samedi 31 décembre 2022

Liber Panis, Circensis et Medicinae

 Liber Panis, Circensis et Medicinae.

Foot

vendredi 30 décembre 2022

Questions to AI: building a public health policy

Construire une politique de santé publique intelligente en réponse à une pandémie implique plusieurs éléments clés :


Détection et surveillance précoces : Il est important de disposer de systèmes pour détecter et surveiller les épidémies le plus tôt possible, afin que des mesures appropriées puissent être prises pour contenir la propagation de la maladie. Cela peut impliquer l'utilisation de systèmes de surveillance et d'autres outils de surveillance de la santé publique.


Évaluation des risques et communication : Il est important d'évaluer régulièrement le risque de la maladie pour la population et de communiquer cette information au public de manière claire et transparente. Cela permet de s'assurer que les gens sont conscients des risques et peuvent prendre les précautions appropriées pour se protéger.


Mesures de prévention et de contrôle : Les politiques de santé publique doivent inclure des mesures visant à prévenir la propagation de la maladie, telles que des programmes de vaccination et des mesures de quarantaine. Ils devraient également inclure des stratégies pour contrôler la propagation de la maladie une fois qu'elle est apparue, par exemple en identifiant et en isolant les personnes infectées et en mettant en œuvre des mesures de contrôle des infections dans les établissements de santé.


Soutien aux personnes et aux communautés touchées : les politiques de santé publique doivent également inclure des mesures pour soutenir les personnes et les communautés qui ont été touchées par la maladie, par exemple en leur donnant accès aux soins de santé, à une aide économique et à un soutien en santé mentale.


Flexibilité et adaptabilité : Il est important que les politiques de santé publique soient flexibles et adaptables, car la menace posée par une pandémie peut changer rapidement. Les politiques doivent pouvoir être modifiées ou mises à jour à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles.


ChatGPT

La médecine n'est pas en crise, c'est le monopole étatique qui administre son exercice qui est en ruine



La médecine n'est pas en crise, nous soignons beaucoup mieux et les résultats des traitements actuels sont prodigieux. En revanche le système Français de soins est devenu inefficient, très coûteux et bureaucratisé à l'extrême. Que se passe-t-il?

Le diagnostic médical du chaos des soins:

la demande générée par les besoins en situation de gratuité et d'autres évolutions dépasse le temps total disponible que génèrent les médecins cliniciens en fonction des incentives .
La consultation de recours est devenu une consultation quasi-systématique pour tout état qui s'écarte de la "normalité" et ce à la convenance de temps, de lieu et de délai. Cette consommation étant mutualisée par les prélèvements obligatoires elle est devenue sans limite. Avec, bien sûr, une iatrogénie proportionnelle à l'usage inapproprié des soins et à la prescription automatique exigée. Les antibiotiques mais aussi les antalgiques en sont un exemple. C'est insoutenable.
L'offre s'est adaptée principalement par le stakhanovisme pour la génération qui part. Puis est arrivée la paupérisation et l'incapacité de recourir à l'emploi de collaborateurs. "les médecins en sont à répondre au téléphone, à remplir pendant des heures des formulaires de tous ordres, à rédiger des certificats abscons, à chercher l'information en l'absence de dossier médical électronique et à faire le ménage du cabinet au lieu de consulter".
Ce n'est pas une pénurie de médecins.

Le traitement rationnel avec un bon rapport bénéfice/risque de cette "évolution" est à l'opposé de ce que les politiques font depuis 40 ans:

1/ tournez doucement les boutons. La gratuité pour les maladies pas pour les convenances. Le remboursement pour les maladies pas pour les cures thermales, les taxis à vitres fumées les chaussures orthopédiques parce que j'y ai droit et mes boites de paracétamol au cas où.
Le paiement pour tout le reste (Non pas celle là, la CB). Ainsi la demande inutile diminuera et les malades auront plus de créneaux de consultation.
2/ Consultations hors sécu.
À 25 euros on arrête à 18 h c'est déjà près de 50-60 heures par semaine. Avec la liberté de consulter à tarif libre, il y aura plus de créneaux pour le tarif sécu et en plus j'aurai une secrétaire à temps plein et même une IDE... Les Rosbifs sont bcp plus intelligents que les grenouilles (horresco referens). Ces consultations hors sécu permettront de consulter plus de patients. Car c'est l'objectif.
3/ Si vous êtes socialiste (LFI,PS,EM,LR,RN) délivrez des licences d'assurance maladie au premier euro aux assureurs non commerciaux (appelés mutuelles). Les administrateurs CGT, PS et autres chapelles des mutuelles vont gentiment expliquer à leurs "camarades" CFDT la gabegie qu'est la sécu. Ça ira mieux pour tout le monde.
4/ Si vous n'êtes pas socialiste (cas d'école in France), faites donc comme presque tous les pays de l'UE, laissez les assureurs qui ont des garanties financières offrir des contrats d'assurance maladie aux Français et à vos électeurs (qui vous élisent depuis un demi siècle malgré des résultats désastreux) le choix de s'assurer où ils veulent pourvu qu'ils souscrivent un contrat.

Il y a d'autres solutions mais avec celles là on rétablit la situation en moins d'un an.
Là avec le "en même temps" on y est jusqu'à la fin du quinquennat.

mercredi 14 décembre 2022

Inverted yield curve

https://www.visualcapitalist.com/cp/visualizing-and-understanding-an-inverted-yield-curve/

lundi 12 décembre 2022

Ideology: Understanding why we had a high initial mortality rate in Covid-19

 Understanding why we had a high initial mortality rate in Covid-19.

