-russia-says-a82971

4/ https://www.prageru.com/

5/ https://capx.co/starmer-has-seen-sense-on-calls-for-a-ceasefire-but-for-how-long/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=31%2F10%2F23+

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