mercredi 15 novembre 2023

AME: les Tartuffes bienveillants et humanistes veulent achever le système de soins Français...



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un soin urgent c'est souvent le résultat de soins non urgents non réalisés, non? Je croyais que la prévention et le dépistage des pathologies étaient moins coûteux qu'une hospitalisation ."



Un soin urgent serait donc un retard de soins? 
C'est un argument idéologique pour ceux qui croient que tout peut être prévenu en monitorant les 65 millions de Français H24 de même que les personnes entrées illégalement que nous ne connaissons pas au sens administratif.
Actuellement l'AME qui est une assurance maladie pour personnes entrées en France illégalement (TOUS les autres sont "couverts" par d'autres dispositifs non contributifs) est utilisée par deux populations: celle des personnes présentant une maladie au cours de leur séjour illégal et celle des personnes malades qui viennent se faire soigner en France grâce à différents mécanismes comme le regroupement familial, un séjour touristique, une entrée purement illégale ou un travail de couverture.
La première population doit être soignée puisque l'état a laissé entrer ces personnes. Toutefois seules les maladies listées et les traitements listés doivent être prises en charge pour limiter le coût et assurer la pérennité du système. il y a de multiples exemples comme les soins dentaires ou bien des soins de longue durée. Nous n'avons pas vocation ni les moyens de soigner ces personnes jusqu'à la guérison, ils doivent être rapatriés dès que leur situation est stabilisée.
Pour les autres c'est un abus d'un système généreux qui est en train de le détruire et il faut donc refuser le tourisme médical même si cela écorche les oreilles des bienveillants qui répètent humanisme humanisme mais ne veulent pas voir la réalité économique c'est à dire les limites de pénurie du système et de TOUT système de soins:
- La pénurie qui menace ceux qui ont cotisé toute leur vie dans leur accès aux soins.
- Le reste à charge qui fait que celui qui n'a jamais cotisé est mieux pris en charge que celui qui finance ses soins
- Le coût en terme de finances publiques dans un pays endetté au point de ne plus pouvoir payer ses soignants à un standard européen.

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