The massive mistake with the UK’s and French approaches to the sporadic phase of Covid-19 (along with most western nations), was to adopt without evidence a “herd immunity” theory without/before a vaccine or an antiviral. There is no herd immunity like one can observe in the animal world because we are genetically very different, we live older and older and we are exposed to an unprecedented level of transmission due to mobility. Herd immunity is a phenomenon that occurs when a large enough proportion of a population becomes immune to a disease, either through vaccination or prior infection. This can help to reduce the spread of disease and protect individuals who are not immune, such as those who are too young to be vaccinated or those with compromised immune systems. In this theory, an "invisible immunity wall" based on post-infection or post-vaccination immunity reduces the transmission when 80% of the population (it may be less with a low transmitted virus and more with a high transmission one) produce antibodies and specific T cells against the micro-organism. This theory works with infectious diseases leading to tiny mortality. Otherwise, in a sporadic phase, it consists in waiting for 80% of people with natural immunity conferred by the diseases. At the same time, the inevitable rate of deaths is a disaster. Herd immunity theory for Covid-19 was a death penalty for thousands. Now we can assert that the result was a vastly higher death toll per capita AND greater economic harm (your population’s health determines economic health).
It is an example of an ideological approach to medicine. Compare the countries! Comprendre pourquoi nous avons eu un taux de mortalité initial élevé dans Covid-19. L'erreur massive avec les approches britannique et française de la phase sporadique de Covid-19 (ainsi que la plupart des pays occidentaux), a été d'adopter sans preuve une théorie de "l'immunité collective" sans/avant un vaccin ou un antiviral. Il n'y a pas d'immunité collective comme on peut l'observer dans le monde animal car nous sommes génétiquement très différents, nous vivons de plus en plus vieux et nous sommes exposés à un niveau de transmission sans précédent dû à la mobilité. L'immunité collective est un phénomène qui se produit lorsqu'une proportion suffisamment importante d'une population devient immunisée contre une maladie, soit par la vaccination, soit par une infection antérieure. Cela peut aider à réduire la propagation de la maladie et à protéger les personnes qui ne sont pas immunisées, comme celles qui sont trop jeunes pour être vaccinées ou celles dont le système immunitaire est affaibli. Dans cette théorie, un "mur d'immunité invisible" basé sur l'immunité post-infection ou post-vaccination réduit la transmission lorsque 80% de la population (cela peut être moins avec un virus à faible transmission et plus avec un virus à forte transmission) produit des anticorps et des lymphocytes T spécifiques contre le micro-organisme. Cette théorie fonctionne avec les maladies infectieuses entraînant une mortalité minime. Sinon, dans une phase sporadique, elle consiste à attendre que 80% des personnes aient une immunité naturelle conférée par la maladie. Dans le même temps, le taux de mortalité inévitable est un désastre. La théorie de l'immunité collective pour la Covid-19 a été une peine de mort pour des milliers de personnes. Nous pouvons maintenant affirmer que le résultat a été un nombre de morts par habitant beaucoup plus élevé ET un préjudice économique plus important (la santé de votre population détermine la santé économique). C'est un exemple d'approche idéologique de la médecine. Comparez les pays !
Confirmed Covid-19 deaths per million are very different between countries

samedi 10 décembre 2022

Pierre Brochand (ex-DGSE): «Pourquoi l'immigration est l'enjeu central de notre vie publique»: peut être parce que nous approchons d'une forme de dénouement

Pierre Brochand (ex-DGSE): «Pourquoi l'immigration est l'enjeu central de notre vie publique»

«J'estime que, de tous les défis qu'affronte notre pays, l'immigration est le seul qui menace la paix civile et, à ce titre, j'y vois un préalable à tous les autres», explique Pierre Brochand
EXCLUSIF - Le 15 novembre, l'ancien patron des services secrets et ambassadeur a prononcé un discours sur l'immigration à l'Amicale gaulliste du Sénat. Un texte exceptionnel que Le Figaro s'est procuré. Pierre Brochand y résume tous les enjeux que fait peser une immigration incontrôlée et propose des solutions.
Pierre Brochand a été directeur général de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de 2002 à 2008, ainsi qu'ambassadeur de France, notamment, en Hongrie et en Israël. Il est intervenu lors d'un colloque de la Fondation Res Publica sur le thème: «Pour une véritable politique de l'immigration».
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AMICALE GAULLISTE DU SÉNAT
Intervention de Monsieur Pierre Brochand, Ambassadeur de France
15 novembre 2022-Salons de Boffrand de la Présidence du Sénat
Monsieur le Président du Sénat,
Monsieur le Président de l'Amicale gaulliste,
Mesdames et Messieurs les sénateurs,
Je vous remercie de votre invitation. Elle est un grand honneur, pour quelqu'un qui a commencé à servir la France sous le Général de Gaulle et en garde, évidemment, une admiration inconditionnelle.
Vous m'avez demandé de parler d'immigration et j'ai suggéré qu'on ajoute « enjeu central ». J'aurais pu aussi bien proposer « enjeu principal ».
Pour deux raisons :
- D'un côté, j'estime que, de tous les défis qu'affronte notre pays, l'immigration est le seul qui menace la paix civile et, à ce titre, j'y vois un préalable à tous les autres.
- D'un autre côté, l'immigration exerce sur l'ensemble de notre vie collective un impact transversal, que je tiens pour globalement négatif.
Mais, faute de temps, je négligerai ce second aspect, qui se traduit concrètement par une tiers-mondisation rampante de la société française et sa régression continue dans des domaines clés, tels que l'éducation, la productivité, les services publics, la sécurité, la civilité, etc.
En d'autres termes, si tout ce qui va mal en France n'est pas la faute de l'immigration, loin s'en faut, elle y participe dans une mesure, à mon avis, très sous-estimée.
Si tout ce qui va mal en France n'est pas la faute de l'immigration, loin s'en faut, elle y participe dans une mesure, à mon avis, très sous-estimée
Disant cela, je précise aussitôt que mon sujet n'est pas l'immigration en général, laquelle n'est pas du tout un mal en soi, mais bien l'immigration très particulière que nous subissons depuis 50 ans.
Qui suis-je pour sonner le tocsin ?
A priori, je n'y étais pas destiné, puisque j'ai suivi un parcours exclusivement extérieur. Mais, avec le temps, je me suis aperçu, non sans angoisse, que les dures leçons, tirées de mes expériences au-dehors, s'avéraient de plus en plus pertinentes au-dedans, dès lors que, par le jeu de l'immigration, ce « dehors » était devenu notre « dedans ».
Quels sont ces enseignements ou ces vérités pas toujours bonnes à dire ?
D'abord, que le réel du monde n'est ni joli, ni joyeux, et qu'il est suicidaire de l'insulter, car, tel un boomerang, il se venge au centuple. Ensuite, que, dans l'action, le pire des péchés est de prendre ses désirs pour des réalités. Que, si le pire n'est pas toujours sûr, il vaut mieux le prévoir pour le prévenir. Que les sociétés « multi » sont toutes vouées à se déchirer. Que nous ne sommes pas plus « malins » que les Libanais ou les Yougoslaves, pour faire « vivre ensemble » des gens qui ne le souhaitent pas.
Et, enfin surtout, que, dans les relations entre groupes humains, personne ne fait de cadeaux à personne, que les conseilleurs - fussent-ils le New York Times ou SOS Méditerranée - ne sont jamais les payeurs et que, si nous ne prenons pas en charge nos intérêts vitaux, nul ne le fera à notre place.
Deux indications complémentaires :
D'une part, je ne m'embourberai pas dans les chiffres. Car, avec près d'un demi-million d'entrées annuelles et un taux de 40% d'enfants de 0 à 4 ans d'origine immigrée, la cause me paraît entendue sur ce plan.
D'autre part, il est clair qu'à ce niveau-là, nous ne sommes plus dans l'addition de cas individuels - tous singuliers -, mais bien dans la réactivation de puissantes forces collectives, ancrées dans l'Histoire. Si bien que procéder à des généralisations raisonnables - ce que l'on conspue en général sous le nom d'amalgame - n'a en fait, pour moi, rien de scandaleux.
Ceci posé, je diviserai mon intervention en trois parties :
- D'où venons-nous ?
- Où en sommes-nous ?
- Où allons-nous ?
Commençons par tordre le cou au « canard », selon lequel la France aurait toujours été un pays d'immigration. Pendant 1000 ans, des Carolingiens à Napoléon III, rien ne s'est produit
1. D'où venons-nous, ou, si l'on préfère, de quelle immigration est-il question ?
Commençons par tordre le cou au « canard », selon lequel la France aurait toujours été un pays d'immigration. Pendant 1000 ans, des Carolingiens à Napoléon III, rien ne s'est produit.
Depuis 1850, en revanche, nous avons connu trois vagues :
- La première a duré un siècle. D'origine euro-chrétienne, discrète, laborieuse, reconnaissante, régulée par l'économique et le politique, elle a représenté un modèle indépassable de fusion réussie.
- La deuxième a commencé dans les années 1970 et n'a fait que s'amplifier depuis. Elle est l'exact contraire de la première.
C'est une immigration de peuplement irréversible, qui n'est calibrée ni par l'emploi, ni par le politique, mais engendrée par des droits individuels, soumis au seul juge national ou supranational. Nous sommes, donc, submergés par des flux en pilotage automatique, « en roue libre », dont les Français n'ont jamais explicitement décidé.
Mais, surtout, l'écart identitaire qui nous sépare des arrivants n'a aucun équivalent dans notre Histoire.
Tous viennent du «tiers-monde», de sociétés hautement défaillantes, et la majorité est de religion musulmane, ainsi qu'originaire de nos anciennes colonies. De plus, tous sont, comme on le dit aujourd'hui, « racisés ».
- La troisième lame a été déclenchée, il y a 10 ans, par le soi-disant « Printemps arabe », dont elle est une des conséquences néfastes. C'est pourquoi elle a d'abord pris la forme d'une crise d'urgence, rapidement devenue permanente, sous l'impulsion d'un nouveau dévoiement du droit, cette fois le droit d'asile, au besoin conforté par le droit de la mer et celui des mineurs.
2. Où en sommes-nous ou « l'état des lieux » ?
Comme pour tout phénomène social, je vais, d'abord essayer d'en prendre une photographie, avant d'en dérouler la dynamique.
On n'a pas compris grand-chose à l'immigration actuelle si l'on n'a pas perçu d'emblée qu'elle était virtuellement conflictuelle, que ces conflits n'étaient pas quantitatifs mais qualitatifs - donc insolubles - et qu'ils s'inscrivaient, in fine, dans le très douloureux retour de bâton anti-occidental, déclenché par la globalisation.
En feignant d'ignorer ce déterminisme, nous avons été assez fous pour réinjecter chez nous les ingrédients des trois tragédies qui ont causé nos pires malheurs dans le passé :
- La discorde religieuse, théoriquement enterrée en 1905
- L’antagonisme colonial, en principe clos en 1962
- Le fléau du racialisme, dont nous pensions être libérés depuis 1945.
S'agissant du religieux, c'est-à-dire l'islam, aucune « méthode Coué » ne me convaincra que cette confession, entièrement et fraîchement importée par l'immigration, ait pu soudain se transformer en homologue du christianisme, enraciné chez nous il y a quinze siècles et depuis longtemps domestiqué par une laïcité, taillée à sa mesure.
D'une part, en tant que croyance, l'islam est une religion « à l'ancienne », un bloc d'hétéronomie, un code englobant de pratiques ostensibles, un pavé de certitudes communautaires, brutalement tombé du ciel dans la mare d'une société post-moderne, qui ne croyant plus à rien, est complètement prise à contrepied par cette effraction foudroyante (il y a aujourd'hui, en France, 25 fois plus de musulmans que dans les années 1960).
D'autre part, en tant que civilisation totale, fière, guerrière, offensive, militante, l'Islam a très mal vécu son humiliation par l'Occident depuis deux siècles. Dès que la globalisation lui en a offert l'opportunité, il s'est réveillé tel un volcan.
De cette éruption, nous connaissons les manifestations : djihadisme, salafisme, islamisme, réislamisation culturelle. Tous symptômes désormais présents sur notre sol, comme autant d'expressions crisogènes de l'insatisfaction d'un agent historique « anti-statu quo », qui aspire à l'hégémonie là où il est présent, et, quand il y parvient, ne partage pas notre déférence pour les minorités.
C'est pourquoi, il faut avoir une « cervelle de colibri » - de Gaulle dixit - pour oublier que musulmans et européens n'ont cessé de se disputer, depuis 13 siècles, le contrôle des rives Nord et Sud de la Méditerranée et il faut être bien naïf pour ne pas percevoir, dans les courants de population d'aujourd'hui, une résurgence de cette rivalité millénaire, qui, il convient de le rappeler, a toujours mal fini.
Si, pour sa part, l'antagonisme colonial ne s'est pas estompé 60 ans après, c'est que, là aussi, nous avons été assez stupides pour imaginer, qu'en reconstituant, sous le même toit métropolitain, le face-à-face de gens qui venaient de divorcer outre-mer, on parviendrait à les rabibocher. Erreur fatale, car pas plus que les croyances, certaines mémoires ne sont conciliables.
Nous avons été assez stupides pour imaginer, qu'en reconstituant, sous le même toit métropolitain, le face-à-face de gens qui venaient de divorcer outre-mer, on parviendrait à les rabibocher
D'où le fait, jamais vu nulle part, d'une immigration à tendance victimaire et revendicative, portée autant au ressentiment qu'à l'ingratitude et qui, consciemment ou non, se présente en créancière d'un passé qui ne passe pas.
Quant au clivage racial, il tient à la visibilité des nouveaux venus dans l'espace public, elle aussi sans antécédent. Ce qui conduit, hélas, à instiller dans les esprits, « à notre insu, de notre plein gré », une grille de lecture ethnique des rapports sociaux, où, par contamination, chacun finit par être jugé sur sa mine. Ce qui conduit aussi, deux fois hélas, à inoculer chez nous le virus mortel du modèle américain et, pire encore, de son hystérisation wokiste. Glissement ô combien frauduleux et scandaleux, puisqu'il donne à penser à nos immigrés qu'ils sont, eux aussi, des descendants d'esclaves. De là, ce que l'on pourrait appeler le « syndrome Traoré », dont il ne faut surtout pas minimiser les ravages.
Mais, non contents d'avoir ranimé ces trois incendies mal éteints (religieux, colonial, racial), nous avons réussi l'exploit d'en allumer trois nouveaux, inconnus de notre histoire récente :
- Le premier tient à l'intrusion incongrue de mœurs communautaires d'un autre temps, héritées des pays d'origine et perpendiculaires à notre mode de vie : primauté des liens de sang, système de parenté patrilinéaire, contrôle des femmes, surveillance sociale de la sexualité, endogamie, culture de l'honneur et ses corollaires (justice privée, loi du talion, omerta), hypertrophie de l'amour-propre, inaptitude à l'autocritique. Sans oublier polygamie, excision, voire sorcellerie, etc.
- Autre dissension inouïe : l'alter nationalisme des arrivants, qui à la différence de leurs prédécesseurs, entendent conserver la nationalité juridique et affective de la patrie d'origine, très largement mythifiée. Avec tous les dégâts que peut causer cette dissociation rare entre passeport et allégeance. Souvenons-nous, tous les jours, du coup de tonnerre fondateur que fut le match de football France/Algérie en 2001, tristement révélateur de l'émergence surréaliste de « français anti-français ».
- Enfin, « cerise sur le gâteau », ces communautés venues d'ailleurs n'ont pas seulement des contentieux avec la France, mais aussi entre elles : maghrébins/sub-sahariens ; algériens/marocains ; turcs/kurdes et arméniens ; afghans, tchétchènes, soudanais, érythréens, somaliens, pakistanais, prêts à en découdre, chacun de leur côté ; roms rejetés par tous. Sans omettre l'effrayant parachutage d'un antisémitisme de type oriental. Ainsi, sorte de « cadeau bonus », nous assistons au spectacle peu commun d'un territoire, transformé en champ clos de toutes les querelles de la planète, qui ne nous concernent pas.
Voilà pour la photo, pas très réjouissante, je le reconnais. J'en viens à la « dynamique », qui ne l'est guère davantage.
Elle se résume à trois théorèmes très simples :
Un. Les courants d'immigration sont cumulatifs. Aux effets de flux s'ajoutent des effets de stock, qui à leur tour, génèrent de nouveaux flux.
Deux. Ces courants obéissent aussi à des effets de seuil. Au-delà d'un certain volume, ils changent de nature et de signe. D'éventuellement positifs, ils passent à négatifs.
Trois. Ce seuil de saturation est d'autant plus vite atteint que le fossé entre société de départ et d'arrivée est profond.
Tentons d'appliquer ces formules dans le concret. Quand un groupe humain projette d'emménager chez un autre, il n'y a que cinq possibilités :
- (1) L'interdiction
- (2) L'absorption
- (3) La négociation
- (4) La séparation
- (5) L'affrontement
L'interdiction est tout simplement la mise en œuvre du « principe de précaution », que l'on invoque, à satiété, dans quasiment tous les domaines. Sauf apparemment celui de l'immigration, où il aurait pourtant consisté à bâtir une digue avant que n'arrive le tsunami. Autant dire qu'un projet aussi volontariste ne nous a même pas traversé l'esprit.
L'absorption ou assimilation, par ralliement asymétrique et sans retour à la culture d'accueil, fut longtemps notre paradigme. Nous l'avons abandonné en rase campagne, par renoncement à nous-mêmes, mais aussi par nécessité, car les volumes que nous avons admis ont très vite excédé ce seuil très exigeant.
C'est pourquoi, nous avons cru pouvoir nous rabattre sur l'option 3.*
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La négociation ou l'intégration est, en effet, une position intermédiaire, où chacun fait un pas vers l'autre, mais où les immigrés gardent leur quant à soi : un pied dedans, un pied dehors. En bref, un compromis qui n'efface pas les divisions, mais espère les transcender par accord tacite sur une plateforme minimale : le respect des lois et l'accès à l'emploi.
Cependant, en pratique, il s'avère que le plus gros des efforts est à la charge du groupe qui reçoit - c'est-à-dire nous -, aussi bien en termes financiers (politique de la ville, protection sociale), que de dérogations à nos principes (discrimination positive, mixité imposée, quotas).
Au final, certes, les intégrés sont plus nombreux que les assimilés, car le seuil de tolérance est plus élevé dans leur cas. Pour autant, ils ne sont pas majoritaires et je crains, surtout, que le contrat implicite, passé avec eux, ne soit qu'un CDD, susceptible de ne pas être renouvelé à échéance, si les circonstances changent et, notamment, si les immigrés et descendants franchissent - ce qui est inéluctable en prolongeant les tendances actuelles - la barre des 50% de la population.
Le scénario sécessionniste est la pente la plus naturelle d'une société « multi »
Ainsi, ces résultats, pour le moins mitigés et ambigus, ont ouvert un boulevard à l'option 4 : la séparation, qui, dans les faits, est la preuve par neuf de l'échec des trois précédentes. Car, au fond, le scénario sécessionniste est la pente la plus naturelle d'une société « multi ».
Quand des groupes répugnent à vivre ensemble, ils votent avec leurs pieds, se fuient, se recroquevillent, comme autant de répliques du séisme initial qu'est la migration. Se constituent, alors, ce qu'on appelle des diasporas, soit des noyaux durs introvertis, formés de populations extra-européennes, ni assimilées, ni intégrées et à tendance non coopérative.
Ces isolats territoriaux vont inéluctablement développer une double logique de partition et d'accélération.
Partition, par inversion de la pression sociale, dans le sens de la conservation et de la transmission des codes culturels d'origine, y compris - ce qui est stupéfiant - à travers la réislamisation des jeunes. Soit une espèce de contre-colonisation, par le bas, qui ne dit pas son nom.
Accélération, car les diasporas, dont le taux d'accroissement naturel est déjà très supérieur à la moyenne nationale, deviennent, à leur tour, génératrices d'immigration par aspiration juridique et aide à l'accueil.
D'où, en fin de compte, deux évolutions effarantes, là encore, jamais observées :
- Une immigration, qui diverge au fil des générations
- Une immigration, qui s'autoproduit en boule de neige
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De sorte qu'entre cet « archipel » et le reste du pays, s'effondre la confiance sociale, fondement même des sociétés heureuses. Là où la défiance devient système, ne tarde pas à disparaître l'altruisme au-delà des liens de parenté, c'est-à-dire la solidarité nationale. À commencer par son navire amiral : l'État providence, dont la perpétuation exige un minimum d'empathie entre cotisants et bénéficiaires. L'économiste Milton Friedman avait coutume de dire, à mon avis fort justement, que l'État providence n'était pas compatible avec la libre circulation des individus.
Or, face à ces micro-contre-sociétés, nous sommes comme tétanisés. Nous y repérons, non sans raison, autant de cocottes-minute, dont nous redoutons avant tout qu'elles n'explosent en même temps. Et pour l'éviter, nous sommes prêts à passer du compromis aux compromissions, en surenchérissant sur les concessions déjà consenties pour promouvoir l'intégration. C'est ce que l'on appelle, par antiphrase, les « accommodements raisonnables », lesquels ne sont rien d'autre que des reniements en matière de liberté d'expression, de justice pénale, d'ordre public, de fraude sociale et de laïcité ou sous forme de clientélisme subventionné.
Tous ces arrangements au quotidien ont beau se multiplier, ils ne suffisent pas à acheter la paix sociale et c'est alors que « ce qui doit arriver arrive » : quand plusieurs pouvoirs sont en concurrence ouverte, sur un même espace, pour y obtenir le monopole de la violence mais aussi des cœurs et des esprits, c'est le 5e cas de figure qui se réalise.
L'affrontement. Ce que l'on désigne pudiquement par l'expression « violences urbaines » et dont on connaît bien la gamme ascendante.
Au plus bas, les incivilités courantes qui, parce qu'impunies, incitent à aller plus loin. Un cran au-dessus, une surdélinquance, vécue in petto, comme une juste compensation. Puis, des manifestations de protestations ou même de célébrations, qui s'achèvent en razzia ou en vandalisme. Un degré plus haut, des émeutes qui s'en prennent à tout ce qui incarne la France, y compris pompiers et médecins. Émeutes qui dégénèrent désormais en guérillas de basse intensité, sorte d'intifada à la française ou de « remake » en mineur des guerres coloniales. Avec comme point culminant de ce continuum, le terrorisme djihadiste, dont notre pays est la principale cible en Europe.
Au vu de ce bilan, mon sentiment est que, si nous restons les bras croisés, nous allons au-devant de grandes infortunes et de terribles déconvenues.
3- Où allons-nous ? Que faire ?
Il y a deux préconditions à l'action : la transparence statistique et le rejet du discours intimidant.
Si l'on veut s'attaquer à un problème, il est indispensable d'en cerner la dimension réelle. Or l'appareil statistique, centré sur le critère de la nationalité, ne permet pas d'évaluer toutes les répercussions d'un phénomène qui lui échappe largement. C'est pourquoi, il est impératif de nous orienter vers des statistiques et projections dites «ethniques», dont l'interdiction n'est qu'une hypocrisie et une coupable préférence pour l'ignorance, donc le statu quo.
Quant au discours intimidant, c'est l'incroyable prêchi-prêcha que nous servent les médias, les ONG, les « people », et dont la seule finalité est d'organiser l'impuissance publique.
Ces éléments de langage, que l'on nomme à tort « État de droit », ne sont, à mes yeux, que le reflet d'une idéologie qui, à l'instar de toutes les idéologies, n'a rien de sacré. À ceci près qu'elle est dominante depuis 50 ans.
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Son dogme central, nous le savons tous, est de faire prévaloir, partout et toujours, les droits individuels et universels d'êtres humains présumés interchangeables, amovibles à volonté, dans un monde sans frontières, où tout serait parfait, sans l'obstacle anachronique de l'État national, « ce pelé, ce galeux d'où vient tout le mal », car seul théoriquement capable de dire non à cette chienlit. Raison pour laquelle on s'est très soigneusement employé à le rééduquer, en l'amputant de ses bras régaliens pour le conformer au nouvel idéal : laisser aller, laisser courir, laisser tomber.
Le plus grave est que cette utopie ne se préserve des assauts du réel qu'en usant d'un moyen méprisable : le chantage. Le chantage au racisme, qui, à coups de fatwas, promet la mort sociale à tous ceux qui s'aviseraient de sortir la tête de la tranchée. Or, cette doxa, en forme de conte de fées, il ne faut pas craindre de proclamer qu'elle est fausse et incohérente.
Fausse, car, s'il est vrai que les immigrés entrent comme des individus, il est non moins effectif qu'ils s'implantent comme des peuples. Et c'est précisément cette évidence limpide que le narratif officiel nous interdit de voir.
On nous raconte simultanément que l'immigration n'existe pas, qu'elle existe et que c'est une bénédiction, qu'elle a toujours existé et que c'est une fatalité, que l'accueillir est un devoir moral, mais qu'elle va payer nos retraites et pourvoir aux emplois dont les Français ne veulent pas
Incohérente, car ladite doxa ne cesse de se contredire. On nous raconte simultanément que l'immigration n'existe pas, qu'elle existe et que c'est une bénédiction, qu'elle a toujours existé et que c'est une fatalité, que l'accueillir est un devoir moral, mais qu'elle va payer nos retraites et pourvoir aux emplois dont les Français ne veulent pas, que si elle cause la moindre difficulté, c'est parce qu'elle est mal répartie dans l'espace ou que l'on n'y consacre pas assez de moyens budgétaires, car ce n'est qu'un problème de pauvreté, d'urbanisme ou, au pire, d'immigration irrégulière.
Mais, en bout de course, on finit toujours par se heurter au même argument massue : « ne mettez pas d'huile sur le feu, car vous faites le jeu d'un tel ou d'un tel ». Argument qui est, sans doute, le plus extravagant de tous, en ce qu'il reconnaît qu'il y a bien un incendie en cours, mais qu'il est préférable de le taire pour des raisons qui n'ont rien à voir.
Rendus à un tel niveau d'absurdité, nous nous retrouvons face à une trifurcation :
- Soit on prend au sérieux ces fariboles et on laisse tout filer : on roule vers l'abîme, en appuyant sur l'accélérateur,
- Soit on reste benoîtement dans les clous et on se borne à accompagner le phénomène, en votant, tous les 3 ou 4 ans, des lois qui font semblant de traiter de l'immigration, mais qui, en fait, relèvent de sa gestion administrative et technocratique. Ce n'est que reculer pour mieux sauter,
- Soit on réussit à se dépêtrer de notre camisole et à reprendre, en faisant enfin preuve de volonté politique, le volant du camion fou qui roule tout seul depuis 50 ans.
Vous avez deviné que mon choix est évidemment le dernier. Mais plus précisément ?
L'immigration - il est facile de le comprendre - fonctionne comme une pompe qui refoule d'un lieu et aspire vers un autre. Nous ne pouvons rien, ou presque, pour empêcher le départ. Nous pouvons tout, ou presque, pour décourager l'arrivée.
D'où 6 grands axes :
1. Envoyer, urbi et orbi, le message que le vent a tourné à 180°, en s'attaquant bille en tête à l'immigration légale, qu'il convient de diviser au moins par 10.
2. Trancher à la même hauteur l'accès à la nationalité, qui doit cesser d'être automatique.
3. Contenir l'immigration irrégulière, en divisant par 20 ou 30 les visas, y compris étudiants, accordés aux pays à risques, en n'acceptant plus aucune demande d'asile sur notre territoire, en abolissant toutes les récompenses à la tricherie (aide médicale d'Etat, hébergement, régularisations, débarquement de navires « sauveteurs »).
4. Atténuer l'attractivité sociale de la France, en supprimant toutes les prestations non contributives aux étrangers, HLM compris, et en limitant à 3 enfants, par famille française, des allocations familiales, revalorisées sans conditions de revenus.
5. Dégonfler les diasporas, en réduisant les types, durées et nombres de titres de séjour et en excluant les renouvellements quasi-automatiques.
6. Muscler notre laïcité « chrétienne » pour l'adapter au défi très différent de l'islam, en ne neutralisant plus seulement l'Etat et l'école, mais aussi l'espace public, les universités et le monde de l'entreprise.
Si ces propositions s'inscrivent dans le cadre du droit existant, tant mieux, sinon il faudra le changer, quel qu'en soit le prix. Car le retournement proposé relevant désormais du salut public, sa férocité n'est que la contrepartie du temps perdu.
Je viens de vous présenter un diagnostic. À savoir que, si nous persistons dans notre aveuglement, nous allons vers un pays, où, a minima et par implosion lente, la vie ne vaudra plus la peine d'être vécue, ou, a maxima, vers un pays, où, à force d'explosions, on ne pourra plus vivre du tout.
On peut ne pas partager cette évaluation et, dans ce cas, j'aurais parlé pour ne rien dire. Mais on peut aussi y adhérer et, dans ce cas, les mesures avancées sont notre dernière chance.
J'ai conscience de ce que certains d'entre vous ont pu me trouver excessif, alarmiste, irréaliste, sans nuance, ni générosité, que sais-je encore.
À lire aussi«Emmanuel Macron a-t-il, enfin, décidé de faire de l'immigration un sujet majeur ?»
Je vous accorderai volontiers deux autres défauts. D'une part, mon caractère peut être qualifié d'obstiné, en ce que je n'accepterai jamais d'affirmer qu'il fait nuit en plein jour. D'autre part, c'est vrai, je suis obsédé, mais mon obsession est uniquement tournée vers la France qui vient, à échéances de 10, 20, 30 ou 40 ans : celle de nos enfants et petits-enfants, auxquels notre devoir élémentaire est de ne pas léguer un pays chaotique, alors que nous l'avons reçu de nos aînés comme un cadeau magnifique.
Ultime question, dont je suppose que nous nous la posons tous, de temps à autre : que ferait le Général de Gaulle, dans le monde si différent d'aujourd'hui ?
Nul ne le sait, mais je suis personnellement convaincu de deux choses : s'il avait été au pouvoir au cours du dernier demi-siècle, il ne nous aurait jamais mis dans le pétrin que j'ai décrit ce soir et s'il ressuscitait, je redoute qu'il ne me prenne pour un modéré bien timoré.
Merci de m'avoir écouté.

jeudi 1 décembre 2022

Signals in financial markets

https://www.visualcapitalist.com/6-powerful-signals-reveal-the-future-direction-of-financial-markets/

mercredi 23 novembre 2022

mardi 22 novembre 2022

Schizophrenia: a so characteristic behaviour is not mainly shared by culture but by a group of genes that determine synaptic plasticity

2. Etiology of schizophrenia

Genetics and epidemiological investigations have confirmed that both genetic and environmental factors contribute to schizophrenia etiology. Twin studies of schizophrenia suggest that genetic factors account for about 85 % of schizophrenia (Tsuang, 2000). However, schizophrenia is not caused by a single risk gene (Trubetskoy et al., 2022), and it does not show a simple pattern of inheritance. Each genetic variances result in only a small increase in risk. Until the threshold level is reached and clinical symptoms appear. Moreover, environmental influences during prenatal and postnatal brain development or across adulthood, such as uterine infection or pregnancy complications, psychosocial causes, amphetamine abuse, autoimmune disease and other brain trauma, also affect the risk of schizophrenia.


https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2667242122000811?fbclid=IwAR0RVEghxrr2u4Rfy3kE2BEvgymEAR5OPuWpJTV5cKnIXIH-dBYVx1e1IJE 






The gap between words and actions in R&D: France's trajectory from 90 to 2020

 

Innovation is the main driving factor of growth





The last 20 years

Err is human: the covid-19 example about hydroxychloroquine

 April 2020
Dr. L. B. General practice in France

🇫🇷.
Covid19 treatment protocol in Algeria 🇩🇿 (thank Dr. Yasmin RAHALI).
ladies and gentlemen, here is a summary on the JEP of a COVID 19 case
Clinical signs: research should be made:
1- Fever
2- Asthenia and myalgia (crowd)
3- Cough (dry or productive)
4- Dyspnoea: Effect or rest
Five-headaches
6- Diarrhoea, abdominal pain, nausea and vomiting
7- throat irritation
8- Anosmia (loss of smell)
9- Anorexia (bad smell in the mouth that gives disgust for food)
10- Hemoptysis
• Biology
1- Blood formula (NFS) to search for lymphopenia +++
2- Glycaemia, kidney balance
3- Hepatic assessment: AST, ALT, BT: increased
4- LDH (high), CRP high
5- Ferritin (high), VS and D-Dimeters (high), Procalcitonin (high)
6- ECG before plaquenil is introduced
• positive PCR or positive rapid test (if negative re-routing in 6 days)
• Radiology:
- Base pneumonia on Telethorax
- Basal and peripheral depoli glass
Lesions spread:
. Minimum less than 10 %
. Moderate: 10-25 per cent
. Severe: 50-70 per cent
Critics: exceeding 75 %
• Treatment:
1- Check plaquenil dose (xaria Cp 200 mg) 1 Cp 3 times a day for 10 days
2- Azithromycin 250 mg: 2 Cp/day on 1 Day and 1 Cp/day for 4 days
3- Claforan 1 g/ 8 h if the patient is hospitalized
4- Lovenox 0.4 / day
5- Vitamine C 1g: 1 cp twice daily
6- Zinc Cp: 1 cp twice a day
7- Treatment of comorbidities
NB: For CEC exacerbations of BPCO or asthma: avoid using the aerosol and privileges the inhalation chamber to avoid spreading the virus,( corticosteroids are not contraindicated?????? )
• Hygiendietetic councils:
1 - Sleep well at least 7 hours a night
2- Vitamine D: stay in the sun for 15 minutes
3- Maintain its microbiote: fermented foods: yogurt
4- Less stress if possible
5- Reduce sugar: a large amount of sugar slows down GB activity and imbalance microbiote
6- Eat certain foods:
Proteins that provide repair of cells
- Orange, lemon
- Cabbage, Brocoli, Peppers, Spinach
- Garlic +++
- Ognon
- Ginger
- Antioxidant
• Secondary effects of Hydroxychloroquin:
Cardiac:
- Lighting QT interval, peak torsades
- Branch block, syncopes.
2- Neurological:
- Psychotic episodes and neuropsychiatric
- Psychological (attention to corticosteroids that may induce these seizures)
3- Hepatitis: risk of fulminating hepatitis
4- Ocular:
- Retine and macula damage
- Visual field impacted
5- Digestive:
- Vomiting and anorexia.
cordially Dr. KADI.A



3

mercredi 16 novembre 2022

The tired brain

 The tired brain and glutamate.

https://www.nature.com/articles/d41586-022-02161-5 

mardi 15 novembre 2022

How to write What to read to become a better writer

 How to write

What to read to become a better writer

Five texts that explain how to write simply and well

A group of young women working on a script in Greenwich Village, New York City, June 1954. (Photo by Ed Feingersh/Pix/Michael Ochs Archives/Getty Images)

The first words are the hardest. For many of us writing is a slog. Words drip with difficulty onto the page—and frequently they seem to be the wrong ones, in the wrong order. Yet few pause to ask why writing is hard, why what we write may be bad, or even what is meant by “bad”. Fortunately for anyone seeking to become a better writer, the works recommended here provide enlightenment and reassurance. Yes, writing is hard. But if you can first grasp the origins and qualities of bad writing, you may learn to diagnose and cure problems in your own prose (keeping things simple helps a lot). Similarly heartening is the observation that most first drafts are second-rate, so becoming a skilled rewriter is the thing. These five works are excellent sources of insight and inspiration.

Politics and the English Language. By George Orwell. Available on the Orwell Foundation’s website

Starting with Orwell’s essay may seem as clichéd as the hackneyed phrases he derides in it. Published in 1946, this polemic against poor and perfidious writing will be familiar to many. But its advice on how to write is as apposite now as then. (Besides, it is short and free.) Orwell analyses the unoriginal, “dying” metaphors that still haunt the prose of academics, politicians, professionals and hacks. He lambasts the “meaningless words” and “pretentious diction” of his day; many of the horrors he cites remain common. To save writers from regurgitating these, Orwell proposes six now-canonical rules. The first five boil down to: prefer short, everyday words and the active voice, cut unneeded words and strive for fresh imagery. The sixth—“break any of these rules sooner than say anything outright barbarous”—displays the difficulty of pinning down something as protean as language. But this has not stopped others trying.

Style: Lessons in Clarity and Grace. By Joseph M. Williams and Joseph Bizup. Pearson Education; 246 pages; $66.65 and £43.99

In “Style”, Joseph Williams, who taught English at the University of Chicago, instructs writers on how to revise their scribblings into something clearer, more concise and coherent. (Aptly for a text about rewriting, it is the latest in a long line of reworkings of Williams’s teachings on the subject, which appeared under various titles.) Unlike Orwell, who devised high-level rules for writers to wield by instinct, Williams proposes nuanced “principles” and shows how to apply them. Whereas, for instance, Orwell exhorted writers to “never use the passive where you can use the active”, Williams explains how passives can sometimes help create a sense of flow. This forms part of his coverage of “cohesion” and “coherence”, which could upend the way you write. Insightful, too, is Williams’s guidance on pruning prose and on the ills and virtues of nominalisations—nouns formed from verbs (as “nominalisation” is from “nominalise”), which often send sentences awry. Such technical details, summary sections and practice exercises make “Style” the most textbook-like work on this list. It may also be the most useful.

On Writing Well: The Classic Guide to Writing Nonfiction. By William Zinsser. HarperCollins; 321 pages; $17.99 and £13.99

Less overtly practical than “Style” but far more fun to read is “On Writing Well”. William Zinsser, who was an American journalist and teacher, is a witty commentator on the writer’s craft with a talent for aphorisms (eg, “the secret of good writing is to strip every sentence to its cleanest components”). He embraces slippery subjects like “rhythm” and “voice” that tend to defy rules or principles. But he purveys practical wisdom, too, diagnosing stylistic blunders, exploring genres from memoir to business writing, and analysing passages from well-known works and his own journalism. Zinsser is always encouraging. Introducing a marked-up extract from drafts of “On Writing Well”, a spider’s web of self-edits, he counsels: “Very few sentences come out right the first time, or even the third time. Remember this in moments of despair.” Zinsser also gives fellow writers much to emulate. His paragraph-ending sentences are a marvel.

The Sense of Style: The Thinking Person’s Guide to Writing in the 21st Century. By Steven Pinker. Penguin; 368 pages; and $18 and £10.99

An expert on words and brains, Steven Pinker wants to help writers write better by getting them into the minds of their readers. The celebrated psycholinguist argues that “the curse of knowledge” is the biggest cause of bad writing: like children, writers forget that others often do not know what they know. Bad writers tend to dwell on irrelevant points and make logical connections that are logical only to them. Their prose—the type beloved of academics, bureaucrats and businessfolk—abounds in abstract nouns and luxuriates in long sentences. By contrast, good writing (“classic style”, in Mr Pinker’s phrase) assembles concrete words into straightforward sentences that readers find simple to grasp. Why should this be so? Using striking and funny examples, Mr Pinker shows how working memory, which stores syntactic constructions until they are complete, is easily swamped. In closing, he joins the battle over English usage, as our full review of “The Sense of Style” describes.

Merriam-Webster’s Dictionary of English Usage. Merriam-Webster; 989 pages; $29.95

Every writer needs a reference book to look up troublesome issues of grammar and usage; no one has memorised them all. The quality of such books has improved in recent years, but one from the 1990s has earned its keep since then. Merriam-Webster (mwdeu) is America’s best-known dictionary publisher. This guide contains not exactly definitions, though, but mini-essays: on individual words (can “data” be singular?), confusingly similar ones (such as “comprise” and “compose”) and grammatical conundrums (such as the split infinitivedangling modifiers and so on).

What distinguishes mwdeu is its relentless empiricism. Where a debatable claim about correct usage is made, it surveys the history of other guides and their recommendations, as well as going to Merriam-Webster’s huge bank of citations from literature, non-fiction and journalism. In many cases, a proposed rule (such as the ban on split infinitives) is shown to be baseless. But in other cases, the guide is conservative. On the “comma fault” (joining two independent clauses with nothing more than a comma), mwdeu finds it in some great authors’ literary work, but warns readers that “you probably should not try the device unless you are very sure of what you want it to accomplish.” Good sense all round.
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The Economist proffers more advice on writing in its “Style Guide” and in the Johnson column on language. Our columnist, a co-author of this piece, also wrote much of Economist Education’s course on business writing.

Free tools can help. To discover whether your writing is “lean” or in “heart attack” territory, try The Writer’s Diet. This website tests how bloated passages are by adjectives, prepositions and so on. Or paste your prose into the oed Text Visualiser, from Oxford University Press, to uncover the origins of your words. Many of English’s most concrete and vivid words derive from Anglo-Saxon. These tend also to be short and punchy—echoing Winston Churchill, The Economist once argued (entirely in monosyllables) that “short words are best”.



https://www.economist.com/the-economist-reads/2022/09/09/what-to-read-to-become-a-better-writer?utm_campaign=a.22blackfriday_fy2223_q3_conversion-cb-dr_warm_global-global_auction_na&utm_medium=social-media.content.pd&utm_source=twitter&utm_content=conversion.content.non-subscriber.content_staticlinkad_np-betterwriter-n-nov_na-na_article_na_na_na_na&utm_term=sa.followers&utm_id=twq31809&twclid=2-13hlq829pbti9ef5y8n5tdc3j